Martigues et le parc Eolien de Fos.
Eglise saint Genest, la chapelle de l'Annonciade, le rempart de Jonquières et les éoliennes.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
A droite, le clocheton de l'Annonciade. Geniès ou Genest. Il faisait office de greffier à Arles en Gaule et refusa d'enregistrer les édits qui ordonnaient de persécuter les chrétiens. Saisi par la police romaine, il fut décapité en 308, recevant ainsi le baptême du sang alors qu'il n'était encore que catéchumène.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Reconstruite au XVIIe siècle, très sobre, elle a été bâtie dans un "esprit contre-réforme", en réaction à l'époque baroque. La façade classique abrite la statue de Gérard Tenque, né à Martigues en 1040, fondateur de l'ordre des Hospitaliers dit de Malte.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Au premier registre, on peut voir deux colonnes engagées, encadrant le porte, quatre pilastres et quatre niches qui ont dues contenir des statues. Au-dessus, des triglyphes et des métopes. Au second regristre, quatre pilastres engagés surmontés de chapiteaux ioniques, encadrent la statue de Gérard Tenque, sculptée ens 1869 par un maçon de Martigues, Nazaire Bernard. Le tout est surmonté par un tympan en arc de cercle, décoré de denticules.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
La statue de Gérard Tenque. Vers l'an 1100, le bienheureux Gérard Tenque (1040-1120), que la tradition veut originaire de Martigues, fonde l'hôpital Saint Jean de Jérusalem. Lors du siège de Jérusalem par les croisés de Godefroy de Bouillon, suspecté d'entente avec l'ennemi, il sera torturé par les Musulmans et, à la prise de la ville, il se met à la disposition de tous les blessés. Frère Gérard meurt à Jérusalem le 3 septembre 1120, il est considéré comme bienheureux par l’Église catholique
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
La statue de Gérard Tenque. À Jérusalem, le bienheureux Gérard construisit, adossé à l’église de Saint-Jean, un hôpital pour accueillir les pèlerins et soigner les malades. Il fut ainsi le fondateur et le premier préposé de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Frère Gérard meurt à Jérusalem le 3 septembre 1120, il est considéré comme bienheureux par l’Église catholique. Après l'expulsion des Croisés de Terre sainte (1291), l'Ordre s'installe à Chypre avant de conquérir l'île de Rhodes (1310) et de devenir une puissance maritime pour continuer à être le rempart de la chrétienté contre les Sarrasins. À la suite de la disparition de l'ordre du Temple en 1314, les Hospitaliers reçoivent les biens des Templiers, ce qui fait d'eux l'ordre le plus puissant de la chrétienté. Expulsé de Rhodes en 1523 par la conquête turque, l'Ordre s'installe à Malte en 1530, dont il est considéré comme le souverain par décision de Charles Quint. Avec l'abdication du grand-maître Ferdinand de Hompesch en 1799 et la mort de Paul Ier en 1801, s'ouvre pour l'Ordre une période noire qui ira jusqu'à son éclatement en ordres concurrents. Son principal successeur catholique est l'ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, fondé officiellement en 1961.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Le clocher.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Le clocher.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Le clocher.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Façade latérale.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Les gargouilles de la façade latérale.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
La porte latérale.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
La porte latérale.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Les denticules sont des saillies à section carrée soutenant la corniche et formant une suite de dents. Piliers engagés avec des chapiteaux ioniques.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
A gauche sainte Agathe. A droite, ste Marthe avec, à ses pieds la tarasque ?
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
L'Annonciade du peintre marseillais Pierre Bainville, XVIIe siècle.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Le Don du rosaire à saint Dominique par la Vierge ? Mais il n'y a pas sainte Carherine. La Vierge remettant le scapulaire à saint Simon Stock ?
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
Trois évêques.
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EGLISE SAINT GENIES (GENEST)
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CHAPELLE DE L'ANNONCIADE.
Le portail, avec la porte en noyer. Si les contreforts sont en pierres taillées, les murs des travées sont en pierres non-taillées.
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CHAPELLE DE L'ANNONCIADE.
Le portail, avec la porte d'entrée principale en noyer, récupérée de la première chapelle. L'inscription du 4 juin 1636 marque la date de pose de cette porte sculptée, elle est signée Honoré Granier. A la fin du XVIIe siècle, la ville de Martigues présente un essor économique sans précédent et compte près de 13000 habitants. Cette prospérité s'accompagne d'une intense vie religieuse et artistique, comme partout en Provence. Dans le quartier de Jonquières, le projet d'agrandissement de l'église Saint Genest se fait simultanément à la reconstruction d'une chapelle pour la confrérie des pénitents blancs de l'Annonciade. Les travaux (1661-1734) vont faire de cette chapelle un des fleurons de l'art baroque martégal.
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CHAPELLE DE L'ANNONCIADE.
Le fond de la chapelle.
La chapelle des Pénitents Blancs de l’Annonciade offre l’expérience enveloppante d’un décor polychrome. Élément manquant jusqu’en 1754 (et non 1734), les peintures murales constituent la part essentielle de ce déploiement baroque qui, de plus, est signé. « Blaÿ père et fils » demeurent curieusement des noms sans grande résonance à Martigues. Ils y ont pourtant fondé un atelier ayant marqué de son empreinte le paysage imaginaire d'un territoire pendant près de deux siècles. Et ce précisément à partir de leur intervention sur les parois de l’Annonciade, première œuvre initiant un catalogue couvrant XVIIIe et XIXe siècles. Une sorte de matrice associant Guillaume et Joseph Blaÿ, auxquels succéderont Joseph-Bernard Flaugier, Jean-André et Joseph-Antoine Bernard puis Joseph Hilaire, à Martigues, autour de l’Étang, en Provence et en Catalogne. Répondant précisément aux besoins en images d’une population croissante, ils nous ont laissé peintures monumentale «tapisseries»,
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CHAPELLE DE L'ANNONCIADE.
L'autel.
1619 Première mention de la chapelle de confrérie consacrée près de l'église St Genest par l'archevêque d'Arles 1661. L'agrandissement de l'église de Saint Genest entraîne la démolition de la chapelle. Elle est reconstruite plus loin, à l'emplacement qu'on lui connaît aujourd'hui, selon le plan du premier édifice, rallongé d'une travée. Côté nord, une tribune s'ouvre sur la nef par deux baies en plein cintre. 1666. Les voûtes en pierre s'écroulent malgré les arcs-boutants et les contreforts. Elles sont remplacées par une charpente en bois. 1673. Fin des travaux. 1702-1703. Réalisation et installation du retable du maître- autel. 1754. Achèvement du décor mural signé Blaye et fils 1792. Suppression des confréries par décret, la chapelle est désaffectée et utilisée comme lieu de réunion par l'Assemblée populaire de Jonquières. 1805. Rétablissement de la liberté du culte, les confrères reprennent possession de la chapelle 1910. Classement de la chapelle au titre des monuments historiques.
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