Le château royal. <br>L'entrée du bastion nord qui domine le faubourg du port d'amont.
Le château royal.
L'entrée du bastion nord qui domine le faubourg du port d'amont.
197
Le château royal.
Le château royal.
198
Le château royal. <br> Intérieur de la barbacane.
Le château royal.
Intérieur de la barbacane.
199
Le château royal. <br> Intérieur de la barbacane.
Le château royal.
Intérieur de la barbacane.
200
Le château royal.
Le château royal.
201
Le château royal.
Le château royal.
202
Le château royal.
Le château royal.
203
Le château royal. <br>Sur la crête, la tour de la Massone.
Le château royal.
Sur la crête, la tour de la Massone.
204
Le château royal. <br> L'arrière des casernes.
Le château royal.
L'arrière des casernes.
205
Le château royal.
Le château royal.
206
Le château royal.
Le château royal.
207
Le château royal.
Le château royal.
208
Le château royal.
Le château royal.
209
Église Notre-Dame-des-Ange.
Église Notre-Dame-des-Ange.
210
Le château royal.
Le château royal.
211
Le château royal.
Le château royal.
212
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Pomone à la tunique
1921
bronze Émile Godard
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Pomone à la tunique 1921 bronze Émile Godard
213
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Anonyme
Vierge de la rue de l’Ange
XIVe siècle
bois polychrome.
Cette vierge était, avant son dépôt au musée, encastrée dans la façade d’une maison à l’angle de la rue et de la place Arago. Elle était alors surnommée en langage populaire «Vierge pisseuse» (Mare de Deu pixosa). Alors que la rue était encore une impasse, une grille arrêtait les déchets et les immondices d’où probablement ce qualificatif de «Pixosa».
La main droite de la Vierge aurait pu tenir une fleur comme cela se faisait alors.
Le travail des drapés, la délicatesse des traits et les bouda» des cheveux peuvent faire penser au style des ateliers toulousains de Maître de Rieux, au XIVe siècle à Toulouse, dont l'influence s'est faite sentir jusqu'en Catalogne.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Anonyme Vierge de la rue de l’Ange XIVe siècle bois polychrome. Cette vierge était, avant son dépôt au musée, encastrée dans la façade d’une maison à l’angle de la rue et de la place Arago. Elle était alors surnommée en langage populaire «Vierge pisseuse» (Mare de Deu pixosa). Alors que la rue était encore une impasse, une grille arrêtait les déchets et les immondices d’où probablement ce qualificatif de «Pixosa». La main droite de la Vierge aurait pu tenir une fleur comme cela se faisait alors. Le travail des drapés, la délicatesse des traits et les bouda» des cheveux peuvent faire penser au style des ateliers toulousains de Maître de Rieux, au XIVe siècle à Toulouse, dont l'influence s'est faite sentir jusqu'en Catalogne.
214
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Anonyme (école catalane)
Vie de saint-Christophe XIIIe siècle
peinture à la détrempe sur bois
Musée Hyacinthe Rigaud.
Anonyme (école catalane) Vie de saint-Christophe XIIIe siècle peinture à la détrempe sur bois
215
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Maître des Florida (école aragonaise)
Triptyque Spiridon
Vers 1450-1475
peinture à la détrempe et fond d’or sur bois. 
Ce triptyque fait partie d’un retable plus imposant. Il est attribué à l’un des meilleurs peintres aragonais, le Maître des Florida. À gauche, Saint Michel terrasse le dragon, au centre Marie-Madeleine en majesté sur un trône gothique tient de la main gauche un flacon à parfum. Au-dessus d’elle, une modification du panneau a fait disparaître un Christ en croix dont il ne reste plus que le visage auréolé et le haut de la croix. À droite, Saint Bernardin de Sienne. La finesse du travail sur l’armure de saint Michel évoque l’influence du peintre flamand Van Eyck, qui aurait séjourné à Valence, haut-lieu de la création artistique de ce temps.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Maître des Florida (école aragonaise) Triptyque Spiridon Vers 1450-1475 peinture à la détrempe et fond d’or sur bois. Ce triptyque fait partie d’un retable plus imposant. Il est attribué à l’un des meilleurs peintres aragonais, le Maître des Florida. À gauche, Saint Michel terrasse le dragon, au centre Marie-Madeleine en majesté sur un trône gothique tient de la main gauche un flacon à parfum. Au-dessus d’elle, une modification du panneau a fait disparaître un Christ en croix dont il ne reste plus que le visage auréolé et le haut de la croix. À droite, Saint Bernardin de Sienne. La finesse du travail sur l’armure de saint Michel évoque l’influence du peintre flamand Van Eyck, qui aurait séjourné à Valence, haut-lieu de la création artistique de ce temps.
216
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Maître d’Albocàsser (école Valencienne)
Sainte Ursule demandée en mariage vers 1400-1420.
Peinture à la détrempe et fond d’or sur bois. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée en 1952 par le musée du Louvre ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires ; MNR (Musées Nationaux Récupération).
Musée Hyacinthe Rigaud.
Maître d’Albocàsser (école Valencienne) Sainte Ursule demandée en mariage vers 1400-1420. Peinture à la détrempe et fond d’or sur bois. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée en 1952 par le musée du Louvre ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires ; MNR (Musées Nationaux Récupération).
217
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Attribué à Juan de Peralta, (actif en Castille vers 1416).
Couronnement de la Vierge vers 1440. 
Peinture à la détrempe et fond d'or sur bois.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Attribué à Juan de Peralta, (actif en Castille vers 1416). Couronnement de la Vierge vers 1440. Peinture à la détrempe et fond d'or sur bois.
218
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Anonyme (école catalane).
Saint Roch et Saint Étienne. 
Diptyque entre 1350 et 1400.
Peinture sur bois. Au revers du diptyque, sont représentés les outils de la confrérie des paysans: le soc de la charrue, la houe et la faucille. Au centre, l'écu catalan.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Anonyme (école catalane). Saint Roch et Saint Étienne. Diptyque entre 1350 et 1400. Peinture sur bois. Au revers du diptyque, sont représentés les outils de la confrérie des paysans: le soc de la charrue, la houe et la faucille. Au centre, l'écu catalan.
219
Musée Htacinthe Rigaud. <br> Le maître de la Loge de Mer
Le royaume de Majorque dure moins d’un siècle (1276-1349) mais inaugure l’apogée de l’expansion catalane ainsi que sa créativité artistique entre le XIIIe et le XVe siècle. Cette expansion économique est synonyme de communication avec les territoires avoisinants (Valence et Aragon) mais également plus lointains, le royaume de Majorque ouvrant de nombreux consulats à Tunis, Alexandrie, Damas, Beyrouth... Le commerce maritime et les circulations qu’il induit, est la source d’un profond syncrétisme culturel. C’est afin de réglementer ce commerce que Dean Ier d’Aragon crée en 1388 un consulat de mer à Perpignan. En 1397 est construite la première Loge de Mer. Le rez-de-chaussée percé de grandes arcades sert de bourse et le premier étage est occupé par le tribunal de commerce. La Loge devient le bâtiment emblématique d’une ville commerçante tournée vers la Méditerranée et le témoin d’un style gothique flamboyant.
Monument typiquement méditerranéen, créé sur le modèle des barcelonaise et Valencienne, la Loge de Perpignan est représentée dans la prédelle (partie basse) du Retable de la Trinité.
Véritable chef-d’œuvre de la peinture gothique catalane, le Retable de la Trinité synthétise les influences alors à l’œuvre en Catalogne le réalisme des visages, proche du style français, contraste avec l’expressionnisme du Christ souffrant, plus proche d’une veine flamande.
Musée Htacinthe Rigaud.
Le maître de la Loge de Mer Le royaume de Majorque dure moins d’un siècle (1276-1349) mais inaugure l’apogée de l’expansion catalane ainsi que sa créativité artistique entre le XIIIe et le XVe siècle. Cette expansion économique est synonyme de communication avec les territoires avoisinants (Valence et Aragon) mais également plus lointains, le royaume de Majorque ouvrant de nombreux consulats à Tunis, Alexandrie, Damas, Beyrouth... Le commerce maritime et les circulations qu’il induit, est la source d’un profond syncrétisme culturel. C’est afin de réglementer ce commerce que Dean Ier d’Aragon crée en 1388 un consulat de mer à Perpignan. En 1397 est construite la première Loge de Mer. Le rez-de-chaussée percé de grandes arcades sert de bourse et le premier étage est occupé par le tribunal de commerce. La Loge devient le bâtiment emblématique d’une ville commerçante tournée vers la Méditerranée et le témoin d’un style gothique flamboyant. Monument typiquement méditerranéen, créé sur le modèle des barcelonaise et Valencienne, la Loge de Perpignan est représentée dans la prédelle (partie basse) du Retable de la Trinité. Véritable chef-d’œuvre de la peinture gothique catalane, le Retable de la Trinité synthétise les influences alors à l’œuvre en Catalogne le réalisme des visages, proche du style français, contraste avec l’expressionnisme du Christ souffrant, plus proche d’une veine flamande.
220
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Maître de la Loge de Mer.
Retable de la Trinité.
1489.
Peinture à la détrempe et fond d'or sur bois.
Le Retable de la Trinité provient de l'ancienne chapelle de la Loge de Mer de Perpignan II est l'expression de la puissance commerciale de Perpignan qui rivalise alors avec les autres grands ports de la Couronne d’Aragon, comme Barcelone, Majorque et Valence. Sachant que le Consulat de Mer de Perpignan fut créé en 1388, ce n’est peut-être pas le fruit du hasard si l'imposant retable a été peint en 1489, comme le mentionne l’inscription en catalan. Le retable a donc été réalisé durant l'occupation française, mais après que le roi Charles VIII (1483-1498) eut rétabli les coutumes et privilèges traditionnels, assouplissant de ce fait les très dures conditions imposées aux catalans du nord par son prédécesseur, le roi Louis XI (1461-1483). Au centre est représentée la Trinité dans une mandorle éclatante. Tout autour, douze personnages bibliques présentent chacun un phylactère dans lequel est inscrit un précepte extrait des écritures et faisant tous référence à la justice, celle rendue par les consuls de mer alors en charge de résoudre les conflits dans leur juridiction de commerce. Sur la prédelle est représentée une Loge évoquant la Loge de Mer de Perpignan. De la même façon, la ville portuaire peut évoquer Collioure, malgré l’aspect nordique et peu méditerranéen des bâtiments.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Maître de la Loge de Mer. Retable de la Trinité. 1489. Peinture à la détrempe et fond d'or sur bois. Le Retable de la Trinité provient de l'ancienne chapelle de la Loge de Mer de Perpignan II est l'expression de la puissance commerciale de Perpignan qui rivalise alors avec les autres grands ports de la Couronne d’Aragon, comme Barcelone, Majorque et Valence. Sachant que le Consulat de Mer de Perpignan fut créé en 1388, ce n’est peut-être pas le fruit du hasard si l'imposant retable a été peint en 1489, comme le mentionne l’inscription en catalan. Le retable a donc été réalisé durant l'occupation française, mais après que le roi Charles VIII (1483-1498) eut rétabli les coutumes et privilèges traditionnels, assouplissant de ce fait les très dures conditions imposées aux catalans du nord par son prédécesseur, le roi Louis XI (1461-1483). Au centre est représentée la Trinité dans une mandorle éclatante. Tout autour, douze personnages bibliques présentent chacun un phylactère dans lequel est inscrit un précepte extrait des écritures et faisant tous référence à la justice, celle rendue par les consuls de mer alors en charge de résoudre les conflits dans leur juridiction de commerce. Sur la prédelle est représentée une Loge évoquant la Loge de Mer de Perpignan. De la même façon, la ville portuaire peut évoquer Collioure, malgré l’aspect nordique et peu méditerranéen des bâtiments.
221
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Anonyme
(école d'Antoine Peytavi)
Diptyque de voyage en forme de livre 1580.
Technique mixte sur bois dépôt.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Anonyme (école d'Antoine Peytavi) Diptyque de voyage en forme de livre 1580. Technique mixte sur bois dépôt.
222
Musée Htacinthe Rigaud. <br> Retables gothiques. 
Églises, couvents et chapelles construites durant la période gothique servent d’écrin aux retables en bois sculptés polychromes. Nombreux seront détruits ou démembrés durant la période baroque afin de céder leur place à de grands retables en bois doré où s’expriment le mouvement et le chatoiement d’un style né dans le sillage de la Contre-Réforme catholique. En effet, à partir de la tenue du concile de Trente (1545-1563), l’Église catholique répond aux thèses défendues par la réforme protestante en réaffirmant l’autorité de la Bible et en appelant au développement du culte des saints.
Vaste architecture positionnée derrière le maître autel, le retable raconte la vie des saints, de leur martyr à leur béatification, à des fins d’enseignement et d’éducation. Le décor se déploie sur un ensemble de panneaux peints compartimentés : au centre la figure emblématique du saint et sur les côtés les scènes narratives, séparées par des colonnettes ou des moulures.
Le sommet est souvent consacré à la crucifixion.
Fragments d’histoire souvent arrachés à des ensembles plus vastes, les œuvres conservées au musée, datés pour la plupart du XVe siècle, sont de brillants exemples des écoles Valenciennes, aragonaises et catalanes où ^truculence des visages le dispute à la puissance narrative.
Musée Htacinthe Rigaud.
Retables gothiques. Églises, couvents et chapelles construites durant la période gothique servent d’écrin aux retables en bois sculptés polychromes. Nombreux seront détruits ou démembrés durant la période baroque afin de céder leur place à de grands retables en bois doré où s’expriment le mouvement et le chatoiement d’un style né dans le sillage de la Contre-Réforme catholique. En effet, à partir de la tenue du concile de Trente (1545-1563), l’Église catholique répond aux thèses défendues par la réforme protestante en réaffirmant l’autorité de la Bible et en appelant au développement du culte des saints. Vaste architecture positionnée derrière le maître autel, le retable raconte la vie des saints, de leur martyr à leur béatification, à des fins d’enseignement et d’éducation. Le décor se déploie sur un ensemble de panneaux peints compartimentés : au centre la figure emblématique du saint et sur les côtés les scènes narratives, séparées par des colonnettes ou des moulures. Le sommet est souvent consacré à la crucifixion. Fragments d’histoire souvent arrachés à des ensembles plus vastes, les œuvres conservées au musée, datés pour la plupart du XVe siècle, sont de brillants exemples des écoles Valenciennes, aragonaises et catalanes où ^truculence des visages le dispute à la puissance narrative.
223
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Anonyme (école catalane)
Saint Pierre, saint Vincent Ferrier et saint Jacques
Couvent des dominicains, Perpignan.
Vers fin XVIe - début XVIIe huile sur bois.
Cette œuvre, probablement réalisée par un atelier perpignanais, se trouvait au couvent des Dominicains à Perpignan. Le personnage central serait Saint Vincent Ferrier. Tenant la croix du Christ, il porte les instruments de la Passion: clous, tenaille, lance... Vincent Ferrier (1350-1419) est né à Valence. Prêcheur dominicain renommé, il serait venu à Perpignan en 1408 puis fin 1415 et serait à l’origine de la confrérie de la Sanch. Cette confrérie, instituée en octobre 1416 pour commémorer la passion du Christ et accompagner les condamnés à mort, est encore active de nos jours.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Anonyme (école catalane) Saint Pierre, saint Vincent Ferrier et saint Jacques Couvent des dominicains, Perpignan. Vers fin XVIe - début XVIIe huile sur bois. Cette œuvre, probablement réalisée par un atelier perpignanais, se trouvait au couvent des Dominicains à Perpignan. Le personnage central serait Saint Vincent Ferrier. Tenant la croix du Christ, il porte les instruments de la Passion: clous, tenaille, lance... Vincent Ferrier (1350-1419) est né à Valence. Prêcheur dominicain renommé, il serait venu à Perpignan en 1408 puis fin 1415 et serait à l’origine de la confrérie de la Sanch. Cette confrérie, instituée en octobre 1416 pour commémorer la passion du Christ et accompagner les condamnés à mort, est encore active de nos jours.
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