Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Le Relief
1897-1898
Céramique émaillée
Les jaunes et les verts sont un emprunt à la céramique catalane populaire et domestique. L’aspect renaissant des anges contraste avec l'archaïsme de la composition frontale, et nous rappelle que Maillol, au raffinement des grands artistes de la Renaissance ou de l'art hellénistique, a toujours préféré les primitifs, qu’ils soient grecs ou italiens.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Le Relief 1897-1898 Céramique émaillée Les jaunes et les verts sont un emprunt à la céramique catalane populaire et domestique. L’aspect renaissant des anges contraste avec l'archaïsme de la composition frontale, et nous rappelle que Maillol, au raffinement des grands artistes de la Renaissance ou de l'art hellénistique, a toujours préféré les primitifs, qu’ils soient grecs ou italiens.
253
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Gustave Violet
(Thuir, 1873 — Perpignan, 1952)
Catalane aux cruches, 1911
Terre cuite patinée
Violet aime à représenter les petites gens de son pays.
Ici, une catalane, la jupe simplement ramenée sur les hanches, revient de la fontaine. L'immobilité solide l de ce corps raidi par la pesanteur des deux cruches emplies d'eau, le visage impassible encadré par le foulard qui tombe sur la nuque incarnent le difficile chemin emprunté par Violet: chercher dans ses racines et sa province des figures universelles.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Gustave Violet (Thuir, 1873 — Perpignan, 1952) Catalane aux cruches, 1911 Terre cuite patinée Violet aime à représenter les petites gens de son pays. Ici, une catalane, la jupe simplement ramenée sur les hanches, revient de la fontaine. L'immobilité solide l de ce corps raidi par la pesanteur des deux cruches emplies d'eau, le visage impassible encadré par le foulard qui tombe sur la nuque incarnent le difficile chemin emprunté par Violet: chercher dans ses racines et sa province des figures universelles.
254
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Baigneuse drapée, premier état.r
1921
Bronze Emile Godard.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Baigneuse drapée, premier état.r 1921 Bronze Emile Godard.
255
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Maillol, la sculpture réinventée
Après avoir cherché dans la peinture, la tapisserie et la céramique de quoi satisfaire sa quête d’harmonie et de synthèse, Aristide Maillot découvre la sculpture à l’aube du XXe siècle. Le marchand Ambroise Vollard organise sa première exposition de terres cuites en 1902, le confortant dans cette voie qui sera désormais la sienne.
Cette découverte personnelle marque un tournant dans l’histoire de la sculpture. En effet, si le génie d’Auguste Rodin écrase de tout son poids le siècle finissant, la présentation de La Méditerranée en 1905 au Salon d’automne ouvre de nouvelles perspectives pour toute une génération de sculpteurs désireux de rompre avec les excès d’un art qui avait renoncé à la construction au profit d’émotions excessives et de sentiments violents. Tout comme Paul Cézanne en peinture et Claude Debussy en musique, Aristide Maillol propose en silence de revenir à la forme : simple, lourde, pure.
Le corps féminin devient son sujet de prédilection. Il en explore les possibilités plastiques, à la recherche de la forme parfaite, débarrassée de toute tentation anecdotique. Frontalité des corps, immobilité des gestes et impassibilité des visages caractérisent un art qui, bien que profondément classique, ouvre la modernité et annonce la sculpture abstraite des années 1930.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Maillol, la sculpture réinventée Après avoir cherché dans la peinture, la tapisserie et la céramique de quoi satisfaire sa quête d’harmonie et de synthèse, Aristide Maillot découvre la sculpture à l’aube du XXe siècle. Le marchand Ambroise Vollard organise sa première exposition de terres cuites en 1902, le confortant dans cette voie qui sera désormais la sienne. Cette découverte personnelle marque un tournant dans l’histoire de la sculpture. En effet, si le génie d’Auguste Rodin écrase de tout son poids le siècle finissant, la présentation de La Méditerranée en 1905 au Salon d’automne ouvre de nouvelles perspectives pour toute une génération de sculpteurs désireux de rompre avec les excès d’un art qui avait renoncé à la construction au profit d’émotions excessives et de sentiments violents. Tout comme Paul Cézanne en peinture et Claude Debussy en musique, Aristide Maillol propose en silence de revenir à la forme : simple, lourde, pure. Le corps féminin devient son sujet de prédilection. Il en explore les possibilités plastiques, à la recherche de la forme parfaite, débarrassée de toute tentation anecdotique. Frontalité des corps, immobilité des gestes et impassibilité des visages caractérisent un art qui, bien que profondément classique, ouvre la modernité et annonce la sculpture abstraite des années 1930.
256
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Le Désir
1907
Bronze
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Le Désir 1907 Bronze
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Profil de femme
Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Profil de femme Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Jeune fille de profil
1896
Huile sur toile
Proche des artistes nabis, influencé par les estampes japonaises, Maillol cherche à synthétiser la forme: ce profil de jeune fille se pose sur un fond irisé évoquant la technique pointilliste. L’absence de volume et de perspective affirment le caractère décoratif de sa peinture.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Jeune fille de profil 1896 Huile sur toile Proche des artistes nabis, influencé par les estampes japonaises, Maillol cherche à synthétiser la forme: ce profil de jeune fille se pose sur un fond irisé évoquant la technique pointilliste. L’absence de volume et de perspective affirment le caractère décoratif de sa peinture.
259
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Violet, Maillol, les arts décoratifs
Au début du XXe siècle, la redécouverte par la Catalogne de ses racines culturelles donne naissance à un mouvement à la fois artistique et politique appelé noucentisme, littéralement nouveau siècle. Le terme est créé en 1906 par Eugenio d’Ors, philosophe et théoricien du mouvement. Au modernisme, dont l’esthétique venue d’Europe du Nord clôt le XIXe siècle, le noucentisme oppose la Méditerranée comme berceau d’un art fait de mesure et d’équilibre. En marge d’un noucentisme barcelonais plus urbain et intellectuel, Gustave Violet mais également Louis Bausil, Étienne Terrus, Émile Gaudissard développent dès le début du XXe siècle une esthétique de « retour à la terre » : cueilleuses, pêcheurs et paysans se déploient sur des vases, jarres et pichets aux formes traditionnelles, motifs allégoriques et intemporels ornent céramiques communes, monuments sculptés et frises architectoniques.
À Prades, en Confient, Gustave Violet édifie autour d’une chapelle un atelier consacré à la céramique, Sont Marti, appelé à devenir un centre actif perpétuant la tradition des arts du feu en Roussillon.
Aristide Maillol, dans son atelier de Villeneuve-Saint-Georges en région parisienne mais également en Confient, cuit des pièces décoratives à l’inspiration archaïsante pour ses premiers mécènes, parmi lesquels la famille Bardou.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Violet, Maillol, les arts décoratifs Au début du XXe siècle, la redécouverte par la Catalogne de ses racines culturelles donne naissance à un mouvement à la fois artistique et politique appelé noucentisme, littéralement nouveau siècle. Le terme est créé en 1906 par Eugenio d’Ors, philosophe et théoricien du mouvement. Au modernisme, dont l’esthétique venue d’Europe du Nord clôt le XIXe siècle, le noucentisme oppose la Méditerranée comme berceau d’un art fait de mesure et d’équilibre. En marge d’un noucentisme barcelonais plus urbain et intellectuel, Gustave Violet mais également Louis Bausil, Étienne Terrus, Émile Gaudissard développent dès le début du XXe siècle une esthétique de « retour à la terre » : cueilleuses, pêcheurs et paysans se déploient sur des vases, jarres et pichets aux formes traditionnelles, motifs allégoriques et intemporels ornent céramiques communes, monuments sculptés et frises architectoniques. À Prades, en Confient, Gustave Violet édifie autour d’une chapelle un atelier consacré à la céramique, Sont Marti, appelé à devenir un centre actif perpétuant la tradition des arts du feu en Roussillon. Aristide Maillol, dans son atelier de Villeneuve-Saint-Georges en région parisienne mais également en Confient, cuit des pièces décoratives à l’inspiration archaïsante pour ses premiers mécènes, parmi lesquels la famille Bardou.
260
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Aristide Maillol
(Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
Torse du printemps entre 1911 et 1912
Bronze Émile Godard
Musée Hyacinthe Rigaud.
Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944) Torse du printemps entre 1911 et 1912 Bronze Émile Godard
261
Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Raoul Dufy
(Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953)
Le Jardin abandonné
Vers 1945
Huile sur folio
Musée Hyacinthe Rigaud.
Raoul Dufy (Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953) Le Jardin abandonné Vers 1945 Huile sur folio
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Raoul Dufy
(Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953)
Étude pour « le Dimanche »
Avant 1943
Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Raoul Dufy (Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953) Étude pour « le Dimanche » Avant 1943 Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Raoul Dufy
(Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953)
Musiciens à la campagne
1948-1949
Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Raoul Dufy (Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953) Musiciens à la campagne 1948-1949 Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Raoul Dufy
(Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953)
Arlequins rouge et blanc
Entre 1945 et 1946
Musée Hyacinthe Rigaud.
Raoul Dufy (Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953) Arlequins rouge et blanc Entre 1945 et 1946
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Raoul Dufy
(Le Havre, i®77 - Forcalquier, 1953)
L'Orchestre
1948
Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Raoul Dufy (Le Havre, i®77 - Forcalquier, 1953) L'Orchestre 1948 Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Raoul Dufy
(Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953)
Composition d’après Tintoret
vers 1945
Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Raoul Dufy (Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953) Composition d’après Tintoret vers 1945 Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Dufy, l’atelier perpignanais
Fuyant Nice lorsque l’Italie déclare la guerre à la France en 1940, Raoul Dufy trouve à Perpignan un havre à l’écart du fracas de la Seconde Guerre mondiale car encore en France libre. Le climat réputé clément attire l’artiste qui souffre de polyarthrite. Le docteur Nicolau le soigne et le loge rue Jeanne d’Arc, son premier atelier perpignanais.
À Perpignan, il se lie d’amitié avec le violoncelliste Pau Casais, l’écrivain Ludovic Massé et fréquente les salons bourgeois de la ville, dont celui des Lazerme, devenu depuis le musée d’art Hyacinthe Rigaud.
En 1946, il loue à la famille Sauvy un second atelier donnant sur la place Arago. Depuis ce lieu baigné de lumière il saisit la vie de fête et de musique qui anime alors la place: cobla catalane, sardane, carnaval, concert animent le quotidien d’un artiste de plus en plus affaibli par la maladie.
Malgré le handicap dont il souffre, le trait court sur la toile ou le papier avec une rare vivacité. La couleur, appliquée en larges aplats, dit le bonheur de vivre et la joie.
Si 1'Atelier à Perpignan incarne cet univers de quiétude et de gaieté, le Cargo noir nous rappelle que l’aspect solaire et joyeux de son œuvre reste
Musée Hyacinthe Rigaud.
Dufy, l’atelier perpignanais Fuyant Nice lorsque l’Italie déclare la guerre à la France en 1940, Raoul Dufy trouve à Perpignan un havre à l’écart du fracas de la Seconde Guerre mondiale car encore en France libre. Le climat réputé clément attire l’artiste qui souffre de polyarthrite. Le docteur Nicolau le soigne et le loge rue Jeanne d’Arc, son premier atelier perpignanais. À Perpignan, il se lie d’amitié avec le violoncelliste Pau Casais, l’écrivain Ludovic Massé et fréquente les salons bourgeois de la ville, dont celui des Lazerme, devenu depuis le musée d’art Hyacinthe Rigaud. En 1946, il loue à la famille Sauvy un second atelier donnant sur la place Arago. Depuis ce lieu baigné de lumière il saisit la vie de fête et de musique qui anime alors la place: cobla catalane, sardane, carnaval, concert animent le quotidien d’un artiste de plus en plus affaibli par la maladie. Malgré le handicap dont il souffre, le trait court sur la toile ou le papier avec une rare vivacité. La couleur, appliquée en larges aplats, dit le bonheur de vivre et la joie. Si 1'Atelier à Perpignan incarne cet univers de quiétude et de gaieté, le Cargo noir nous rappelle que l’aspect solaire et joyeux de son œuvre reste
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Jean Lurcat
(Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966)
Cadix
1924 Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Jean Lurcat (Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966) Cadix 1924 Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Jean Lurçat
(Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966) 
Grand plat marron ou la sirène
Musée Hyacinthe Rigaud.
Jean Lurçat (Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966) Grand plat marron ou la sirène
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Jean Lurcat
(Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966)
Le feu
1937 Huile sur toile
Musée Hyacinthe Rigaud.
Jean Lurcat (Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966) Le feu 1937 Huile sur toile
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Jean Lurcat
(Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966)
Apollo ou les quatre éléments
1961
tapisserie, atelier Picaud, Aubusson
Le thème des quatre Éléments est cher à Lurçat car il permet une représentation poétique et philosophique de l’Univers. Il en offre une interprétation particulière dans laquelle les Règnes s’interpénètrent. Ainsi, le Soleil d’où naît toute vie se trouve-t-il pourvu de rayons feuillus. À l’intérieur de l’astre, toute une végétation se déploie à côté d’une face lunaire qui porte des traits humains comme le petit soleil qui surmonte le grand astre. Tout est dans tout et l’univers prend sens par l’humanité. Lurçat utilise un fond noir qui évoque à l’infini des espaces intersidéraux et fait ressortir de façon spectaculaire les couleurs vives de la composition.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Jean Lurcat (Bruyères, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966) Apollo ou les quatre éléments 1961 tapisserie, atelier Picaud, Aubusson Le thème des quatre Éléments est cher à Lurçat car il permet une représentation poétique et philosophique de l’Univers. Il en offre une interprétation particulière dans laquelle les Règnes s’interpénètrent. Ainsi, le Soleil d’où naît toute vie se trouve-t-il pourvu de rayons feuillus. À l’intérieur de l’astre, toute une végétation se déploie à côté d’une face lunaire qui porte des traits humains comme le petit soleil qui surmonte le grand astre. Tout est dans tout et l’univers prend sens par l’humanité. Lurçat utilise un fond noir qui évoque à l’infini des espaces intersidéraux et fait ressortir de façon spectaculaire les couleurs vives de la composition.
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Musée Hyacinthe Rigaud. <br> Gabriel Faraill
(Saint-Marsal, 1837 - Paris, 1892)
Hyacinthe Rigaud
Vers 1889
Plâtre de fonte patiné
Cette statue fut érigée sur la Promenade dans le cadre de l’Exposition de Perpignan de 1890, avant son installation définitive sur la place Rigaud.
La statue en bronze fut fondue en 1942, pendant l’occupation de Perpignan, et remplacée en 1959 par une création de Roger Maureso, encore visible de nos jours.
La facture académique de l’œuvre donne toute sa prestance au peintre. Le vêtement, la fierté de la pose, l’assurance de l’attitude dressent le portrait d’un peintre à la cour du roi de France.
Musée Hyacinthe Rigaud.
Gabriel Faraill (Saint-Marsal, 1837 - Paris, 1892) Hyacinthe Rigaud Vers 1889 Plâtre de fonte patiné Cette statue fut érigée sur la Promenade dans le cadre de l’Exposition de Perpignan de 1890, avant son installation définitive sur la place Rigaud. La statue en bronze fut fondue en 1942, pendant l’occupation de Perpignan, et remplacée en 1959 par une création de Roger Maureso, encore visible de nos jours. La facture académique de l’œuvre donne toute sa prestance au peintre. Le vêtement, la fierté de la pose, l’assurance de l’attitude dressent le portrait d’un peintre à la cour du roi de France.
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