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Le château de Castries.
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Le château de Castries.
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Le château de Castries.
Le parc est composé d’un ensemble de terrasses ornées de parterres à la française et de bassins.
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Le château de Castries.
Le parc est composé d’un ensemble de terrasses ornées de parterres à la française et de bassins.
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Le château de Castries.
Bâtiment de l'orangerie.
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Le château de Castries.
Au dessus de l'orangerie, la chambre de la reine Marie-Amélie du Portugal.
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Le château de Castries.
Depuis les terrasses, la vue s’étend sur le littoral, jusqu’à la mer et domine en contre bas l’autre partie du parc s’organisant autour d’un miroir d’eau à partir duquel rayonnent des allées bordées de grands platanes. L’allée principale offre une grande perspective vers l’abbaye de St Génies des Mourgues.
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Le château de Castries.
Emplacement du labyrinthe en buis décimé par un insecte.
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Le château de Castries.
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Le couvent et l'église des vistandines.
L'ordre des visitandines fut fondé par saint François de Sales en 1610. Le nom trouve son origine dans le fait que les premières soeurs avaient pour vocation de visiter les malades. On doit, en grande partie, à l'évêque Pierre de Fenouillet l'installation des Visitandines à Montpellier. Ce prélat, ancien chanoine de la cathédrale de Genève et ami de saint François de Sales, demanda à la mère Jeanne de Chantal, supérieure du couvent d'Annecy, de lui envoyer un groupe de religieuses, dans le but de fonder un établissement à Montpellier. Effectivement, en 1631, six religieuses d'Annecy vinrent s'installer à Montpellier, provisoirement dans une maison qui avait été louée à cet effet et où leur clôture fut solemnellement prononcée. En 1632 la permission d'édifier un couvent dans la ville leur était officiellement donnée. En même temps plusieurs immeubles, maisons et jardins, furent acquis près de la porte de la Blanquerie, contre les murs de la ville. Un couvent y fut très rapidement construit et, au mois de juin 1636, eut lieu, très solemnellement, le transfert et l'installation des religieuses dans leur nouvelle demeure. Au XVIIIe s., la crise du jansénisme ne fut pas sans créer d'importants remous au sein des Visitandines de Montpellier, qui se montrèrent longtemps hostiles à leur évêque Monseigneur de Colbert, lui même favorable au jansénisme. Inversement, l'action de Monseigneur Berger de Charancy, évêque ultramontain, favorisa les Visitandines au détriment des Ursulines, leurs voisines. Alors que ces dernières, fidèles au jansénisme, se voyaient interdites de recruter des pensionnaires et finalement même des novices, les Visitandines devaient agrandir leur couvent pour en accueillir.
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La chapelle de la Visitation.
A la Révolution, le 25 septembre 1792, ordre fut donné aux religieuses de quitter leur couvent. L'église fut transformée en magasin à sel, le monastère devint prison, puis hôpital militaire. Les bâtiments furent tout de même sauvés de la destruction et, à la Restauration finalement rachetés, réparés et réoccupés par les Visitandines. Aujourd'hui, rebaptisée la Nef, c'est désormais un lieu phare de l’artisanat d’art.
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La chapelle de la Visitation.
L'édifice a été décidé en 1631 par l'évêque Pierre de Fenouillet, selon un modèle établi par les religieuses originaires de la maison d'Annecy, et bâti de 1633 à 1698. Les instructions reprenaient la tradition médiévale du cloître à quatre galeries. L'église, achevée en 1651, se compose d'une nef unique à trois travées rectangulaires, et d'un choeur carré de même largeur. l'architecte est Jean Bonnassier.
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La chapelle de la Visitation.
La coquille de cette niche est la "signature" de Bonnassier.
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L'agora de Montpellier.
Ce pénitencier est édifié en continuité du couvent des Ursulines, dont la construction s’est étalée de 1647 à 1785. Par décision du Ministère de l’Intérieur en date du 16 pluviôse de l’an IV, le principe de son édification est arrêté. Toutefois, sa réalisation ne verra le jour qu’après la publication du décret impérial du 15 janvier 1804. Les travaux d’appropriation sont confiés à l’ingénieur des travaux publics Louis Roussel. La partie la plus remarquable de cette entreprise concerne l’édification de la rotonde en pierre de Castries. Sa construction fut réalisée en 1810. L'architecte de cette rotonde est Charles Abric également auteur du Palais de Justice. Elle est construite sur les jardins du couvent. Le plan original de la rotonde dérive sans doute des projets de prisons circulaires établis dans les vingt dernières années du 18e siècle.
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L'agora de Montpellier.
Les tours rondes abritent les latrines. Elles sont encadrées par les fenestrons des cellules. Il y avait 17 cellules par étage, chacune contenant 10 prisonniers. Ces locaux accueillirent jusqu’à 500 prisonnières au 19 éme siècle. Avant 1825 cette maison d’arrêt groupait les condamnés des 2 sexes, mais dès cette époque les hommes furent transférés à Nîmes. En 1831 la prison reçut les prisonnières de la Maison Centrale d’Embrun dans les Alpes du Sud. Les détenus étaient employés à la fabrication des mouchoirs, des percales, des bretelles, des bas et des bonnets. Cette prison fut transférée à Rennes en 1934, l’armée restant propriétaire des lieux jusqu’en 1988.
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L'agora de Montpellier.
L'entrée fait partie du couvent d'avant la révolution.
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L'agora de Montpellier.
L'ancienne chapelle, qui est maintenant la salle Béjart.
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L'agora de Montpellier.
Aile ouest, à gauche, et aile nord.
Dix ans après l’arrivée des Visitandines, Monseigneur Pierre de Fenouillet, Evêque de Montpellier, fait appeler les Ursulines de la Présentation Notre-Dame. Six religieuses de l’Ordre de Sainte Ursule quittent leur couvent de Pézenas pour fonder celui de Montpellier le 17 avril 1641 dans l’ancien couvent de Saint-Gilles. Les Ursulines sont des religieuses vouées à l’éducation des filles pauvres de Montpellier. Le couvent tel qu’il se présente encore aujourd’hui est construit à partir de 1654 par Jean Bonnassier.
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L'agora de Montpellier.
Aile nord. Les deux tours de 1830 sont bâties sur les fortifications médiévales.
Le plan se présente alors sous la forme d’un très grand bâtiment carré. Autour du cloître central se développent trois corps de bâtiments qui abritent une chapelle, des cellules ainsi que des salles de classe. Vers 1647, début des travaux menés sur le couvent. Après une interruption, les travaux sont repris en 1660 par l’architecte Jean Bonnassier, jusqu’en 1682. De cette période datent les ailes nord et ouest ainsi qu’une partie de l’élévation de l’aile sud. De 1785 à 1789, l’ingénieur Louis Roussel s’attache à la reconstruction et à la décoration de la chapelle ainsi qu’au remodelage de l’aile sud transformée en infirmerie.
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L'agora de Montpellier.
Aile est, à droite. C'est l'ancienne prison des femmes. Les lattes en bois sont en cèdre rouge.
En avril 1790, l’édifice est déclaré « bien national » et est propriété de l’Etat. Le 15 janvier 1804, l’établissement devient prison et est affecté «aux condamnées à la gêne, à la détention et aux condamnées correctionnelles de sept départements» : Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales. Un décret impérial prescrit les travaux d’appropriation qui sont confiés à l’ingénieur des travaux publics Roussel. La partie la plus remarquable de cette entreprise concerne l’édification de la rotonde en pierre de Castries. Sa construction fut réalisée en 1810.
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L'agora de Montpellier.
Aile sud.
En 1810, le bâtiment devient une Maison centrale de détention pour femmes. En 1828, le Directeur de l’époque propose au Préfet de nommer trois religieuses, les Sœurs de Saint-Joseph. Il faut attendre 1840 pour voir l’institution passer un traité avec la Communauté de Marie-Joseph qui a pour particularité la consécration au service des prisons. En 1859, dix-sept sœurs sont employées dans l’organisme. Seule, la généralisation du travaiil obligatoire des détenues, à la fin du siècle, infléchira sensiblement le désordre constaté. L’influence religieuse est importante à l’intérieur de l’établissement, et se signale par la prépondérance et le prosélitisme incontestés de la religion catholique. En 1851, le Directeur s’inquiète du projet de conversion de détenues protestantes. En 1852, la demande du commissaire israélite de Marseille qu’un négociant juif de Montpellier vienne donner l’instruction est rejetée. C’est sous la IIIème République que s’instaure la présence hebdomadaire du clergé des trois principales religions de France.
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L'agora de Montpellier.
Aile sud. De 1785 à 1789, l’ingénieur Louis Roussel s’attache à la reconstruction et à la décoration de la chapelle ainsi qu’au remodelage de l’aile sud transformée en infirmerie.
Le 28 juin 1934, le gouvernement décide la suppression de la Maison centrale de Montpellier qui devient en 1935 immeuble militaire sous le nom de Caserne Grossetti. La Gestapo allemande y installera un centre d’interrogatoire des résistants. Dirigé depuis 1994 par Mathilde Monnier, la création de ce Centre chorégraphique concrétise les souhaits du chorégraphe Dominique Bagouet, qui fut avant sa disparition, à la tête de ce Centre un élément majeur de son développement. Il en a défini avec précision les grandes lignes qui seront affinées avec une jeune équipe d’architectes, Florence Lipsky et Pascal Rollet. 1997 : la restauration d’une première partie du bâtiment est achevée : le Centre chorégraphique national de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier jusqu'à 2013, s’y installe. En avril 2001, Montpellier Danse s’installe dans la troisième aile du couvent des Ursulines. Le bâtiment est alors baptisé : «Agora, Cité internationale de la danse ». 2010 : l’ensemble du bâtiment est achevé d’être restauré : l’Agora, cité internationale de la danse voit le jour, un lieu entièrement dédié à la danse et réunissant tous les aspects du travail chorégraphique : la création, la diffusion, l’accueil du public, l’accueil d’artistes en résidence, les hébergements...
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L'agora de Montpellier.
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L'agora de Montpellier.
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L'agora de Montpellier.
On retrouve la niche, "signature" de Bonnassier.
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