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Le château de Castries.
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Le château de Castries.
L'abreuvoir.
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Le château de Castries.
En 1495, la famille de La Croix achète la baronnie de Castries à Jean de Pierre de Pierrefort. Vers 1520, l'ancien château fort est rasé et reconstruit sur les bases du château actuel, dont l'histoire pendant cinq siècles va être étroitement liée à celle du village. Suivirent des années de paix fragile et de guerres brutales jusqu'à l'année terrible de 1622 où le duc de Rohan, chef des Églises réformées ordonne la démolition des murailles et le comblement des fossés, pour mieux défendre Montpellier, place de sûreté protestante, dont les troupes de Louis XIII s'approchaient. Dans son état actuel, le château remonte à 1645. Le principal maître d'œuvre en est Jean Bonnassier, mentionné sur le chantier en 1663 et 1664. L'édifice aurait dû se composer de trois corps en U sur cour, mais seuls deux corps furent construits. L'ordonnance des façades applique le modèle usuel de Montpellier, avec un alignement mécanique de percements dans les limites des doubles cordons d'étage. L'ensemble est cantonné de grands pavillons carrés dont deux coiffés de toits à brisis et terrasson. Ces toits ont presque tous été détruits dès le début du 18e siècle.
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Le château de Castries.
C'est en 1646 que René Gaspard de la Croix, après avoir obtenu du roi Louis XIV l'érection de la baronnie en marquisat, fit commencer les travaux de construction du château actuel. Celui-ci fut commencé à partir de 1660 par l'aile Ouest, puis plus tard terminé par l'Aile Nord. Quant à l'aile Est, que le duc de Rohan avait soit disant brûlé en 1622, elle ne fut en réalité jamais construite, mais simplement suggérée par des arcades. Au milieu du XVIIle s., Charles Eugène Gabriel de Lacroix, maréchal de camp, eut la velléité de procéder à la construction de l'aile manquante. Le projet, dû à Jean Antoine Giral et comportant un quatrième pavillon couvert d'un toit à brisis et terrasson, n'eut pas de suite. Plus tard, au XIXème siècle il y eut des travaux de reprise et de transformation du château pour en améliorer l'esthétique et le confort. René Gaspard de la Croix fit également réaliser le parc et le jardin ainsi qu'un aqueduc pour amener l'eau de la source de Fontgrand jusqu'au château.
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Le château de Castries.
Le château sera racheté au XIXe siècle par le second duc de Castries qui lui redonnera sa splendeur d'antan. A la fin du XIXè siècle, le château cessa d'être la propriété de la famille de Castries. De 1883 à 1936 il passe en effet entre les mains du vicomte d'Harcourt. En 1936, après rétrocession de leur château, le duc et la duchesse René de Castries entreprirent alors une 3ème restauration, tendant à gommer certaines erreurs de leurs prédécesseurs. Ils en profitèrent pour redessiner les terrasses d'après les plans retrouvés aux Archives Nationales et pour redonner à la cour d'honneur son ordonnance primitive. Dans le même temps, ils essayèrent de reconstituer le mobilier manquant. En 1985, à la mort du dernier duc de Castries, le château est légué à l'Académie Française et deviendra ensuite propriété de la Région. En septembre 2013, le « château phare » de la région a été acheté par la Ville de Castries. L’ensemble a été élaboré en pierre locale.
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Le château de Castries.
Il comporte deux corps de logis en équerre (un troisième aurait dû terminer le U entourant la cour mais n'a pas été construit). Ces logis sont cantonnés de trois pavillons carrés coiffés de toits à brisis récemment restitués, couverts de tuiles vernissées.
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Le château de Castries.
Au XIXe siècle, Edmond-Eugène-Philippe-Hercule de La Croix (1787-1866) parvient à racheter une partie du domaine. Le corps principal du château est modifié : réduction des fenêtres, ajout d’un portique à colonnes, surélévation du pavillon Nord-Est. Le corps principal de 70 mètres de long, est encadré de 2 tours carrées dont les toitures ont été entièrement restaurées entre 1994 et 1999. Le corps central est flanqué de 2 ailes longues de 50 mètres. Il est précédé d'un portique où s'est niché un buste de Louis XIV.
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Le château de Castries.
Sous un portique dorique, trône un buste de Louis XIV, en marbre de Carrare, attribué à Pierre Puget (sculpteur français né en 1620 et décédé en 1694).
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Buste de Louis XIV.
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Le château de Castries.
L'aile de l'ouest, de style Renaissance, est quasiment intacte ; celle de l'est, dont il ne reste que la façade, ne sert qu'à équilibrer l'ensemble. Au premier étage se trouve la salle des Etats, au second, la chambre de Mac Mahon.
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Le château de Castries.
Les portes du rez-de-chaussée, surmontées par des frontons de style Louis XIII, s'ouvrent à l'est sur les terrasses et le parc.
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Le château de Castries.
L'escalier d'honneur à deux volées,de style Louis XIV, datant de 1656, avec une rampe à balustres, est orné de corbeilles de fruits et fleurs en terre cuite.
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Le château de Castries.
L'escalier d'honneur à deux volées,de style Louis XIV, datant de 1656, avec une rampe à balustres, est orné de corbeilles de fruits et fleurs en terre cuite.
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Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher.
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Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher. Une corbeille de fruits et fleurs en terre cuite.
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L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher.
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Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher. La terrasse aux dauphins.
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Le château de Castries.
Grande salle des États du Languedoc (trente-deux mètres de longueur) dont les murs supportent de beaux portraits de famille.
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Le château de Castries.
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Le château de Castries.
A l'entrée de cette salle se trouve un magnifique poële de faïence de Nuremberg du XIXe, le plus grand conservé en Europe.
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Le château de Castries.
Sous Louis XIV, la famille vient à la Cour et intéresse le duc de Saint-Simon : « Madame de Castries était un quart de femme, une espèce de biscuit manqué ; extrêmement petite, mais bien prise, et aurait passé dans un médiocre anneau ; ni derrière, ni gorge, ni menton ; fort laide, l’air toujours en peine et étonné ; et avec cela une physionomie qui éclatait d’esprit et qui tenait encore plus parole. » René-Gaspard de La Croix (1611-1674) reste la figure du Grand Siècle. Alors que son père a connu la disgrâce pour son soutien au duc de Montmorency, pendant les troubles de la Fronde ; il est promu marquis grâce à ses actions valeureuses lors de la guerre de Trente Ans. Il choisit de rénover le château dans le goût de l’époque : escalier d'honneur de style Louis XIV, grande salle des États du Languedoc… Le marquis fait réaliser un jardin à la française avec un axe central, des rangées d’arbres symétriques, des parterres fleuris et de nombreuses pièces d’eau ; il aurait fait appel à André Le Nôtre qui venait de terminer le parc de Vaux-le-Vicomte.
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Le château de Castries.
René-Gaspard de la Croix, marquis de Castries, par lettres patentes de 1639, baron des états de Languedoc, rétabli dans son droit d'entrée en 1643, chevalier des ordres du roi, gouverneur de Montpellier en 1660, lieutenant général en Languedoc en 1668, gentilhomme ordinaire de la chambre, eut permission du roi de lever deux régiments de son nom ; il avait épousé avant 1638, en premières noces Isabeau Brachet de Pérusse, veuve de François d'Aubusson, comte de la Feuillade ; et en deuxièmes noces en 1644 Elisabeth de Bonzi, sœur du cardinal, archevêque de Narbonne.
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Joseph François de La Croix de Castries, marquis de Castries, baron des Etats du Languedoc. Né le 18 avril 1663, fils de René Gaspard et d'Isabeau de Bonzi. Décédé le 24 juin 1728 - Paris (75). Lieutenant du roi en Languedoc, gouverneur et sénéchal à Montpellier
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Le château de Castries.
Charles-Eugène-Gabriel de La Croix (1727-1800). Il est né le 25 février 1727 à l'Hôtel de Castries à Paris. Orphelin à un an, il fut élevé par son oncle Armand Pierre de Castries, rchevêque d'Albi. Il est gouverneur de Montpellier en 1743 à l'âge de 16 ans. Il participe alors aux guerres de Flandres et d'Allemagne pendant 19 ans. En 1760 il acquiert, à trente-trois ans, une renommée universelle en reportant sur le duc de Brunswick la bataille de Clostercamp. Il fut nommé ministre de la Marine par Louis XVI, en 1780, puis reçoit le bâton de Maréchal de France en 1783. Promoteur de réformes importantes dans la Marine, réformes connues sous le nom de "Code Castries". En 1791 (à la Révolution), il émigre auprès du Prince de Brunswick, qu'il avait combattu 30 ans auparavant et battu à Clostercamp. En 1797, Louis XVIII, émigré à Blankenburg, le nomma Chef de Cabinet. Il meurt le 11 janvier 1801 en exil au château de Wolfenbütel, mis à sa disposition par le duc de Brunswick, qui lui fait élever un monument funéraire.
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Le château de Castries.
Bas-relief évoquant la bataille de Clostercamp. Une réplique se trouve sur la Fontaine des licornes, à Montpellier.
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Le château de Castries.
ARMAND-CHARLES-AUGUSTIN DE LA CROIX DE CASTRIES. Comte de Charlus (1756 - 1842), fils de Charles-Eugène-Gabriel, il est titré Comte de Charlus, héritage de sa grand-mère petite fille de Colbert. Il fait la guerre d'indépendance américaine et se couvre de gloire en assurant la défense de la Virginie aux côtés de Lafayette. A son retour en France en janvier 1814 il sera fait Duc de Castries. Il fut député de la noblesse aux États généraux. Il émigra, et, à son retour en France en 1814 il fut nommé Lieutenant général, Pair de France (1814) duc pair héréditaire (1817), chevalier du Saint-Esprit (1825).
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