Le Var
La batterie de Peyras, Tamaris la station balnéaire de Michel Pacha, Notre-Dame de la Pépiole.
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La batterie de Peyras.
Chemin d'accès.
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La batterie de Peyras.
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La batterie de Peyras.
Surplombant la corniche varoise depuis la fin du 19ème siècle, la batterie de Peyras offre un témoignage spectaculaire de l'évolution des batteries de côte jusqu'à la fin de la 2ème guerre mondiale. C’est le seul exemple de batterie encore armée de ses canons en parfait état de conservation. La batterie fut construite en 1879, à une époque marquée par des tensions franco- anglaise et franco-italienne en Méditerranée. Destinée à battre l'espace compris entre l'isthme des Sablettes et la pleine mer, en croisant ses feux avec ceux de la batterie Saint-Elme, la batterie de Peyras est une "batterie de bombardement" de gros calibre. Son altitude de près de 200 m lui permet en effet de soumettre des vaisseaux ennemis à un tir plongeant, augmentant ainsi son efficacité.
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La batterie de Peyras.
Char et MX13 de la guerre du golfe.
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La batterie de Peyras.
Un oculaire du télémètre.
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La batterie de Peyras.
En 1933, Peyras est transformé en batterie de DCA, avec 4 canons de 90 mm. A partir de 1943, les troupes d'occupation allemandes installent une batterie de Flak (DCA) de 6 canons de 88 mm. Après la libération, la Marine Nationale transforme le site en école de DCA, en y installant les 4 canons allemands de 105 mm qui s'y trouvent encore aujourd'hui. La batterie cesse d'être opérationnelle le 1er juin 1957. Elle constitue une des bases d'opérations du commando TREPEL jusqu'en 1967.
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La batterie de Peyras.
Les quatre alvéoles centraux étaient destinés au logement de la troupe. L'alvéole de droite logeait les sous-officiers, l'alvéole de gauche les officiers. Le personnel en 1880 était de 29 canonniers et 68 auxiliaires. Les alvéoles sont couverts par des voûtes en maçonnerie de 1 mètre d'épaisseur, reposant sur des piédroits de 1,68 m d'épaisseur. En 1906, afin d'améliorer la résistance à l'artillerie modernisée, le dessus de la caserne a reçu un cuirassement en béton de près de 3 m d'épaisseur totale. Les dimensions des alvéoles est de 6 m sur 16 m. Ce sont des zones de vie creusées dans le rocher qui peuvent héberger 40 à 80 personnes.
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La batterie de Peyras.
Poste de commandement de l’île d’Oléron qui était un bâtiment allemand.
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La batterie de Peyras.
En jaune, canon du chasseur F8E « Crusader », intercepteur tous temps de la marine nationale (origine USA). Le Foch fut le dernier porte-avion à embarquer les Crusaders (1999) en service de 1964 a1999 (flottilles 14F et 12F). De 1979 à 1999. La 12F maintient seule ses « Crouze ». Devant, un brin d'arrêt de pont destiné à stopper un avion de 10 tonnes sur 30 mètres. Au fond, le canon de 30 mm d'un Etendard.
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La batterie de Peyras.
Canon de 37 mm dont le fût est lisse. Il était destiné à signaler la cible par un drapeau.
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La batterie de Peyras.
Mine de fond de 1000 kg de TNT avec son ballon qui remontait à 15 m en dessous de la surface pour détecter les mouvements de l’eau occasionnés par le passage d’un navire.
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La batterie de Peyras.
Le magasin à poudre d'origine est complètement enterré sous le terre-plein de la batterie. Son accès se fait par la porte située à gauche de la caserne. Il mesure 16,44 m X 5,60 m. Le faux plafond est destiné à la ventilation.
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La batterie de Peyras.
Mitrailleuse Browning M1919.
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Drapeau de Omar Bradley, premier chef d'État-Major inter-armes des États-Unis du 16 août 1949 au 15 août 1953, et de la DFL.
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Rampe d'accès au terre-plein supérieur.
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La batterie de Peyras.
Les quatre canons en place provenaient de la région de Lorient. Ce sont des canons de Marine de 105 mm, modèle SKC 32, sous coupole blindée. Le poids du tube est de 1706 kg. La tourelle pèse 14 690 kg. Le pointage en site se fait manuellement. La rotation en azimut est motorisée. Elle est possible à la main. La portée maximale de tir est de 15 350 m. En partie haute à l'arrière de la tourelle, on remarque le ventilateur d'extraction des fumées de tir.
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La batterie de Peyras.
La conduite de tir s'effectuait depuis le bâtiment bétonné situé en retrait de la batterie. Il est surmonté d'un télémètre optique de 6,58 m de long, toujours complètement équipé. La détermination de la distance du but se fait par coïncidence angulaire des images perçues dans les oculaires. Les calculs de tir se faisaient dans une salle située au rez-de-chaussée du bâtiment.
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La batterie de Peyras.
Le télémètre.
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Salle située au rez-de-chaussée où se faisaient les calculs de tir.
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PC de tir. Calculateur électromécanique.
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PC de tir.
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