A droite, une colonne romaine recyclée en un vulgaire banc.
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Impasse Entre-Deux.
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« Tu es Petrus », l'Institution des clés, toile cintrée avec son cadre. XIXème siècle.
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A droite, une icône représentant saint Côme et saint Damien, frères martyres sous Dioclétien, patrons des médecins et des chirurgiens. Au centre, l'enfant Jésus Roi de Prague.
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St Pierre, le patron de l'église.
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A droite de la statue de ste Philomène, un fragment est fixé au mur de la chapelle. Il est bien conservé en haut et en bas mais pas sur les côtés et mesure dans son état actuel 52 cm sur 29. Il est en marbre blanc veiné de gris. Deux apôtres debout, vêtus du pallium, regardent vers la gauche. Celui de gauche, imberbe, tient dans sa main gauche, qui sort des deux plis du manteau, le rouleau des Ecritures. Il a perdu son bras droit emporté par la cassure. L'autre regarde dans la même direction, il tient aussi un volumen, cette fois déployé, de la main gauche, et lève la droite en signe d'acclamation. On remarquera l'importance donnée à cette main levée aux doigts rigides. On devine une barbe sur ce visage très usé. Un pli du pallium long, courbe, en relief marqué, traverse la poitrine des deux hommes comme une écharpe, tandis que les plis tombants de la draperie sont esquissés à grands traits. Ces deux apôtres acclament une représentation - Jésus, la Croix ou une Orante - placée devant eux.
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Un autre fragment, également inédit, est conservé sur trois côtés mais reste cassé sur le côté gauche. La hauteur, complète, est de 57 cm, p longueur de 37 cm. Un trou carré à droite permettait la manutention. Une bordure de 4 cm en haut, de 3 cm en bas et à droite, limitait le décor formé d'imbrications d'écaillés de 9 cm sur 7,5 cm réparties sur neuf rangs de haut en bas. Ces fragments faisaient partie du même coffre. On l’admettra si l’on en juge par la teinte grise et blanche du marbre et par l’épaisseur des strates sensiblement correspondantes.
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LE CHATEAU DE CORNILLON AU XIVème SIECLE C'est l'époque des Papes d'Avignon Leur présence dans la région attire beaucoup de monde. Pierre Roger de Beaufort est élu pape sous le nom de Clément VI en 1342. A son époque Guillaume de Beaufort, frère du pape Clément VI, achète la seigneurie de CORNILLON. A son décès, en 1380, le château de Comillon comprenait quarante pièces, deux chapelles et une tour donjon de 6 niveaux. L'inventaire de ses biens, établi le 4 mars 1380, révèle de fabuleuses richesses. C'est le fils de Guillaume de Beaufort, Pierre Roger de Beaufort né en Corrèze en 1329, fait cardinal par son oncle en 1346, à 17 ans, qui est élu pape en 1370 sous le nom de Grégoire XI. Il mettra fin à l'exil de la papauté en regagnant Rome en 1377. Il y mourra en 1378. La prospérité de Cornillon au XIVème siècle est donc étroitement liée à l’histoire des papes d'Avignon.
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LE CHATEAU MEDIEVAL: Des 40 pièces il ne reste aujourd'hui que la partie basse du donjon (aujourd'hui propriété privée) une partie des remparts ainsi qu'une tour carrée. LE CHATEAU XVIIème: Il appartenait au duc Henri II de Montmorency, gouverneur du Languedoc, personnage important jusqu'à ce qu'il intrigue avec Gaston d'Orléans contre Richelieu. Il fut décapité, à Toulouse, en 1632. Ses biens devant être détruits, son château de Comillon, est alors démantelé. Les murs qui subsistent de cette époque, éclairés de grandes fenêtres, dominent la vallée. LE PETIT CHÂTEAU: C’est ainsi que l'on désignait le bâtiment qui prolonge l'église paroissiale actuelle. Celle-ci était l'une des deux anciennes chapelles du château. Les seigneurs de Cornillon, les De Sibert, y résidaient au moment de la révolution Française. La famille De Sibert est toujours propriétaire du château. La cour est maintenant aménagée en théâtre de plein air.
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Le château de Cornillon.
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Vue du château de Cornillon. Au fond, Goudargues
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Fenêtre dans la rue du château.
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Une gargouille.
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Le Barry.
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Place du Barry.
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Ancienne porte de l'échoppe d'un savetier.
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Maison du peintre Michel Montigné.
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