L'Église de Montclus. Chapelle de saint Joseph.
L'Église de Montclus. Chapelle de saint Joseph.
57
L'Église de Montclus. Chapelle de saint Joseph. Le tableau représente la mort de Joseph (La Bonne Mort).
L'Église de Montclus. Chapelle de saint Joseph. Le tableau représente la mort de Joseph (La Bonne Mort).
58
L'Église de Montclus. Chapelle de saint Joseph. Saint Antoine de Padoue.
L'Église de Montclus. Chapelle de saint Joseph. Saint Antoine de Padoue.
59
L'Église de Montclus. Saint Roch.
L'Église de Montclus. Saint Roch.
60
Montclus.
Montclus.
61
Montclus.
Montclus.
62
Montclus.
Montclus.
63
Montclus. Croix de mission bénite par l'abbé Bourrier, le 18 mars 1888.
Montclus. Croix de mission bénite par l'abbé Bourrier, le 18 mars 1888.
64
Montclus.
Montclus.
65
Montclus.
Montclus.
66
Montclus. Le donjon.
Montclus. Le donjon.
67
Montclus.
Montclus.
68
Montclus.
Montclus.
69
Montclus.
Montclus.
70
Montclus.
Montclus.
71
Montclus.
Montclus.
72
Montclus.
Montclus.
73
Goudargues. <br> Une présence romaine est attestée à « Gordanicus » (ancien nom de Goudargues, qui proviendrait de « gour d’eaux »). Cette occupation romaine en ces lieux démontre que les sources auraient été canalisées bien avant l'arrivée des moines bénédictins au VIIIème siècle.
Les origines du village de Goudargues sur le site actuel remontent à la fin du VIIIème siècle, lorsque Guillaume d’Aquitaine, durant le règne de Charlemagne (742-814),  y défait les sarrasins. Il fait ériger un oratoire sur la colline en l’honneur de Saint Michel dont il reste peu de vestiges. Voilà la première construction à Goudargues datant de la fin du VIIIème siècle, époque carolingienne. Cette petite chapelle aujourd'hui en ruine est entourée d'un cimetière qui ne fait malheureusement l'attrait d'aucune attention. Elle est pourtant l'édifice chrétien le plus vieux du département.
Goudargues.
Une présence romaine est attestée à « Gordanicus » (ancien nom de Goudargues, qui proviendrait de « gour d’eaux »). Cette occupation romaine en ces lieux démontre que les sources auraient été canalisées bien avant l'arrivée des moines bénédictins au VIIIème siècle. Les origines du village de Goudargues sur le site actuel remontent à la fin du VIIIème siècle, lorsque Guillaume d’Aquitaine, durant le règne de Charlemagne (742-814), y défait les sarrasins. Il fait ériger un oratoire sur la colline en l’honneur de Saint Michel dont il reste peu de vestiges. Voilà la première construction à Goudargues datant de la fin du VIIIème siècle, époque carolingienne. Cette petite chapelle aujourd'hui en ruine est entourée d'un cimetière qui ne fait malheureusement l'attrait d'aucune attention. Elle est pourtant l'édifice chrétien le plus vieux du département.
74
Goudargues. <br> Au fond, la résurgence de la Fontaine. Elle est alimentée par des plateaux “karstique” ce situant au nord-ouest de Goudargues. La particularité de la Fontaine de Goudargues contrairement à d’autre résurgence de ce type, est marquée par un débit (1400 m3/h) et une température (14°) constant. Des vestiges d’une villa et de bains Romains nous prouvent une occupation dès le IIIe siècle aux abords de la fontaine. Ce furent ensuite les moines bénédictins au VIIIe siècle qui prirent la possession des lieux. En canalisant la Fontaine autours du monastère, les moines ont pu renforcer leurs protections, irriguer des cultures et actionner un moulin à huile et à grains.
Goudargues.
Au fond, la résurgence de la Fontaine. Elle est alimentée par des plateaux “karstique” ce situant au nord-ouest de Goudargues. La particularité de la Fontaine de Goudargues contrairement à d’autre résurgence de ce type, est marquée par un débit (1400 m3/h) et une température (14°) constant. Des vestiges d’une villa et de bains Romains nous prouvent une occupation dès le IIIe siècle aux abords de la fontaine. Ce furent ensuite les moines bénédictins au VIIIe siècle qui prirent la possession des lieux. En canalisant la Fontaine autours du monastère, les moines ont pu renforcer leurs protections, irriguer des cultures et actionner un moulin à huile et à grains.
75
Goudargues. <br> La Sourcette.
Goudargues.
La Sourcette.
76
Goudargues. <br> Guilhem, comte d'Aquitaine, qui était l'intime ami de Benoît d'Aniane et compagnon de jeunesse à la cour du roi Pépin fonda et dota le premier monastère de Goudargues à partir 781. De ce premier monastère, il ne nous reste que la chapelle Notre dame de Casneuve. Au milieu du XIIème siècle, les moines de la puissante et riche abbaye d'Aniane, dont Goudargues dépendait, décidèrent de construire, avec l'aide de l'évêché d'Uzès, un monastère plus important. Sur le même emplacement, entouré par les eaux du canal et des remparts de plus de quatre mètres de haut, ils construisirent une abbatiale de quarante mètres de long et de seize mètre de large.
Goudargues.
Guilhem, comte d'Aquitaine, qui était l'intime ami de Benoît d'Aniane et compagnon de jeunesse à la cour du roi Pépin fonda et dota le premier monastère de Goudargues à partir 781. De ce premier monastère, il ne nous reste que la chapelle Notre dame de Casneuve. Au milieu du XIIème siècle, les moines de la puissante et riche abbaye d'Aniane, dont Goudargues dépendait, décidèrent de construire, avec l'aide de l'évêché d'Uzès, un monastère plus important. Sur le même emplacement, entouré par les eaux du canal et des remparts de plus de quatre mètres de haut, ils construisirent une abbatiale de quarante mètres de long et de seize mètre de large.
77
Goudargues. <br> Au XIIIème siècle, les désordres causés par les hérétiques Albigeois et les guerres qui s’ensuivirent n’épargnèrent pas le monastère. Le XIVème siècle fut autrement plus terrible avec l'entrée des Routiers dans le bas Languedoc, ramassis de gens de toutes nationalités commandé par des capitaines intrépides, qui saccagèrent tout sur leur passage dont Uzès, La Valbonne, Pont St Esprit et Goudargues.
Ce fut ensuite au tour des Guerres de Religions au XVIème siècle d'apporter leurs lots de saccages et de destructions, puis vinrent au XVIIème les Camisards qui se chargèrent notamment de détruire et d'incendier les églises de Saint André de Roquepertuis, Verfeuil et Goudargues. La révolution de 1789 n'épargna pas l'abbatiale en grande partie détruite.
Goudargues.
Au XIIIème siècle, les désordres causés par les hérétiques Albigeois et les guerres qui s’ensuivirent n’épargnèrent pas le monastère. Le XIVème siècle fut autrement plus terrible avec l'entrée des Routiers dans le bas Languedoc, ramassis de gens de toutes nationalités commandé par des capitaines intrépides, qui saccagèrent tout sur leur passage dont Uzès, La Valbonne, Pont St Esprit et Goudargues. Ce fut ensuite au tour des Guerres de Religions au XVIème siècle d'apporter leurs lots de saccages et de destructions, puis vinrent au XVIIème les Camisards qui se chargèrent notamment de détruire et d'incendier les églises de Saint André de Roquepertuis, Verfeuil et Goudargues. La révolution de 1789 n'épargna pas l'abbatiale en grande partie détruite.
78
Goudargues. <br> L'abbatiale fut restaurée en 1823 et c'est sous cet aspect que nous la connaissons aujourd'hui. L'église a conservé son aspect de style roman et a deux grandes flèches, dont un clocher avec une cloche datant de 1905. A l'extérieur, l'appareil du XIIe siècle contraste nettement, par sa teinte plus claire et par ses joints soignés, avec l'appareil utilisé pour la surélévation des rives au XIXe siècle. De la façade originale, il subsiste seulement la base des deux tours carrées qui cantonnaient le portail primitif. Les meurtières montrent que c'était une église fortifiée.
Goudargues.
L'abbatiale fut restaurée en 1823 et c'est sous cet aspect que nous la connaissons aujourd'hui. L'église a conservé son aspect de style roman et a deux grandes flèches, dont un clocher avec une cloche datant de 1905. A l'extérieur, l'appareil du XIIe siècle contraste nettement, par sa teinte plus claire et par ses joints soignés, avec l'appareil utilisé pour la surélévation des rives au XIXe siècle. De la façade originale, il subsiste seulement la base des deux tours carrées qui cantonnaient le portail primitif. Les meurtières montrent que c'était une église fortifiée.
79
Goudargues. <br> Le sommet des clochers a été refait. Ici, celui avec la statue de la Vierge.
Goudargues.
Le sommet des clochers a été refait. Ici, celui avec la statue de la Vierge.
80
Goudargues. <br> Statue de st Michel. Les flèches des deux tours-clochers sont  à crochets et de la fin du XVIIIe.
Goudargues.
Statue de st Michel. Les flèches des deux tours-clochers sont à crochets et de la fin du XVIIIe.
81
Goudargues. <br> Le porche est moderne, du XIXe. Construction de l'église aux alentours de 1150.
A deux reprises, au XVIe et au XVIIIe siècle, la voûte de la nef s'est effondrée.
Ce n'est qu'en 1823 que d'importants travaux de consolidation et de surélévation ont été entrepris (entre 1823 et 1880).
De la façade originelle  il subsiste seulement la base des deux tours carrées.
Goudargues.
Le porche est moderne, du XIXe. Construction de l'église aux alentours de 1150. A deux reprises, au XVIe et au XVIIIe siècle, la voûte de la nef s'est effondrée. Ce n'est qu'en 1823 que d'importants travaux de consolidation et de surélévation ont été entrepris (entre 1823 et 1880). De la façade originelle il subsiste seulement la base des deux tours carrées.
82
Goudargues. <br> L'abbatiale de Goudargues figure parmi les édifices romans les plus intéressants du Languedoc. Elle le doit à ses dimensions inaccoutumées, 37 m de long sur 15 m de large, et au registre monumental de l'intérieur du chevet. La nef de 18 m de haut est divisée en quatre travées. Les murs du chevet font 2,20 m d’épaisseur, peut-être que le concepteur avait conscience de la violente poussée des eaux lors des inondations. Elle fut bâtie en pierres de taille creusées dans les roches calcaires des collines de Goudargues. Selon les époques des travaux, l'édifice peut avoir bénéficié de conseils architecturaux très divers car Goudargues a été en liaison à la fois avec la Provence, par les archevêques d'Arles, avec la Bourgogne par Cluny, avec l'Auvergne par La Chaise-Dieu et avec le Languedoc par Aniane.
Goudargues.
L'abbatiale de Goudargues figure parmi les édifices romans les plus intéressants du Languedoc. Elle le doit à ses dimensions inaccoutumées, 37 m de long sur 15 m de large, et au registre monumental de l'intérieur du chevet. La nef de 18 m de haut est divisée en quatre travées. Les murs du chevet font 2,20 m d’épaisseur, peut-être que le concepteur avait conscience de la violente poussée des eaux lors des inondations. Elle fut bâtie en pierres de taille creusées dans les roches calcaires des collines de Goudargues. Selon les époques des travaux, l'édifice peut avoir bénéficié de conseils architecturaux très divers car Goudargues a été en liaison à la fois avec la Provence, par les archevêques d'Arles, avec la Bourgogne par Cluny, avec l'Auvergne par La Chaise-Dieu et avec le Languedoc par Aniane.
83
Goudargues. <br> Nef voûtée en berceau plein-cintre ponctuée de doubleaux.
Goudargues.
Nef voûtée en berceau plein-cintre ponctuée de doubleaux.
84