Tholon. <br>Le lavoir. L'ouvrage se compose de deux citernes voûtées, bâties côte à côte à l'emplacement d'une source d'eau douce coulant en abondance toute l'année.
Tholon.
Le lavoir. L'ouvrage se compose de deux citernes voûtées, bâties côte à côte à l'emplacement d'une source d'eau douce coulant en abondance toute l'année.
169
Tholon. <br>Le lavoir.
Tholon.
Le lavoir.
170
Tholon. <br>Le lavoir. Intérieur d'une citerne. L'exploration des citernes a permis de découvrir aussi bien des objets (battoirs en bois) utilisés par les dernières lavandières de Tholon que des inscriptions gravées témoignant des travaux réalisés au sein de ces réservoirs.
Tholon.
Le lavoir. Intérieur d'une citerne. L'exploration des citernes a permis de découvrir aussi bien des objets (battoirs en bois) utilisés par les dernières lavandières de Tholon que des inscriptions gravées témoignant des travaux réalisés au sein de ces réservoirs.
171
Tholon. <br>Le lavoir. Des citernes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
Tholon.
Le lavoir. Des citernes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
172
Tholon. <br>Le lavoir. Des c iternes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
Tholon.
Le lavoir. Des c iternes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
173
Tholon. <br>Depuis 1998, les recherches menées par les archéologues de la ville de Martigues à Tholon ont exploré ou mis au jour de nombreux vestiges et bâtiments enfouis dans le sol ou immergés dans l'étang de Berre. On peut y découvrir les éléments suivants :
les restes d'une vaste agglomération gallo-romaine, Maritime Avaticorum ;
les ruines très arasées d'une chapelle du XIIIe siècle, dite Sainte-Trinité de Tholon, qui a donné son nom au site actuel ;
plusieurs constructions et aménagements, bâtis entre le XVe et le XXe siècle, liés au captage et à l'usage public de l'eau douce.
Tholon.
Depuis 1998, les recherches menées par les archéologues de la ville de Martigues à Tholon ont exploré ou mis au jour de nombreux vestiges et bâtiments enfouis dans le sol ou immergés dans l'étang de Berre. On peut y découvrir les éléments suivants : les restes d'une vaste agglomération gallo-romaine, Maritime Avaticorum ; les ruines très arasées d'une chapelle du XIIIe siècle, dite Sainte-Trinité de Tholon, qui a donné son nom au site actuel ; plusieurs constructions et aménagements, bâtis entre le XVe et le XXe siècle, liés au captage et à l'usage public de l'eau douce.
174
Tholon. <br>La fontaine de l'Arc. Plus au nord, subsistent les vestiges d'une seconde source aménagée de manière plus modeste, la fontaine de l'Arc. Installée en bordure même de l'étang, elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau.
Tholon.
La fontaine de l'Arc. Plus au nord, subsistent les vestiges d'une seconde source aménagée de manière plus modeste, la fontaine de l'Arc. Installée en bordure même de l'étang, elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau.
175
Tholon. <br>La fontaine de l'Arc. Elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau. Le bâtiment de cette fontaine abritait à l'étage un système de pompe alimentant un petit aqueduc qui desservait le lavoir de Tholon.
Tholon.
La fontaine de l'Arc. Elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau. Le bâtiment de cette fontaine abritait à l'étage un système de pompe alimentant un petit aqueduc qui desservait le lavoir de Tholon.
176
Tholon. <br>Citernes antiques au sol et aux parois recouvertes de béton hydraulique, mises au jour en bordure de l'étang. Transformées en habitations au IIIe s. ap. J.-C, elles sont ensuite remblayées avant la mise en culture du site au Moyen-Age.
Tholon.
Citernes antiques au sol et aux parois recouvertes de béton hydraulique, mises au jour en bordure de l'étang. Transformées en habitations au IIIe s. ap. J.-C, elles sont ensuite remblayées avant la mise en culture du site au Moyen-Age.
177
Tholon. <br>Voie de la ville antique.
Tholon.
Voie de la ville antique.
178
Saint Pierre. <br>Depuis les années 1970, les recherches archéologiques ont fait de Saint-Pierre l'une des agglomérations préromaines les mieux connues et plus importantes du Sud de la Gaule. Alors que cet habitat occupait initialement toute la butte, les recherches en ont surtout révélé les vestiges en deux secteurs distincts : d'abord au pied de l'église sur le sommet et la partie sud de la colline ; puis lors de fouilles de sauvetage sur son flanc nord, dans l'enceinte du cimetière actuel.
Saint Pierre.
Depuis les années 1970, les recherches archéologiques ont fait de Saint-Pierre l'une des agglomérations préromaines les mieux connues et plus importantes du Sud de la Gaule. Alors que cet habitat occupait initialement toute la butte, les recherches en ont surtout révélé les vestiges en deux secteurs distincts : d'abord au pied de l'église sur le sommet et la partie sud de la colline ; puis lors de fouilles de sauvetage sur son flanc nord, dans l'enceinte du cimetière actuel.
179
Saint Pierre. <br>Saint-Pierre, un oppidum gaulois. Appartenant comme Saint-Blaise à la tribu littorale des Avatiques, le village gaulois de Saint-Pierre forme la plus importante agglomération celtique que l'on connaisse entre Marseille grecque et le chenal de Caronte. Tout au long de l'âge du Fer, l'oppidum de Saint-Pierre montre une occupation intense et dynamique. Il est surtout épargné par les nombreux épisodes militaires, destructions et périodes d'abandon que les dominations grecque puis romaine font subir à la plupart des autres agglomérations et villages gaulois de Provence entre le IVe et le Ier s. av. J.-C. On le doit sans doute aux relations très privilégiées qu'il a entretenues dès l'origine avec sa puissante voisine, Massalia.
Saint Pierre.
Saint-Pierre, un oppidum gaulois. Appartenant comme Saint-Blaise à la tribu littorale des Avatiques, le village gaulois de Saint-Pierre forme la plus importante agglomération celtique que l'on connaisse entre Marseille grecque et le chenal de Caronte. Tout au long de l'âge du Fer, l'oppidum de Saint-Pierre montre une occupation intense et dynamique. Il est surtout épargné par les nombreux épisodes militaires, destructions et périodes d'abandon que les dominations grecque puis romaine font subir à la plupart des autres agglomérations et villages gaulois de Provence entre le IVe et le Ier s. av. J.-C. On le doit sans doute aux relations très privilégiées qu'il a entretenues dès l'origine avec sa puissante voisine, Massalia.
180
Saint Pierre. <br>Îlots d'habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C-Ier s. ap. J.-C.).  Après l'installation d'un premier habitat gaulois (560-490 av. J.-C.) construit en matériaux légers (bois et torchis), c'est une agglomération de type urbain, bâtie en pierres et terre crue, qui se met en place sur toute la butte, soit sur plus d'1,5 hectare. Occupés en continu entre le début du Ve s. av. J.-C. et le r s. ap. J.-C, le sommet et les pentes nord de la colline se couvrent de centaines de maisons à pièce unique de formats variés, qui permettaient d'accueillir plusieurs milliers d'habitants. Elles sont disposées en terrasses le long d'étroites rues piétonnes, au sein d'îlots simples ou doubles d'habitations.
Saint Pierre.
Îlots d'habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C-Ier s. ap. J.-C.). Après l'installation d'un premier habitat gaulois (560-490 av. J.-C.) construit en matériaux légers (bois et torchis), c'est une agglomération de type urbain, bâtie en pierres et terre crue, qui se met en place sur toute la butte, soit sur plus d'1,5 hectare. Occupés en continu entre le début du Ve s. av. J.-C. et le r s. ap. J.-C, le sommet et les pentes nord de la colline se couvrent de centaines de maisons à pièce unique de formats variés, qui permettaient d'accueillir plusieurs milliers d'habitants. Elles sont disposées en terrasses le long d'étroites rues piétonnes, au sein d'îlots simples ou doubles d'habitations.
181
Saint Pierre. <br>Reconstitution à l'échelle 1 d'un quartier gaulois. La durée et la continuité exceptionnelles de l'occupation du site font que, pour une période de cinq siècles, les structures enfouies d'habitat gaulois s'empilent parfois sur trois mètres de haut. Jusqu'à l'apparition, durant le Haut-Empire, des maisons gallo-romaines en pierres et aux toits de tuiles, on y relève surtout l'importance de la terre crue dans la construction, l'aménagement intérieur et la finition des habitations. Retrouvés en place ou effondrés, les murs sont presque toujours composés de deux parties : un soubassement en pierres et une élévation en terre crue (briques moulées ou terre massive). Leurs parois étaient protégées par un enduit de terre argileuse très fin qui se confondait avec l'argile du sol des pièces d'habitation. Les toits, en terrasse, étaient également composés de matériaux périssables : charpente en bois et couverture de végétaux (roseaux, graminées) que recouvrait une épaisse couche de terre damée.
Saint Pierre.
Reconstitution à l'échelle 1 d'un quartier gaulois. La durée et la continuité exceptionnelles de l'occupation du site font que, pour une période de cinq siècles, les structures enfouies d'habitat gaulois s'empilent parfois sur trois mètres de haut. Jusqu'à l'apparition, durant le Haut-Empire, des maisons gallo-romaines en pierres et aux toits de tuiles, on y relève surtout l'importance de la terre crue dans la construction, l'aménagement intérieur et la finition des habitations. Retrouvés en place ou effondrés, les murs sont presque toujours composés de deux parties : un soubassement en pierres et une élévation en terre crue (briques moulées ou terre massive). Leurs parois étaient protégées par un enduit de terre argileuse très fin qui se confondait avec l'argile du sol des pièces d'habitation. Les toits, en terrasse, étaient également composés de matériaux périssables : charpente en bois et couverture de végétaux (roseaux, graminées) que recouvrait une épaisse couche de terre damée.
182
Saint Pierre. <br>Rempart archaïque. La qualité et le nombre des objets importés mis au jour à Saint-Pierre à toutes les périodes témoignent du développement de modes de vie et d'alimentation nouveaux dans le monde indigène. Les Gaulois de Saint-Pierre sont ainsi parmi les premiers dans le Midi à cultiver la vigne et l'olivier et à en extraire vin et huile au moyen de pressoirs perfectionnés. Dès le IIIes. av. J.-C, au contact et à l'image des Grecs, certains maîtrisent aussi bien la taille de pierre que l'écriture.
Il faut attendre le Haut-Empire, en pleine période gallo-romaine, pour que le village de Saint-Pierre soit progressivement abandonné et que sa population investisse les domaines agricoles de la plaine et les sites portuaires du littoral.
Saint Pierre.
Rempart archaïque. La qualité et le nombre des objets importés mis au jour à Saint-Pierre à toutes les périodes témoignent du développement de modes de vie et d'alimentation nouveaux dans le monde indigène. Les Gaulois de Saint-Pierre sont ainsi parmi les premiers dans le Midi à cultiver la vigne et l'olivier et à en extraire vin et huile au moyen de pressoirs perfectionnés. Dès le IIIes. av. J.-C, au contact et à l'image des Grecs, certains maîtrisent aussi bien la taille de pierre que l'écriture. Il faut attendre le Haut-Empire, en pleine période gallo-romaine, pour que le village de Saint-Pierre soit progressivement abandonné et que sa population investisse les domaines agricoles de la plaine et les sites portuaires du littoral.
183
Saint Pierre. <br>Bastions et murs de la fortification sud (IVe s. av. J.-C- Ier s. ap. J.-C)
Saint Pierre.
Bastions et murs de la fortification sud (IVe s. av. J.-C- Ier s. ap. J.-C)
184
Saint Pierre. <br>Porte sud de l'agglomération.
Saint Pierre.
Porte sud de l'agglomération.
185
Saint Pierre. <br>Fronts d'extraction d'une carrière de pierre moderne. Mur de terrasse à pilastre et plateforme servant d'aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
Saint Pierre.
Fronts d'extraction d'une carrière de pierre moderne. Mur de terrasse à pilastre et plateforme servant d'aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
186
Saint Pierre. <br>Aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
Saint Pierre.
Aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
187
Le bas-relief funéraire de Saint-Julien-lès-Martigues. <br> Au centre de couple conjugal qu'on a voulu honorer. C'est donc le mémento tombal d'une famille. Les deux silhouettes plus petites qui apparaissent au fond derrière les parents assis, et entre eux, sont celles d'enfants du ménage. Sur le même plan que les parents assis deux figure d'adultes debout : des togati, autant que permet de juger l'état de surface de la pierre. De chaque côté, de face, deux cavaliers qui avaient tous les deux, à l'arrière, leur cheval. La monture à droite a presque entièrement disparu, sauf quelques restes du poitrail, du ventre et des pattes d'avant. Celui de droite porte une sorte de cotte de mailles, l'autre un costume qui comporte un drapé.
Le bas-relief funéraire de Saint-Julien-lès-Martigues.
Au centre de couple conjugal qu'on a voulu honorer. C'est donc le mémento tombal d'une famille. Les deux silhouettes plus petites qui apparaissent au fond derrière les parents assis, et entre eux, sont celles d'enfants du ménage. Sur le même plan que les parents assis deux figure d'adultes debout : des togati, autant que permet de juger l'état de surface de la pierre. De chaque côté, de face, deux cavaliers qui avaient tous les deux, à l'arrière, leur cheval. La monture à droite a presque entièrement disparu, sauf quelques restes du poitrail, du ventre et des pattes d'avant. Celui de droite porte une sorte de cotte de mailles, l'autre un costume qui comporte un drapé.
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