Carrière Pérasso.
L’escalier monumental de la gare Saint-Charles avant-hier, l’extension du stade Vélodrome hier et aujourd’hui la réalisation de la partie est de la L2 : autant de réalisations qui figurent (ou figureront) au patrimoine de Marseille. Leur point commun ? La carrière de Saint-Tronc, exploitée depuis 1840, située à l’extrémité du chemin du Vallon de Toulouse dans les quartiers Est de la ville (10e), qui fournit en béton et agglos ces grands chantiers emblématiques de la cité phocéenne.
Si la carrière s’étend sur une superficie totale de 146 hectares, seuls 75 sont autorisés pour l’exploitation. La dernière autorisation préfectorale a été accordée en 2000 pour une durée de 30 ans, ce qui laisse encore une visibilité de 15 ans au site. La pierre est du calcaire gris dolomitique.
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En bas, les parpaings.
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En bas, les parpaings.
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Concasseur mobile pout les déchets réutilisables.
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La zone d'exploitaton de la carrière de Saint-Tronc est réaménagée au fur et à mesure de l'exploitation. De la terre est amenée pour faire des talus où sont plantées des espèces méditerranéennes.
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Tout débute par l’abattage de la roche calcaire à l’explosif. Cette étape est précédée par la phase de perforation de la roche par des foreuses qui réalisent des trous de profondeur allant jusqu’à 15 mètres. Ces derniers sont ensuite chargés à l’explosif selon des règles et des dosages rigoureux gages de sécurité.
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Une fois abattue, la roche est ramassée par des chargeuses de 500 chevaux - qui peuvent porter jusqu’à 12 tonnes - et déposée sur des dumpers (60 tonnes). Des machines qui coûtent 500.000 euros l’unité.
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Une fois abattue, la roche est ramassée par des chargeuses de 500 chevaux - qui peuvent porter jusqu’à 12 tonnes - et déposée sur des dumpers (60 tonnes). Des machines qui coûtent 500.000 euros l’unité.
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Les dumpers amènent les rochers au concasseur primaire qui permet de passer des pierres de 0 - 1000 (mm) à des pierres 0 - 250. On voit le concasseur à gauche, avec le départ du convoyeur.
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Afin de limiter le trafic de dumpers sur le site, c’est via un convoyeur (la ligne brillante) que les « cailloux » vont descendre le long de la falaise. Pour que les matériaux puissent emprunter ce « tapis », ils seront réduits par un concasseur primaire (C 360) et éventuellement, un scalpeur.
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Arrivée du convoyeur.
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Le convoyeur les amènera ensuite dans un autre concasseur, le JP 38, qui date des années 1960. « C’est le seul en France car il est trop gros et trop coûteux. L’arbre du milieu pèse 8 tonnes. » Les matériaux passent dedans à une vitesse de 1.000 tonnes/heure avant d’être acheminés vers la coupole, puis un bâtiment broyeur où « on réduit encore la volumétrie jusqu’aux tailles qui nous intéressent ».
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L'arbre central pèse près de 8 tonnes.
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Chargement du concasseur.
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