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La Blancarde - La Grande Compassion.
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La Blancarde - La Grande Compassion.
Le calvaire reconstruit pour abriter le Christ en croix et les statues qui étaient dans la chapelle créée en 1850. Dans le pignon, la pietà.
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L'arrière des bâtiments construits en 1850 pour y abriter les dortoirs et les salles de classe.
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La Blancarde - La Grande Compassion.
L'arrière des bâtiments construits en 1850 pour y abriter les dortoirs et les salles de classe. La congrégation est composée de plusieurs membres. Les postulantes sont des laïques désirant entrer dans la communauté. Après s'être familiarisées avec la règle, les jeunes filles deviennent novices. Ensuite, elles formulent des vœux temporaires. Au bout de six ans, elles prononcent des vœux perpétuels qui marquent définitivement leur entrée dans la vie religieuse. Chaque maison de la communauté est dirigée par une Supérieure locale responsable d'un centre. La Supérieure Générale contrôle l'ensemble de la communauté. Comme la congrégation est de droit pontifical, le Pape apparaît au sommet de la hiérarchie. Rien ne peut se faire sans son accord. Quelles que soient les fonctions et la localisation des centres, les membres de la communauté commencent leur journée par les prières du matin (les laudes) et la messe. Puis, les Sœurs accomplissent leur tâche. A la fin de la journée, elles se retrouvent pour la prière du soir (les vêpres) et un dernier recueillement après le repas (les compiles).
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En 1843, le Père Barthès constitua une communauté religieuse dont le siège se trouvait dans le quartier du Vieux Port, à la rue Coutellerie. A la demande de l'évêque de Marseille, les Sœurs s'occupèrent du foyer des servantes. Elles créèrent une école pour les enfants pauvres à la rue Bouterie et un pensionnat aux Chartreux. Le 16 juin 1845, Mgr Eugène de Mazenod reconnaissait officiellement l'existence de la congrégation. Grâce au soutien de nombreux prêtres de la région, le Père Barthès fonda 30 centres dirigés par les Sœurs de Notre Dame de la Compassion. Situées majoritairement dans les Bouches du Rhône et les départements voisins, ces œuvres étaient des écoles et des pensionnats de jeunes filles. En 1861, le décès du Père Barthès déstabilisa la communauté. Sous l'influence de leur supérieure générale, Mère Dufaur, les Sœurs se ressaisirent. Par la suite, elles établirent 14 centres en France et en Italie. Soucieuses de leur avenir, elles demandèrent la protection du Pape pour devenir une congrégation de droit pontifical. Elles reçurent une première reconnaissance en 1880.
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En 1882, les lois de Jules Ferry remirent en question l'existence des établissements scolaires de la communauté. En devenant laïque, gratuite et obligatoire, l'école de la Troisième République rendait inutiles les asiles pour enfants pauvres tenus par les Sœurs. En 1904, l'Etat français fit fermer les écoles et les pensionnats congréganistes. Comme la majorité des œuvres de la communauté concernait les enfants, le nombre de centres s'effondra. Au début du XXe siècle, la congrégation ne possédait plus que 11 œuvres dont 7 étaient situées à l'étranger. Menacées d'interdiction par la loi de 1905 sur la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, les Sœurs recoururent aux tribunaux et s'opposèrent par la force à la saisie des domaines de la Blancarde et de St Barnabé. En 1907, une décision de justice leur donna gain de cause. Dirigée par Mère Caroline, la résistance des Religieuses ne fut pas sans concession. La communauté devint une congrégation hospitalière. Par sécurité, Mère Caroline créa des œuvres uniquement en Italie. De ce fait, si la maison-mère restait en France, la colonne vertébrale de la communauté se trouvait dans la péninsule italienne.
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Vue de la terrasse du château. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l'anticléricalisme français s'estompa. L'Etat signa des accords avec les Sœurs pour diriger un hôpital en Savoie. La congrégation développa des centres en France et rétablit l'équilibre géographique du XIXe siècle. En 1944, la réquisition du château de la Blancarde par les Allemands obligea les Religieuses à se retirer à St Barnabé. Sans maison- mère et sans communication avec les autres centres, les Sœurs vécurent en autarcie. Le décès de la supérieure générale aggrava la situation en privant la congrégation de direction. Malgré cela, la communauté survécut. Elle conserva ses centres et parvint même à en créer un en Italie. De 1945 à 1970, les Sœurs de Notre Dame de la Compassion s'étendirent et fondèrent quatre nouveaux établissements. Suite au Concile Vatican II, les Religieuses modifièrent leur règle et leurs actions. Elles développèrent des missions dans les pays pauvres. Sensibles à l'essor de la misère en Afrique, elles ouvrirent en 1972 un dispensaire au Cameroun. En 1995, sous l'influence des Frères Servîtes, elles s'installèrent en Albanie où elles fondèrent une école et une infirmerie. Depuis 2010, avec la collaboration des Frères Rédemptoristes, elles s’occupent d'un établissement scolaire et d'un dispensaire à Madagascar. Actuellement, la communauté est présente en France, en Italie et à Madagascar. Elle possède 9 centres majoritairement situés à Rome, Naples et Tavennes.
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La Blancarde - La Grande Compassion.
Vue de la terrasse du château.
LES CENTRES ACTIFS EN ITALIE. Les Sœurs de Notre Dame de la Compassion dirigent cinq centres dont les activités varient selon les lieux. À Rome, la congrégation possède un foyer de jeunes filles étudiantes à Orte Di Galba et une maison de retraite à Bravette où se trouve aussi te noviciat, À Naples, les Religieuses s'occupent de deux établissements scolaires situés à Casalnuovo et à Via Palizzi. Constitués d'écoles maternelles, primaires et d'un collée, ces centres regroupent plus de 500 élèves. Parallèlement, dans le cadre du catéchisme, les Sœurs organisent des activités pour les jeunes pendant tes vacances. Modernes, elles utilisent le théâtre et divers médias pour communiquer avec les adolescents et les aider. À Tavennes dans les Abruzzes, les Sœurs sont au cœur de la vie des habitants. Dans le cadre des activités de la paroisse, elles s'occupent du catéchisme. Comme à Naples, elles sont proches des jeunes et organisent pour eux des activités sportives, littéraires et artistiques. Elles rendent visites aux personnes âgées et aux malades dans le bull de les aider à supporter la solitude et la souffrance.
MISSIONS. Présente à Madagascar depuis 2010, la congrégation a créé une œuvre avec la collaboration des Frères Rédemptoristes. Les Religieuses s’occupent d’une école et d’un dispensaire. Pour mener à bien leur mission, elles sont en train de construire un établissement pour accueillir les enfants. Pour aider les habitants de cette ville, les sœurs envisagent de développer d’autres établissements scolaires et médicaux dans plusieurs régions de ce pays.
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Foyer Jean-François Régis.
Œuvre Saint Régis fondé en 1845, rue Bouterie puis rue de la Fare sous le nom de l'œuvre des Servantes, pour accueillir les jeunes filles de la campagne qui venaient se placer à Marseille, dans l'attente d'un emploi.
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Foyer Jean-François Régis.
Ancien jardin du 44, avec le bâtiment central construit en 1900. Au fond, la maison de 1784. Le 18 septembre 1784 Dame Carbonel, veuve Long, achète dans le quartier des Réformés, un terrain "à bâtir maison" à Monsieur Duvilliers. Elle y fait construire 2 maisons mitoyennes, qui prendront les numéros 44 et 42 dans la rue Saint Savournin. Le 4 juillet 1854 Madame Dufaur Première Mère Générale et 9 autres dames achètent la propriété de Mr Georges Clair Long pour 72000 francs. Les 2 maisons restèrent séparées par un mur, dont il reste des morceaux visibles aujourd'hui ainsi que le puits enchâssé dans le bâtiment central. Le 42 fut destiné aux sœurs et aux servantes, le 44 fut rapidement transformé en école pour jeunes filles. Mais à l'évidence la maison était trop petite. En 1859 la congrégation fit construire une chapelle et le bâtiment donnant sur la rue St Savournin. En décembre 1900 les Sœurs font réaliser un devis pour la construction d'un bâtiment en vue d'agrandir l'école, c'est l'actuel bâtiment central. Petit à petit l'activité de servante régressant le foyer Jean-François Régis se transforma en résidence pour jeunes filles jusqu'à ce jour. Le foyer peut recevoir 47 résidentes en pension complète.
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Foyer Jean-François Régis.
Au fond du jardin, en contournant le bâtiment central, vous passez par les deux terrasses (1784) qui ont été réunies à la construction du bâtiment central en 1900.
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Ancien jardin du 42.
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Foyer Jean-François Régis.
) La chapelle construite avec le bâtiment d'entrée en 1859. Vous noterez la qualité de conservation des peintures et de la décoration, la rareté du décor de l'autel et de la chaire, la pietà et au balcon l'orgue de Puget.
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Foyer Jean-François Régis.
Nous n'avons pas beaucoup d'informations sur la construction de la chapelle. Cependant la décoration intérieure est intacte depuis sa construction en 1859 et est donc le reflet de la décoration des chapelles à cette époque. Seul le plafond a été refait en conservant la structure en arcs.
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Foyer Jean-François Régis.
La structure en arcs du plafond.
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Foyer Jean-François Régis.
A droite en rentrant une statue en olivier représentant la Pietà est remarquable en ce sens qu'elle fut pendant plus de 80 ans la statue ornant la loge au-dessus de l'entrée principale. C'est un antiquaire qui conseilla aux sœurs de la mettre à l'abri en la remplaçant par une copie de moindre valeur.
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Foyer Jean-François Régis.
La chapelle possède un modeste mais remarquable statuaire. D'abord la statue du Curé d'Ars
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Foyer Jean-François Régis.
puis la statue de Sainte Marthe domptant la tarasque.
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Foyer Jean-François Régis.
En face, saint Antoine de Padoue.
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Foyer Jean-François Régis.
Jésus et le sacré Coeur. Le chemin de croix a été peint sur toile par JF Astre en 1925.
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Foyer Jean-François Régis.
Près de la chaire une petite statue de l'enfant Jésus Roi de Prague.
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Foyer Jean-François Régis.
La décoration de l'autel et de la chaire sont en panneaux de fonte posés sur une structure en bois ordinaire, les peintures sont d'origines.
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Saint Joseph.
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Foyer Jean-François Régis.
L'orgue fut commandé en 1866 par l'abbé Boyer, ancien aumônier de la Compassion et vicaire de St Victor, à la maison Puget et fils de Toulouse pour 5500 frs. Cet orgue, de 10 jeux et 2 claviers, est l'un des 350 instruments construits par cette société en 120 ans. Il existe 3 orgues Puget à Marseille celui de Saint Savournin est le seul à être resté intact depuis son installation. Il a été entièrement restauré.
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