La Ciotat.
Les Chantiers Navals et le Cinéma Eden-Théâtre.
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L. Benet fonde les Ateliers de Construction de Machines à Vapeur de La Ciotat, en1839, avec une production très hétéroclite: bateaux en bois, coques en fer, machines à vapeur, locomotives…Ruiné par la Révolution de 1848, il cède ses ateliers à Albert ROSTAND, un armateur marseillais.
La Compagnie des Services Maritimes des Messageries Nationales est créée en 1852. Son Directeur, Armand BEHIC, entreprend la modernisation des ateliers, on conserve l'Anglais BARNES comme Ingénieur des Machines mais il sera supervisé par l’ingénieur de Marine Français: DUPUY DE LOME, qui se perfectionne ainsi en motorisation navale. L’infatigable Edouard VENCE reste comme Directeur de la Construction, il sera à l’origine du premier navire des Messageries : Le "PERICLES", en Mai 1852. Les Messageries Maritimes occuperont le site de La Ciotat jusqu’en 1917.. Elles auront eu en tout à leur actif quelques 94 navires." title="Les Chantiers Navals de La Ciotat. " />
Les Chantiers Navals de La Ciotat.
Louis BENET, installe, en 1835, une usine de machines à vapeur à La Ciotat. Il voudrait bien se lancer dans la construction navale mais, si l’expérience locale ne manque pas pour la conception des "coques" (grâce, en particulier, à Vence), la technologie de la vapeur reste encore l’apanage des Britanniques…Il fera donc venir d’Angleterre ingénieurs et systèmes de propulsion, et lancera avec Vence, en 1836, le premier paquebot à vapeur français de la Méditerranée: "le Phocéen I".
L. Benet fonde les Ateliers de Construction de Machines à Vapeur de La Ciotat, en1839, avec une production très hétéroclite: bateaux en bois, coques en fer, machines à vapeur, locomotives…Ruiné par la Révolution de 1848, il cède ses ateliers à Albert ROSTAND, un armateur marseillais.
La Compagnie des Services Maritimes des Messageries Nationales est créée en 1852. Son Directeur, Armand BEHIC, entreprend la modernisation des ateliers, on conserve l'Anglais BARNES comme Ingénieur des Machines mais il sera supervisé par l’ingénieur de Marine Français: DUPUY DE LOME, qui se perfectionne ainsi en motorisation navale. L’infatigable Edouard VENCE reste comme Directeur de la Construction, il sera à l’origine du premier navire des Messageries : Le "PERICLES", en Mai 1852. Les Messageries Maritimes occuperont le site de La Ciotat jusqu’en 1917.. Elles auront eu en tout à leur actif quelques 94 navires.
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Une voie ferrée est aménagée en 1916 depuis la gare PLM jusqu'aux chantiers pour pouvoir acheminer par rail, les divers produits destinés au front (locomotives, canons, etc..). En 1917, la SPCN, Société Provençale de Construction Navale, filiale des Messageries Maritimes et des Etablissements Schneider, est créée. Elle continuera le travail des MM jusqu’en 1940 en lançant 83 unités dont: le Maréchal Joffre en 1930, le Ville d’Oran en 1934 et, le dernier, le Maréchal Pétain en 1939 (qui prendra la mer en 1949 sous le nom de La Marseillaise). Entre-temps, La SPCA (Société Provençale des Constructions Aéronautiques), filiale de la SPCN, construira à La Ciotat quelques rares prototypes volants, avions ou hydravion.
Le 1er Janvier 1940, une nouvelle société : la C.N.C. (Chantiers Navals de La Ciotat) succède à la S.P.C.N. Les troupes allemandes occupent la Provence et le chantier en novembre 1942. Le président de la C.N.C, Jean-Marie Terrin, s’attachera à réparer les installations qui ont été endommagées durant l’occupation et à la veille de la Libération. La production ne reprendra qu’en 1948.
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Le bassin de radoub construit en 1868 est utilisé pour l’armement de navires de faible tonnage. En 1967, pour répondre aux demandes des Armateurs Pétroliers en navires de tonnage de plus en plus important et construire la "Grande Forme", on créé la Société de la Grande Forme, émanation des C.N.C. La Grande Forme permet la construction d’un navire de 300.000 tonnes ou de 4 cargos d’une même série de 12.000 tonnes chacun. Mais la concurrence asiatique des chantiers navals du Japon puis de la Corée entraînera les premiers licenciements en 1978. Pour contrer cela, la production est encore réorientée vers les méthaniers et autres transporteurs de gaz, (techniquement plus complexes et donc plus chers à la vente) ou encore vers la réparation des grosses unités. Mais, dernier coup du sort, survient alors le "Plan d’Avignon" : une directive européenne imposant de limiter à un seul par pays, les chantiers ouvrant sur la mer.. Pour la France, Saint-Nazaire est choisi disposant d’une forme plus grande que celle de La Ciotat. Un plan de restructuration est tenté avec la NORMED (chantiers du nord et méditerranée) qui regroupe France-dunkerque, la CNIM de La Seyne et les CNC. Malgré-ce, on n'évitera pas la fermeture des chantiers en 1987. Depuis 2007 le site est maintenant équipé pour entretien rapide des gros yachts de plaisance de luxe (notamment à la fin de l'été et en l'hiver) et possède, entre autres, la plus grande cabine à peinture d'Europe.
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Aujourd’hui, le chantier naval de La Ciotat accueille 41 entreprises privées, pour 600 employés et plus du double de sous-traitants. Le site est passé de 90 bateaux en 2004 à 500 escales en 2014, dont 300 mises à sec. Il génère un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros et se positionne comme le premier chantier naval d’Europe et un acteur mondial de premier plan.
Emplacement de la cale n°2. Reconstruite en 1952, elle faisait 172m de long sur 31m de large, elle permettait la construction d’unités de 32.000 tonnes et comprenait 3 grues de 3 à 7 tonnes, une grue de 90 tonnes et celle de 120 tonnes de la cale n°1 (sur la photo).
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La grue de 120 tonnes de la cale n°1. A gauche, la grue qui s'est pliée et qu'il a donc fallu renforcer.
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La grue de 120 tonnes de la cale n°1. En bas, le bateau-porte.
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La cale n°1 est entièrement reconstruite en 1957, longue de 223 m et large de 39,50 m, surmontée de 5 grues de 4 à 120 tonnes, elle permettait la construction de bâtiments de 80.000 tonnes et leur lancement. Fermée par un bateau-porte, sa partie basse formait radoub sur 61 m.
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Le haut de la cale n°1. Au fond, un atelier.
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Cliquet pour retenir les navires.
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Chaîne qui freinait le navire lors de sa mise à l'eau.
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Chaîne qui freinait le navire lors de sa mise à l'eau.
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De gauche à droite : la grue de 250 tonnes de la Grande Forme, le second portique de 660 tonnes et d'une portée de 143 m, le premier portique de 500 tonnes (2 x 250 tonnes) d’une portée de 77,50m.
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La grue de 250 tonnes.
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La grue de 250 tonnes.
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La SPL a néanmoins entrepris le réaménagement de la grande forme, dont les travaux ont démarré en octobre dernier et dont la livraison dans sa nouvelle configuration est prévue pour novembre 2016. Opérationnel depuis 1969, le bassin de 360 m de long, pour 60 m de large et 9 m de profondeur, et aurait la capacité de générer « entre 30 et 40 M€ de chiffre d’affaires ». Après travaux, l’outil pourra accueillir des yachts jusqu’à 180 m, pour des séjours de longue et moyenne durée. « Il s’agit de pouvoir positionner le bateau-porte à 200 m du fond, de manière à disposer d’une cale sèche plus adaptée à l’accueil des très grands yachts », détaille Jean-Yves Saussol, précisant que cette opération permettra de dégager, pendant les passages en forme, plus de 130 m de linéaire de quai, libérant ainsi de l'espace pour les travaux sur des navires à flot.
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Les deux portiques.
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La station de pompage qui assure l'épuisement de la grande forme.
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Au pied de l'élévateur à sangle pour les bateaux de 300 t /45 mètres de long. La plateforme de stationnement des bateaux.
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Les sangles de levage.
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Depuis le début de son aventure à La Ciotat, le groupe Monaco Marine, fondé il y a 20 ans par Michel Ducros, le fils du fondateur de l’empire des épices, y a engagé 21 M€, notamment dans l’acquisition de ses propres places (capacité de 13 bateaux à terre de 60 à 80 m) et plus récemment, dans un hall de peinture de dernière génération, qui confère à l’exploitation ciotadenne « un vrai facteur de différenciation ».
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