Hyères 2017
Le Château-fort, Castel sainte Claire, Notre Dame de la Consolation.
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Les Sarrasins qui occupaient la Provence orientale furent chassés du Fraxinet en 972-973 par Guillaume, comte de Provence, son frère, Roubaud, le marquis de Turin et plusieurs grands seigneurs de Provence, dont les seigneurs de Fos (dont un certain Pons de Fos). En récompense Guillaume offrit l'actuel territoire d’Hyères, de La Londe et de Bormes aux seigneurs de Fos, déjà propriétaires de l'actuel territoire de Fos-sur-Mer. La première mention du château, qui fut construit au milieu XIe siècle, par Pons de Fos, date de 1062, où il est mention de castrum (château). Treize ans plus tard, en 1075, il est mention de castellum (village, donc probablement château + village, ce qui signifie sûrement que des habitants se sont installés autour du château). Il se peut que le château ait été construit une trentaine d'années auparavant, à l'emplacement d'une précédente fortification.
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En 1254, au retour de la septième croisade Saint-Louis et sa famille y séjournent. Après une lutte militaire entre Ildefons Ier et Amelin de Fos au sujet de la possession de la ville et du château d'Hyères le territoire revint finalement à Charles Ier d'Anjou, le comte de Provence, en 1257. Les seigneurs de Fos abandonnent le château, la ville, son territoire et les îles d'Hyères contre d'autres territoires en Provence. De 1423 à 1431, le château appartient à Arnaud de Villeneuve, de la famille des seigneurs de Trans, et enfin dès 1481, au domaine royal. En 1524 et en 1536 les armées du roi déferlèrent sur la Provence. La première fois le château résiste puis est occupé, la deuxième fois le château est épargné. Durant cette période, le château reçoit la visite de deux rois de France, François 1er en 1530 et, quelques années plus tard, Charles IX en 1564. Pendant les guerres de religion, la ville d'Hyères reste fidèle au roi, mais le château change souvent de main. À partir de 1596, le triomphe d'Henri IV provoque la conquête de la ville. Mais il fallut un siège de cinq mois pour que le roi réussisse à prendre le château. En punition, il fut décidé de démanteler le château, mais c'est finalement son successeur, Louis XIII qui fit procéder à son démantèlement en 1620.
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Mentionné dès le XIe siècle dans les chartes impériales, le Castrum Arearum appartînt d'abord aux Seigneurs de Fos puis, à partir de 1257, aux Comtes de Provence avant d'entrer en 1481, dans le domaine royal. En 1254, au retour de la 7eme croisade, Saint-Louis et sa suite y séjournent. Après s'être souvent trouvé au cœur de querelles de succession, le Château d'Hyères devient une des places fortes de la ligue pendant les guerres, de religion et c'est pourquoi il sera partiellement démoli à la fin de l'année 1596, avant d'être démantelé en 1620 sur ordre de Richelieu.
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Dominée par le rocher du Casteou, la ville d'Hyères possède la physionomie et les caractéristiques des bourgs castraux qui, au Moyen-Âge, se sont développés autour des châteaux, en relation avec leurs activités (service des Seigneurs, culture des terres seigneuriales…) Bien qu'existant probablement dès le XIe siècle, la première ville médiévale comprise entre l'enceinte du château et le chemin du Puits Saint-Pierre a disparu pour avoir servi de carrière au cours des temps- Vers la fin du XIIe siècle, la population abandonne les abords du château, l'habitat glisse lentement vers ha plaine et, dans la seconde moitié du XIIIe siècle, une seconde enceinte vient protéger les nouveaux bourgs; elle suit le tracé de la Rue Barbacane, inclut le chevet de l'église Saint-Paul-et vient se raccrocher à la première enceinte au niveau des Portes Saint-Jean et de la Souquette. Peu à peu et malgré les injonctions des Comtes de Provence à la population de regagner l'intérieur des remparts, la Ville Haute est désertée au profit des terres cultivables de la plaine et une troisième enceinte devra être construite à la fin du XIIIe siècle, dont les portes seront réaménagées dans le courant du XIVe siècle.
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Une tour de flanquement quadrangulaire et une tour ronde abritant le puits.
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Tour de flanquement quadrangulaire, dite “ouverte à la gorge” afin d’éviter qu’elle ne serve à l’ennemi en cas de prise. Cette tour faisait partie de l’enceinte urbaine édifiée à partir du XIIIe siècle. Construite en calcaire et schiste, elle était constituée de trois niveaux dont deux étaient planchéiés. Au sommet le chemin de ronde était protégé par un crénelage composé de merlons et d’une galerie de charpente, hourds permettant une meilleure défense de la base des fortifications, Les trois murs sont munis d’archères.
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Une tour de flanquement quadrangulaire. Les trois murs sont munis d’archères.
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Une tour de flanquement quadrangulaire. Les trois murs sont munis d’archères.
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La tour ronde abritant le puits.
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Une tour.
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Le Château d' Hyères, véritable forteresse médiévale. Entre 1192, date à laquelle Ildefonse 1er, Comte de Provence, tente de s'en emparer et 1596, le Château d'Hyères subit huit longs sièges. La défense du Château était assurée par une petite garnison renforcée, en cas de nécessité, par les habitants de la rue-franche, aujourd'hui rue du Puits Saint-Pierre, qui, en contrepartie, étaient exonérés de taxes. Outre les éléments de défense actuellement visibles, un inventaire du XVe siècle-mentionne une chapelle, des chambre et des salles, ainsi que des dépendances telles que cuisines, citerne, moulina cellier, greniers, forge, écurie et bergerie. Dès l'abord, l'assaillant se heurte à un ouvrage formé de deux tours jumelles encadrant une porte défendue par une herse et des meurtrières.
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Ouvrage d’entrée formée de deux tours jumelles aux murs épais. Celles-ci encadraient une porte dont les vantaux de bois étaient défendus par une herse commandée d’une salle surplombant le passage.
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Porte d'entrée vue de dessus. On voit l'emplacement de la herse.
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Arearum Castrum.
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A l'est l'assaillant se trouve isolé dans une cour-basse surmontée par deux plates-formes et une tour l'obligeant à pénétrer par l'ouest.
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La cour-basse. Première cour-basse lieu où se trouvaient les communs (bâtiments réservés au service) et où stationnaient les serviteurs et la garnison.
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L'assaillant pénètre par l'ouest, en empruntant un passage couvert qui aboutit à un pont-levis.
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Le pont-levis. Deuxième porte protégée par une herse et précédée d’un pont-levis (disparu) qui enjambait un fossé de 4,50 m.
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Ouverture de tir, généralement utilisée par l’arbalétrier, qui se développe dès la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle. Cette archère est composée d’un ébrasement triangulaire et d’une niche sous arc segmentaire. Elle permettait d’augmenter l’angle de tir par la plongée (4) et le rendre plus efficace. Les pierres de la couverture et des encadrements ont été taillées dans du grès.
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Au-delà de ce deuxième obstacle, il passe dans une étroite gorge qui débouche dans une deuxième cour-basse dominée par des ouvrages de défense de la plate-forme supérieure qu'il doit contourner pour atteindre un bâtiment carré gardant le passage des points vitaux : la plate-forme du donjon et la citerne, la queue d'hironde au nord-est, où se trouve le puits accessible par une porte biaise.
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Au-delà de ce deuxième obstacle, il passe dans une étroite gorge qui débouche dans une deuxième cour-basse dominée par des ouvrages de défense de la plate-forme supérieure qu'il doit contourner pour atteindre un bâtiment carré gardant le passage des points vitaux : la plate-forme du donjon et la citerne, la queue d'hironde au nord-est, où se trouve le puits accessible par une porte biaise.
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