Usine de l'Escalette.
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D’abord usine de traitement du plomb en 1851, fermée en 1925 (ou 1936), l’Escalette deviendra lors de la 2ème guerre mondiale, avec le fortin de l’Escalette situé plus haut, une batterie de canons pour l’armée italienne puis allemande. Un dépôt de voitures et un stockage de bateaux s’y sont ensuite succédés avant qu’un groupe immobilier ne veuille y installer un hôtel de luxe. En 2011 elle est rachetée pour devenir un parc de sculptures et d’architectures légères.
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Piliers, murs de soutènement, cheminées rampantes, bassins de lavage et de décantation rappellent l’activité de l’Escalette. Cette usine de plomb permettait de traiter le matériau toxique. Pour éviter de polluer la ville tout en restant accessibles, les usines de soude (pour fabriquer le savon de Marseille) ou de plomb furent installées dans les calanques de Callelongue ou à la Redonne. Elles fonctionnèrent jusqu’à la fin du XIXe.
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Trois grands tunnels arrivent au rez-de-chaussée de la maison. Derrière une cheminée haute d'où part un conduit qui arrive dans une bâtisse (filtre ?). On a ensuite la cheminée rampante.
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Un petit port avait été construit à proximité pour amener le minerai par péniches et barges. Le minerai (galène) arrivait d'Espagne, d'Italie, mais aussi de l'Argentière, par bateaux au port. Ensuite des embarcations plus légères le transportait dans ce petit port où il était débarqué et chargé dans des wagonnets qui, en empruntant un tunnel dont on peut voir l'entrée et qui passait sous la route, l'emmenait dans l'usine. Dans ce port, des navires de 100 tonneaux pouvaient facilement entrer. Quelques bateaux caboteurs y abordaient directement d’Espagne. Il y eut, ainsi qu’aux Goudes, un poste de douane.
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L’industrialisation du littoral marseillais s’est alors développée en deux vagues principales. La première a débuté avec l’implantation d’usines de soude à partir de 1810 du côté de Saména, les Goudes, Callelongue et le col de Sormiou. La seconde est arrivée plus tard, au milieu du 19ème siècle, avec les usines à plomb. À cela se sont ajoutées des installations moins importantes : une verrerie à Montredon, une usine de soufre aux Goudes, une usine d’épuration du pétrole au col de Sormiou, une carrière de calcaire à Port-Miou ou encore un haut-fourneau sur la plage du Bestouan à Cassis. Cette industrialisation des calanques subsistera jusqu’en 2009, date de fermeture de la dernière usine à la Madrague de Montredon.
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La maison Futuro construite par le finlandais Matti Suuronen (1933-2013), qui a vu le jour en 1968. Ces véritables soucoupes volantes sont répartis en une soixante d’exemplaires dans le monde. C’est Eric Touchaleaume, galeriste parisien et amoureux de Marseille, qui s’est porté acquéreur en 2011 de la Friche de l’Escalette pour y créer ces projets inédits. Après plus de 80 ans de déshérence du lieu, il a fallu 3 ans de travaux et d’études pour faire du site un véritable espace culturel
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A l’intérieur de la « Futuro House » un intérieur violet avec du mobilier de designer : le prototype du bureau « Boomerang Grand PDG » avec siège intégré de Maurice Calka (1969) ainsi qu’une chaise blanche « Baby Molar » de Wendle Castle (1971), un siège gonflable Aerospace en plastique bleu de Quasar Khanh (1934-2016), père spirituel de Philippe Starck et créateur fétiche du pape du design plastique : Benoît Ramognino dit Ben.
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Par le deuxième hublot, on peut voir l’Hexacube de Georges Candilis et Anja Blomstedt, réalisé en 1972. Candilis était un collaborateur de Le Corbusier. Il a travaillé durant cinq ans sur le chantier de la Cité Radieuse de Marseille, il est aussi le créateur des villages de vacances, inspirés de sa Grèce natale, de Port-Leucate et Port-Barcarès, entre 1964 et 1972.
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Cette usine comportait différents fours (10 fours à réverbère, 3 fours à manche, 17 chaudières à Pattinson, 2 fours à coupelle). Les différentes étapes sont : grillage du minerai ; fusion ; affinage du plomb ; Pattinsonnage ; coupellation ; raffinage de l’argent ; réduction des litharges, des crasses, etc. Elle employait 63 ouvriers.
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La galène (sulfure de plomb) est la source principale de plomb, qui en est extrait par grillage afin d'en supprimer le soufre puis par calcination afin de le séparer de l'oxygène résultant de l'opération précédente et enfin un raffinage thermique ou par électrolyse. Toutes ces opérations permettent également de récupérer des métaux précieux dans les déchets de galène. On peut aussi utiliiser la blende, minerai contenant du zinc.
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La partie en béton date de l'occupation par les allemands.
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Les fours : le minerai est tout d'abord « grillé » pour oxyder le sulfure et obtenir de l'oxyde de plomb ; le soufre est éliminé sous forme de dioxyde gazeux SO2, transformé et valorisé en acide sulfurique. Le minerai grillé est alors introduit, avec du coke, dans un four à la base duquel on souffle de l'air. La réaction de l'oxygène de l'air avec le coke donne du CO, qui réduit l'oxyde de plomb, donnant ainsi le plomb métallique liquide et du CO2. À la base du four s'écoulent d'une part le plomb liquide, d'autre part une scorie qui est généralement granulée à l'eau avant d'être mise en décharge. Le plomb recueilli à ce stade est appelé « plomb d'œuvre » ; il contient encore des impuretés (cuivre, argent, bismuth, antimoine, arsenic, etc.) qu'il faut éliminer. Ce raffinage du plomb, encore liquide, se fait dans des cuves, par refroidissement et ajout de divers réactifs (soufre, oxygène, zinc pour capturer l'argent, etc).
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Les fours. Le grillage et la fusion pouvaient se faire dans le même four, sur deux sôles différentes. A gauche le grillage, à droite la fusion ?
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Stockage des lingots, des feuilles, des tuyaux ou grenailles de plomb.
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Stockage des lingots, des feuilles, des tuyaux ou grenailles de plomb.
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Fosse où se trouvait le concasseur du minerai.
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Fosse où se trouvait le concasseur du minerai.
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Inule visqueuse.
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Lieux de stockage du minerai qui était amené par des wagonnets roulant sur les murs.
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Les 8 hangars de stockage du minerai. Au fond, la piste qui mène au fortin. Entre, un vallon où était déversées les scories, et où elles sont toujours.
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Les piliers soutenaient la toiture en métal qui fut vendu aux allemands lors de la guerre 39-45.
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