Tour d'Embarbe. A l’intérieur, un escalier de bois en colimençon grimpe jusqu’à l’étage où devait se trouver le plancher.
Tour d'Embarbe. A l’intérieur, un escalier de bois en colimençon grimpe jusqu’à l’étage où devait se trouver le plancher.
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Tour d'Embarbe, ancienne tour de guet du XIIIe-XIVe siècle.
Tour d'Embarbe, ancienne tour de guet du XIIIe-XIVe siècle.
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Le plateau de la Vache d’or à Viens se termine au sud par une étroite avancée qui domine la vallée du Calavon, près de l’endroit où celui-ci vient de s’infléchir vers l’ouest, après sa confluence avec l’Encrême. Bien défendue par de petites falaises de molasse, cette petite avancée jouit d’une vue à plus de 180° . Ce petit espace réunissait toutes les conditions pour l’installation d’un oppidum, position dominante, éperon facile à barrer, et falaises abruptes.
Le plateau de la Vache d’or à Viens se termine au sud par une étroite avancée qui domine la vallée du Calavon, près de l’endroit où celui-ci vient de s’infléchir vers l’ouest, après sa confluence avec l’Encrême. Bien défendue par de petites falaises de molasse, cette petite avancée jouit d’une vue à plus de 180° . Ce petit espace réunissait toutes les conditions pour l’installation d’un oppidum, position dominante, éperon facile à barrer, et falaises abruptes.
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Signalé depuis longtemps par des tessons de céramique gauloise mais aussi gallo-romaine, on savait déjà que le site avait connu deux époques d’occupation, mais sans datations précises, entre le début de l’Age du fer et la fin de l’Antiquité. Son rempart aussi avait été reconnu comme tel . Il y a quinze ans, il se présentait comme un tas de pierres, semblable en tout point à un clapier ; seule sa disposition, barrant entièrement le plateau à un endroit où celui-ci ne mesure qu’une soixantaine de mètres, et les nombreux fragments de céramiques présents dans le site, prouvaient qu’il s’agissait d’un dispositif de défense, qu’on pouvait dater grosso modo de l’âge du fer ou des débuts de l’Antiquité.
Signalé depuis longtemps par des tessons de céramique gauloise mais aussi gallo-romaine, on savait déjà que le site avait connu deux époques d’occupation, mais sans datations précises, entre le début de l’Age du fer et la fin de l’Antiquité. Son rempart aussi avait été reconnu comme tel . Il y a quinze ans, il se présentait comme un tas de pierres, semblable en tout point à un clapier ; seule sa disposition, barrant entièrement le plateau à un endroit où celui-ci ne mesure qu’une soixantaine de mètres, et les nombreux fragments de céramiques présents dans le site, prouvaient qu’il s’agissait d’un dispositif de défense, qu’on pouvait dater grosso modo de l’âge du fer ou des débuts de l’Antiquité.
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L’arrivée dans l’oppidum se faisait par l’ouest. A l’entrée, le parement est encore bien visible, mais il a peut-être été repris à l’Antiquité tardive; à cet endroit l’épaisseur du rempart est d’un peu plus de cinq mètres. Au fond, une petite maison est adossée au rempart.
L’arrivée dans l’oppidum se faisait par l’ouest. A l’entrée, le parement est encore bien visible, mais il a peut-être été repris à l’Antiquité tardive; à cet endroit l’épaisseur du rempart est d’un peu plus de cinq mètres. Au fond, une petite maison est adossée au rempart.
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Le rempart est sans conteste l’élément le plus intéressant du site. Le côté nord 'extérieur) se présente comme un clapas couvert de végétation. Après l’abandon du site, au 2ème siècle av JC, le rempart s’est effondré en partie, exhaussant le sol. Vers les IIIéme ou IVéme siècle après J.-C., le site a été réinvesti.
Le rempart est sans conteste l’élément le plus intéressant du site. Le côté nord 'extérieur) se présente comme un clapas couvert de végétation. Après l’abandon du site, au 2ème siècle av JC, le rempart s’est effondré en partie, exhaussant le sol. Vers les IIIéme ou IVéme siècle après J.-C., le site a été réinvesti.
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Deux étages : en bas, gaulois ; Au-desus, avec une couche d'argile, environ 350 ap J.C.
Deux étages : en bas, gaulois ; Au-desus, avec une couche d'argile, environ 350 ap J.C.
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Le sol correspond à une maison gauloise, ses deux murs de pierre sèche perpendiculaires au rempart ont été préservés.
Le sol correspond à une maison gauloise, ses deux murs de pierre sèche perpendiculaires au rempart ont été préservés.
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