L'hôtel de ville : La coumuno
Le nouvel hôtel de ville : 1793
L'hôtel particulier de Croze est mis sous séquestre par la Municipalité révolutionnaire : Joseph de Croze figure en tête de la liste des quinze "Emigrés et traîtres à la Patrie" de la commune de Pertuis.
Il est accusé, semble-t-il à tort, d'avoir rejoint "Toulon, avec les Anglais et d'autres troupes ennemies de la République". Revenu à Pertuis sous le Consulat en 1803, il conteste l'occupation de sa demeure. Après de longues tractations, la commune finira par acquérir l'hôtel de ville en 1828.
Au début du XXe siècle, celui-ci abritait à la fois, le Commissariat, la Mairie et la Caisse d'Epargne. Le parement de la façade et le parvis actuels datent d'une restauration des années 1970.