Riche en pins Larici, sapins et hêtres, la forêt d'Aïtone a, de tout temps, été considérée d'un grand intérêt. Toutefois, l’absence de voie d'accès a freiné son exploitation. Au 17ème siècle, les génois décident de tracer une route pour rejoindre le port de Sagone, par Cristinacce et le col de Sevi. Débutés en 1662, les travaux s'achèvent en 1664. C'est à cette période que le premier pont « génois » est construit à l'entrée du village, sur le torrent de Tavulella. On distingue l'arche encore intacte de ce vieux pont, sur laquelle repose tout l’édifice.
La route fait l'objet de nouveaux travaux de viabilisation à partir des années 1820 (réfection de chaussée, aqueducs, caniveaux, murs de soutènement, et ponts).
C'est alors que le niveau du pont est rehaussé au moyen de deux culées aux abords et de deux piliers intermédiaires, destinés à supporter trois travées en charpente. En 1856, le-pont est complètement rénové. Long de 30 mètres et haut de près de 20 mètres, il prend son apparence actuelle. Trois petites arcades en maçonnerie sont construites sur la vieille voûte génoise « en fort bon état ». Les travées aux abords sont comblées par des murs. La chaussée est pavée et des parapets sont installés.
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Jour 1. Le village de Cristinacce.
Implanté à 800 m d'altitude sur le versant boisé du Capu di Melu (1562m), le village domine la Tavulella. II s’inscrit dans une végétation de chênes et de châtaigniers.
L'habitat s'est développé autour d'une construction médiévale implantée à proximité de la chapelle Ste Lucie (actuelle église) et d'une torra (maison fortifiée).
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Jour 1. Le châtaignier.
Au milieu du 19ème siècle, la forêt de châtaigniers couvrait plus d'un dixième c du territoire de Cristirnacce, soif 268 hectares. Elle s'étendait en quasi-totalité sur le versant nord (à l’umbricia). Quelques dizaines d’hectares étaient cependant cultivés versant sud (à sulana), à proximité de la Tavulella, On en rencontre encore plusieurs plantations, le long du chemin d'exploitation forestier. Il s'agit de vieux arbres isolés ou d'anciens vergers, appartenant à des particuliers. Envahis par le maquis et victimes de maladies, beaucoup dépérissent aujourd'hui. Avec leurs branches tortueuses, un large pour de tronc et une hauteur considérable, certains arbres vénérables dégagent une impression de puissance exceptionnelle, leur écorce-crevassée au fil des ans laisse apparaître de sévères rides, tel un visage usé par le temps.
Considéré comme « l'arbre à pain » de la Corse, le châtaignier a offert subsistance à plusieurs générations insulaires. Son bois était également apprécié pour la fabrication d'éléments de charpente, en menuiserie et ébénisterie.
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Jour 1. Le châtaignier.
En Corse, une spécificité juridique issue du droit coutumier permet de distinguer la propriété de l'arbre de celle du sol où il est planté. Par le passé, cet usage est apparu comme une opportunité pour les populations les plus modestes. De ce fait, de nombreux châtaignier ont été cultivés sur des terrains communaux. C'est ainsi le cas à Cristinacce où la propriété communale représentait encore à la fin du 18e siècle près de 90 % de la surface foncière.
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Jour 1
Asphodèle.
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Jour 1. Le torrent de Tavulella.
La rivière de Tavulella jaillit sur le territoire de Cristinacce, près du Capu à Rughju et de la Bocca San Petru entre 1500 et 1700 mètres d'altitude. Très arrosée, cette chaîne montagneuse constitue le château d‘eau de toute la Corse.
Depuis cette source, le ruisseau de San Petru recueille les eaux de nombreux petits affluents. En amont du village d'e Cristinacce il reçoit le nom de rivière de Tavulella. Enfin, à la confluence avec la rivière de Lonca elle prend le nom de Portu et file se jeter dans le golfe.
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Jour 1. Le torrent de Tavulella.
Quelques fois impétueuse, le plus souvent calme et animée d'un mouvement lent reposant, la rivière s'écoule avec sérénité, sous de grandes voutures de branche.
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Jour 1. Le torrent de Tavulella.
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Jour 1. Le torrent de Tavulella.
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Jour 1
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Jour 1
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Jour 1
La bergerie de Bartoli.
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Jour 1
Le petit plateau Bartoli (992 m d'altitude) garde l'empreinte de l'activité pastorale qui animait la haute vallée de la Tavulella autrefois. Dès le début de l'été a muntagnera ramenait bergers et troupeaux de chèvres sur ces hauts pâturages de montagne pour plusieurs mois. La bergerie de Bartoli, entourée par des chjostri (parcs à chèvres), illustre bien ce cadre de vie pastoral d'attitude.
Depuis ce site s'ouvre un large panorama sur les sommets, dont les contreforts étaient occupés par d'autres bergeries : Aghjallegra. Piazzilellu, Capelaccia, Albia. Dès le mois de mai et jusqu'à la fin septembre, la plupart était occupée par des apraghji (chevriers) de la région de Piana. Cet habitat saisonnier d'altitude était construit en pierre sèche et généralement composé d'une cabane, d'un casgile (cave d'affinage) et de parcs à bestiaux. Deux cerisiers, plus résistants à l'altitude, sont plantés à proximité de la bergerie.
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Jour 1
Un parc à chèvres
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Jour 1
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Jour 1
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
La pivoine corse.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Le hameau de Muna (appelé aussi le «village des bandits») est composé d’une dizaine de maisons installées sur les pentes rocheuses de la punta di a Spusata. Ce hameau est fondé vers 1740 en raison de l’exploitation forestière qui est entreprise dans ce secteur.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
La population vivait de ses propres ressources (cultures, oliviers, châtaigniers,…). A partir de la seconde moitié du XXe siècle, le village est progressivement déserté alors qu’une centaine d’habitants y était comptabilisées Jusqu’en 1960.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Ancien moulin.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Au XIXe siècle, malgré l’accès limité à un sentier muletier, le hameau de Muna est doté d’une église et d’une école rassemblant jusqu’à une cinquantaine d’enfants.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Notr-Dame de la Garde.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Sainte Anne et Marie
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Saint Paul.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Le chemin de croix.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
Les "vitraux".
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2. Le hameau de Muna.
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Jour 2.
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Jour 2.
Ciste cotonneux.
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Jour 2.
Hélianthème à feuille d’arroche ou Ciste jaune. Il est appelé en corse mucchju biancu.
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Jour 2.
Hélianthème à feuille d’arroche ou Ciste jaune. Il est appelé en corse mucchju biancu.
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Jour 2.
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Jour 2.
Descente vers le Liamone.
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Jour 2.
Descente vers le Liamone.
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Jour 2.
Le Lis maritime (Pancratium maritimum), également appelé lis de mer, ou lis des sables, ou encore lis mathiole.
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Jour 2.
Muscari à toupet.
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Jour 2.
Le Liamone.
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Jour 2.
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Jour 2.
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Jour 2.
Lavandula stoechas. Lavande papillon, lavande stéchade, lavande à toupet.
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Jour 2.
Canal amenant l'eau au moulin.
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Jour 2.
Canal amenant l'eau au moulin.
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Jour 2.
Cyclamen.
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Jour 2.
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Jour 2.
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Jour 2.
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Jour 2.
Le Liamone.
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Jour 2.
Le Liamone.
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Le Liamone.
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Le Liamone.
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Jour 2.
Champ d'asphodèles.
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Jour 2.
Asphodèle.
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Jour 2.
Ail à trois angles.
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Jour 3. Village de Soccia.
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Jour 3. Vallée de Lizola.
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Jour 3. Vallée de Lizola.
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Jour 3.
Hellébore fétide.
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Jour 3.
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Jour 3. Lac de Crena.
Le lac de Crena a intégré le réseau écologique européen Natura 2000 en tant que Zone Spéciale de Conservation. Le lac de Crena o.ccupe une cuvette régulière à fond plat perchée sur une crête, au pied du mont Sant'Eliseu. Ce lac présente de nombreuses particularités. Il est avant tout le plus bas des lacs corses, ce qui lui vaut d'être situé dans une ambiance forestière. De ce fait, il abrite aussi bien des populations d'oiseaux d'eau (Grèbes, Poules d'eau) que des espèces typiquement forestières (Sittelle, Bec croisé, Grimpereau des bois...). Par ailleurs, il héberge un florilège d'espèces végétales à forte valeur patrimoniale : Drosera à feuilles rondes, Laîches vésiculeuses et millet...
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Jour 3. Lac de Crena.
Situé à 1310 m d’altitude, il se niche dans une alvéole glaciaire. C’est le seul lac boisé de Corse. Il est entouré de pin laricci, bordé de pozzine et de tourbières à sphaignes. Il a une superficie de 2,4 hectares et une profondeur maximale de 6,5 m. Il contient 43 m3 cubes d’eau.
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Jour 3. Lac de Crena.
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Jour 3. Lac de Crena.
Ses mystérieuses eaux noires ont inspiré de la crainte aux bergers qui fréquentaient ses rives. Une fée y demeure selon certains. Selon d’autres, c’est le diable qui le créa. Pour se protéger des villageois, il fit un trou dans la terre qui rejoignait les enfers et s’y cacha. Le trou se remplit d’eau et les habitants voulurent l’exorciser en récitant des prières. Alors le lac s’assécha et de fabuleux trésors apparurent afin de tenter les hommes et de faire cesser leurs Incantations. Puis, Satan en personne apparut mais un berger implora le Christ et le diable disparut à jamais. Depuis, on surnomme le «lac du diable».
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Jour 3. Lac de Crena.
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Jour 3. Lac de Crena.
La flore du lac de Crena est extrêmement riche et diversifiée.
Une spécificité : La Drosera à feuilles rondes (Drosera rotundifolia)
Cette petite plante carnivore très rare pousse sur les pozzines.
Le lac de Crena et ses environs sont les seules stations naturelles en Corse. D'autres espèces remarquables sont également présentes autour du lac : la Laîche vésiculeuse (Carex vesicaria) est très rare en Corse ; la Potentille tormentille (Potentillaerecta) et la Laîche millet (Carex panicea) sont des espèces d'affinités plutôt boréales.
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Jour 3. Lac de Crena.
Les pozzines sont des pelouses humides établies sur des sols tourbeux. Ces zones humides des hautes montagnes corses sont reconnues par la Directive européenne « Habitats » en raison de la grande biodiversité qu'elles renferment.
Les pozzines du lac de Crena sont remarquables, notamment en raison de la présence d'espèces végétales particulièrement rares et protégées.
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Jour 3. Lac de Crena.
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Jour 3. Lac de Crena.
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Jour 3. Lac de Crena.
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Jour 3. Lac de Crena.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Le couvent, fondé en 1489 par les Frères mendiants de l’Ordre de Saint-François, se composait d’un petit oratoire et de quelques cabanes de fortune. En 1628, l’ensemble est détruit afin de construire un couvent à l’Italienne qui correspond à la forme actuelle. Au début du XVIIe siècle, les travaux sont toujours en cours et dotent le bâtiment d’une deuxième aile qui est consacrée à l’étude et à la formation des Franciscains de la Province. Ceux-ci ont tenu line grande place dans l’histoire de la Corse. Les Franciscains, acteurs d’évangélisation, ayant fait vœu de pauvreté et travaillant chez les uns ou les autres pour leur subsistance, ont reçu pouf cela respect et considération des populations. Ils assuraient aussi .une part de l’instruction des élites insulaires.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
En 1790, date de la Révolution française, le couvent de Vicu fut fermé. En 1860, il est occupé par les Pères Oblats de Marie Immaculée qui sont dans l’obligation de faire des travaux de consolidation et de réaménagement car le chantier n’avait pas été achevé. C’est avec la construction d’un clocher de plan carré surmonté d’une statue de la Vierge que le chantier se termina en 1889. Enfin, en 1903, les Oblats doivent quitter le couvent ; en raison des lois anticléricales, ils ne pourront y revenir qu’à partir de 1936.
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L’ère des grands travaux s’acheva en 1889 avec la construction d’un clocher de plan carré surmonté d’une statue de la Vierge.
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Le calvaire.
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Les premiers «frères mendiants» de l’Ordre de Saint François arrivèrent en ces lieux pour y fonder un couvent en 1481. Avec l’aide des habitants du pays, ils édifièrent un petit oratoire pour y prier, et quelques pauvres cabanes pour s’y héberger.
En 1628, ce premier « lieu de communauté franciscaine » était si pauvre, si misérable que l’Ordre prit la décision de tout raser afin de reconstruire à sa place un nouveau couvent « à l’italienne »;
Les travaux s’échelonnèrent durant 3/4 de siècle.
On établit une vaste église avec sépultures communes en sous-sol, équipée de deux chapelles latérales, d’un arrière-chœur réservé aux offices des frères, une vaste sacristie : de ce temps datent le tabernacle, le meuble de sacristie, les stalles...
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
En angle droit avec le chœur de l’église fut bâtie la première aile d’habitation avec cuisine, réfectoire, dortoir...
Vers 1710, une deuxième aile fut ajoutée, permettant de faire du couvent Saint-François une « maison de formation et d’études » ouverte aux franciscains de la Province, se préparant au sacerdoce.
Cette aile fut terminée en 1781... 12 ans plus tard la Révolution fermait le couvent. La troisième aile ne vit pas le jour : c’est elle qui eut permis la création d’une cour intérieure avec cloître, selon le modèle des couvents « à l’italienne ».
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En 1860, les Pères Oblats furent dans la nécessité de faire des travaux de consolidation : huit pilliers d’ordre ionique reliés par des arcades furent adossés aux murs, le plafond fut renouvelé, les côtés de l’autel majeur avec des portières séparant l’arrière-chœur du reste de l’édifice furent supprimés, les deux chapelles latérales furent transformées en absides lumineuses.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Sainte Lucie. Dès le Moyen Age la Corse a nourri grande vénération pour Ste Lucie, jeune Vierge martyrisée à Syracuse en 304. La vieille statue du couvent ayant disparu, la présente statue en bois peint, œuvre de Tony Casalonga fut offerte en 1979.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
St Joseph. Production d’atelier français, statue en carton-pierre doré, milieu du XIXe siècle.
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Plafond de la nef. N D des Anges, est l’appellation jadis donnée aux diverses représentations de la Vierge Marie entourée d’anges. On parlera d’Assomption de Marie quand Marie a les yeux tournés vers le ciel : c’est probablement cette figuration qui ornait le modeste sanctuaire de N D des Anges, dénommé « a portioncula », berceau de l’Ordre franciscain où se rassemblaient les premiers disciples autour de Saint François
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Plafond de la nef.
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St François d'Assise, diacre (1181-1226). Production d’atelier français, statue en carton-pierre doré, milieu du XIXe siècle.
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St Antoine de Padoue. Franciscain, prêtre (1195-1231).
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U Santu Franciscone est le nom populaire toujours donné à ce grand crucifix. Il est l’un des plus grands de Corse (1,85 m) . C’est un bois peint classé monument historique en 1960 restauré en 1988.
Son origine nous est inconnue. Le traitement anatomique du corps évoque une production de grande école italienne au XVIe. Ce Christ aurait orné le maitre-autel avant l’acquisition du Tabernacle en marbre, daté de 1690. Auparavant, il était porté en procession surtout pour faire venir la pluie par temps de grande sécheresse.
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U Santu Franciscone.
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N D des Anges, est l’appellation jadis donnée aux diverses représentations de la Vierge Marie entourée d’anges. La représentation de la Vierge Marie entourée d’anges est dite Immaculée Conception quand Marie a les yeux tournés vers la terre.
C’est l’immaculée Conception que la Congrégation des Pères Oblats reçut pour patronne lors de sa fondation par le Père de Mazenod à Rome en 1826.
La présente statue dans son décor typiquement méridional fut installée ici vers 1864 par les religieux Oblats de Marie.
Statue en carton-pierre peint et doré production d’atelier français, mi-XIXème s.
Dès la fondation de ce couvent, son église eut un autel dédié à N D des Anges.
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Banière de procession.
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Courant XVIIe et XVIIIe siècles.... les " frères" franciscains ont utilisé le chœur et l'arrière-chœur de l'église pour leur vie liturgique.
Le chœur va de la nef jusqu'au maître-autel où se célébraient les messes principales des fêtes et des obsèques.
En 1689 arriva le tabernacle en marbre, pièce centrale d'un ensemble qui ne suivit pas, sans doute faute de ressources ....
Le maître-autel maçonné, habillé de boiseries, s'étendait alors à droite et à gauche, prenant appui sur les murs latéraux : deux portes donnaient accès à l'arrière chœur.
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Aux quatre coins du tabernacle se trouvent les statues des quatre évangélistes. St Jean avec l'aigle.
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St Luc avec le taureau.
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St Marc avec le lion.
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St Matthieu avec l'homme.
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Arrière du tabernacle.
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L'arrière-chœur restait la partie réservée aux offices propres aux franciscains : temps de méditations, de prières, et chant du bréviaire.
Les stalles que l'on voit encore accueillaient les " fratri".... une corde actionnait les cloches d'un campanile aujourd'hui disparu, permettant de signaler au pays les offices... un orgue en tribune, accompagnait les chants ...
Les religieux entraient directement dans l'arrière-chœur sans être vus de la nef... ils accédaient aussi directement dans la sacristie.
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Les stalles.
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Plafond de l'arrière-chœur.
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Plafond de l'arrière-chœur.
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Statue de saint Eugène de Mazenod. A la demande de Monseigneur Casanelli d’Istria, évêque d’Ajaccio, Monseigneur Eugène de Mazenod envoie une équipe pour créer le grand séminaire d’Ajaccio : 1e Père Guibert (qui terminera Cardinal de Paris), le Père Telmon et le Père Albini. Les premiers arrivent au début de l’année 1835, et le Père Albini six mois plus tard.
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Charles Dominique Albini.
Professeur et formateur au grand séminaire de Marseille. S'occupe à Marseille (les Accoules) de l'œuvre des Italiens Apôtre de la Corse : humble, rempli de zèle apostolique et adonné à la perfection religieuse.
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Une sacristie fut bâtie, ajoutée à l'arrière-chœur : la pièce maitresse en est son chasublier daté de 1664.
Ce meuble est prévu pour le rangement des accessoires liturgiques au service de 7 prêtres célébrant la Messe.
Ce serait l'œuvre du "frère" menuisier, auteur du meuble de sacristie du couvent d'Alesani, un certain fra Bonaventura, originaire de Perelli.
Classé monument historique en 1908, il a été restauré en 1988.
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Les armoiries de l'ordre franciscain couronnent le tout : une croix avec les bras des franciscains.
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Les bois dominants sont le noyer et le merisier. Le long panneau supérieur, sculpté en bas-relief, s'inspire de motifs animaliers du Moyen-Age avec détails rehaussés au vermillon .
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La sacristie.
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La sacristie.
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Couloir du couvent.
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Porte de la chapelle du Père Albini.
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La chapelle du Père Albini.
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La chapelle du Père Albini.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Le Vénérable Charles Dominique Albini, 1790-1839. 7 mai 1836 : Monseigneur Casanelli d’Istria fait don aux Oblats du Couvent de Vico : désormais, ce sera la base de départ pour toutes les « missions ». Professeur de théologie morale à Ajaccio, missionnaire dans toute la Corse à partir de Vico . Toutes ses missions sont accompagnées de faits « miraculeux », mais ce sont surtout sa ferveur évangélique et son amour pour ceux auxquels il est envoyé qui provoqueront « des retours vers la foi ». Chaque fois, le Père Albini appelle « au nom de Dieu » à la réconciliation et à mettre fin aux « vendetta » qui ensanglantent les villages. Novembre 1838, épuisé, il tombe malade à Vico. Après une courte rémission, la maladie l’emporte le lundi de Pentecôte 20 mai 1839.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Livres de théologie provenant de l'ancienne bibliothèque.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Livres de théologie provenant de l'ancienne bibliothèque.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Monseigneur Xavier Toussaint Raphaël Casanelli d’Istria.Huile sur toile, cadre rapporté, 1865. Ce portrait de Mgr Casanelli d’Istria, évêque d’Ajaccio du 8 décembre 1833 au 12 octobre 1869, a été exécuté en 1865 par le peintre italien Matteo Marcellino. Le prélat est, ici, représenté sur un fond d’architecture, assis, de trois-quart, accoudé à un meuble d’appui au pied en bois doré, tourné, mouluré, chantourné, au décor en relief rapporté, orné sur sa face antérieure des armoiries épiscopales et de sa devise sur un phylactère ondé: « Auxilium de Sancto » (« Du sanctuaire qu’il t’envoie le secours », cf Psaume de David 20), inscrites dans un cartouche octogonal.
Il est revêtu de la soutane prélatice à la traîne déployée, portée sous un rochet en dentelle avec une mozette par-dessus, un rabat noir bordé de blanc cachant l’échancrure du col de la soutane.
La barrette à houppe posée sur ses genoux, l’anneau pastoral serti d’une améthyste, à l’annulaire de la main droite, la croix pectorale, la mitre précieuse rehaussée de broderies et de pierreries complètent sa tenue d’évêque.
Barrant le fond de la composition, une tenture pourpre, drapée sur le côté, laisse entrevoir, accroché au mur, un tableau figurant sa cité épiscopale.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Dans cette petite salle de réunion murs et plafonds sont entièrement recouverts de fresques "kitsch", dans lesquelles se mêlent paysages corses entre mer et montagne, pyramides égyptiennes, ou volcans d’Italie voisinant avec d’antiques colonnades. Cette pièce faisait probablement office de chambre ou d’antichambre occupée à la fin du XIXe siècle par la famille Casanelli d’Istria, qui venait passer l’été au couvent. Une famille qui aurait passé commande des fresques à Agathe Meuron, une artiste ajaccienne également auteur d’une ou deux peintures de l’église de Nesa.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Sophie et Yves Toti-Lutet ont procédé à une restauration des fresques de la pièce. Tous deux ont rendu à la petite salle son aspect d’origine - ou presque - car le père Conte, occupant des lieux, avait procédé quelques rajouts de végétation et de nuages au siècle dernier.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Originaire d’Orto, Sophie avoue avoir pris beaucoup de plaisir à travailler au couvent : "Il s'agit d’un décor original sans prétention, un peu kitsch mais qui conserve tout son charme. Le couvent est un endroit vivant qui attire beaucoup de visiteurs déjà conquis, paisibles t prêts à échanger, ce qui me change de certains visiteurs mal élevés qui défilent au Louvre avec leurs écouteurs vissés aux oreilles ! Et puis c’est chez nous !"
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
Les peintures "kitsch" de la salle de réunion, autrefois chambre ou antichambre occupée à la fin du XIXe siècle par la famille Casanelli d’Istria, ont retrouvé leur éclat.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 3. Le couvent de Saint-François à Vico.
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Jour 4. Village de Letia.
C'est un village étagé. Le fleuve Liamone prend sa source sur la commune.
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Jour 4. Village de Letia.
Letia situé sur le versant ensoleillé de la vallée, surplombe les gorges qui se sont formées après la confluence du Fiume Grossu et du Liamone, cours d'eau à caractère torrentiel.
La position du village faisant face à l’ouverture de la vallée sur le golfe de Sagone lui confère un climat doux tout au long de l’année.
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Jour 4. Village de Letia.
Il est composé de deux hameaux, San Martinu et San Roccu distants l’un de l’autre d’environ un kilomètre.
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Jour 4.
Les massifs forestiers importants surtout pour les forêts d’yeuse (chêne vert) ont colonisé toutes les anciennes terrasses de culture ainsi que l’oliveraie et la châtaigneraie.
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Jour 4. Monte Vaïta, poste de garde.
La toponymie est la science qui étudie les noms de lieux (toponymes). Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, mais aussi leurs transformations au fil des siécles.
Les points stratégiques sont souvent situés sur des hauteurs. D'où le très grand nombre de toponymes comportant le mot « monte » en Corse, parfois seul, le plus souvent en composition avec un adjectif ou un nom de personne. Ici le mot « monte » est accompagné du verbe « vaïta » dérivé de « guaïta » qui signifie guetter, garder.
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Jour 4. Monte Vaïta, poste de garde.
Ainsi « Monte vaïta » signifie le rocher sur lequel on monte la garde. Au-dessus de nous un énorme rocher surplombe le chemin qui mène au village, il est fort probable qu'à une époque où les invasions étalent nombreuses, un poste de guet y était installé afin de protéger le village.
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Jour 4.
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Jour 4.
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Jour 4.
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Jour 4.
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Jour 4.
Asphodèle.
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Jour 4.
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Jour 4.
Le chemin domine maintenant le Liamone supérieur.
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Jour 4.
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Jour 4.
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Jour 4.
Gaffe au retour..!
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Jour 4.
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Jour 4.
Fabrique de pipe.
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Jour 4.
Le Liamone supérieur.
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Jour 4.
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Jour 4.
Cyclamens.
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Jour 4.
Le Liamone supérieur.
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Jour 4.
Lis mathiole.
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Jour 4.
Lis mathiole.
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Jour 4.
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Jour 4. Vico.
Monument commémoratif de monseigneur Casanelli d'Istria, ancien évêque d'Ajaccio. Il a été érigé en 1887 sur décision du conseil municipal de Vico en date de novembre 1886. Dubray Vital-Gabriel (sculpteur) ; Thiébault frères (fondeur). Ce monument commémoratif, incluant une fontaine préexistante servant de piédestal à une statue de l'évêque d'Ajaccio, figuré en pied., et de support à deux bas-reliefs, est précédé d'un emmarchement de trois degrés.
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Jour 4. Vico.
La fontaine, en granite taillé et mouluré, est ornée sur ses quatre faces d'un mufle de lion, de deux bas-reliefs en bronze. La face principale est enrichie d'un écu, en marbre, portant la dédicace.
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Jour 4. Vico.
L'écusson en bronze arbore les armoiries de l'évêque. Elles sont posées sur deux clefs passées en sautoir rappelant la filiation au siège apostolique. La crosse et la mitre figurent de part et d'autre d'une couronne, le tout est surmonté du chapeau épiscopal.
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Jour 4. Vico.
Bas-relief en bronze évoquant le rôle de Monseigneur Casanelli d'Istria dans le retour à la paix sociale.
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Jour 4. Vico.
Bas-relief en bronze illustrant la bénédiction du couvent Saint François nouvellement restauré.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
L'église est en moellons de granite, et crépie sur la façade antérieure. Trois pilastres de part et d'autre de la porte principale, autour de laquelle se trouvent deux portes à droite, et deux portes à gauche. Fronton triangulaire sur une élévation où se trouve la vierge dans une niche. Le clocher est en pierres de taille, et a un toit à 4 pans. Il comporte une arcade sur chaque façade surmontée d'un arc appareillé de pierres en claveaux.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Eglise à une nef et deux bas côtés. Abside semi-circulaire avec voûte en cul de four. Balustrade de marbre séparant la nef du chœur.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Voûte en berceau à lunettes dans la nef.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Voûte en berceau à lunettes dans la nef.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Bas-côté gauche.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Tribune édifiée en 1929 , les orgues et le tableau de l'Assomption.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
L'Assomption, don de l'empereur.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Apparition à saint Jérôme, à demi agenouillé, de profil, tenant dans ses deux mains le Christ en croix. Le lion au premier plan à droite. La tête de mort et des livres en face de lui. Au second plan un paysage avec à gauche une percée de ciel. L'œuvre a été redécouverte dans la sacristie de l'église paroissiale où elle avait été remisée et fut attribuée ou peintre florentin Giorgio Vasari (Arezzo, 1511 - Florence, 1574). Le tableau provient, comme douze autres tableaux de l'église, de la fabuleuse collection du cardinal Fesch, oncle maternel de l'empereur Napoléon
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Naissance de saint Jean-Baptiste. Saint Jean-Baptiste au centre avec sainte Elisabeth. Quatre femmes s'affairent autour d'eux. A droite, probablement Zacharie.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
L'ancienne église Ste Marie disposait d'une Chapelle latérale dite de la Confrérie du Rosaire, Congrégation pieuse établie à Vico dès 1686.
La chapelle fut fondée vers 1700 par la famille Multedo de Vico dont provient :
-Tableau retable (d'une école locale du 18e siècle) où Marie et l'Enfant Jésus font Remise du Rosaire à St Dominique et à Ste Catherine, entourés des 15 tableautins des mystères joyeux, douloureux et glorieux médités lors de la récitation des chapelets.
-Les marbres de l'autel proviennent aussi de l'antique chapelle du Rosaire
-Sur le mur de gauche, un tableau Fesch : la Ste Famille au repos, copie du 18e siècle, d'un tableau flamand du 17e
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Tableau retable (d'une école locale du 18e siècle) où Marie et l'Enfant Jésus font Remise du Rosaire à St Dominique et à Ste Catherine, entourés des 15 tableautins des mystères joyeux, douloureux et glorieux médités lors de la récitation des chapelets.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Statue de la Vierge à l'Enfant. Tableau : la Sainte Famille. Vierge assise au centre, le visage incliné contre la tête de l'Enfant Jésus qui s'appuie sur sa poitrine en dormant. A sa gauche, un peu en retrait, saint Joseph dont on aperçoit le bras gauche tendu en avant. Au second plan, une draperie et derrière elle, des branches d'arbre. Arrière-plan : percée de ciel avec quelques nuages.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Statue de la Vierge à l'Enfant couronnés.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
St Roch.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
La Pentecôte. La Vierge, vêtue d'une robe rose et d'un manteau bleu, assise au centre sur un trône, le visage levé vers la colombe du Saint-Esprit, mains ouvertes, est entourée par tous les apôtres. Le Brun Charles (d'après, peintre). Oeuvre restaurée en2002 par Edith Weigel.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Le choeur. Autel en marbre de style néo classique daté de 1854.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Le tabernacle.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
A gauche : le Christ au centre, entouré de saint Jérôme, à sa droite, vêtu d'un vêtement pourpre, et de saint François, vêtu de brun marchant un peu en retrait, tête baissée. Tableau de Bartolomeo Passerotti. A droite : saint Jérôme, assis de face sur un rocher, sous un arbre, le torse incliné vers sa gauche, main gauche à plat sur le rocher, bras droit levé. Dans le ciel, à gauche, des angelots.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Statue de St Michel, du Sacré-Coeur, de st Joseph. Tableau : l'Annonciation. La Vierge à droite du tableau, agenouillée, bras appuyé sur un autel, visage tourné vers l'ange Gabriel qui tient des fleurs de lys. à droite du tableau, deux têtes d'angelots
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Sainte Famille ou la présentation de l'Enfant Jésus au vieillard Siméon. L'Enfant Jésus au centre sur une table, les bras tendus et la tête irradiante. A sa droite, la Vierge tendant le bras droit vers lui ; à sa gauche, saint Joseph agenouillé, avec derrière lui le vieillard Siméon penché vers l'Enfant entouré de nombreux personnages. Au premier plan, un enfant avance devant une vasque.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Saint François en prière. Agenouillé de trois-quarts dans un paysage, devant un crucifix et un bréviaire, levant les yeux vers le Christ, mains ouvertes dans l'attitude de l'orante, pieds nus.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Ecce Homo. Christ sur la droite du tableau, au premier plan, torse nu, bras croisés, couronne d'épines sur la tête et auréole de lumière. Deux personnages à sa droite. Vecellio Tiziano, dit : Titien (d'après, peintre) ; Van Dyck Anton (d'après, peintre)
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Statue de St Antoine Abbé, protecteur de la confrérie des Pénitents de la Ste Croix, établie à Vico avant 1589, (ainsi qu'à Arbori, Coggia, Murzo, Poggiolo.)
Cette Confrérie disposa d'une chapelle indépendante proche de l'église paroissiale détruite en 1859 pour permettre la construction d'un couvent de religieuses. La confrérie s'est éteinte en 1941.
Cette statue en bois peint fut offerte à la nouvelle église par le comte Multedo en 1854.
On y voit des attributs habituels au saint ermite : le thau, la béquille ( le cochon est un ajout libre ), manque le feu symbolique.
Œuvre d'Art populaire, classée M.H.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Baptême du Christ. Christ debout à gauche du tableau, les bras croisés sur la poitrine, saint Jean-Baptiste à droite, une jambe en avant.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
La Vierge entre saint François d'Assise et sainte Claire. Vierge assise sur les nuées, mains jointes, adorant l'Enfant Jésus. Elle est vêtue d'une robe rose et enveloppée d'un manteau bleu. Des angelots dans les nuées les entourent. A gauche, saint François d'Assise, le visage levé vers la Vierge et Jésus. A droite, sainte Claire.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Ssaint Jean-Baptiste précurseur ou la Prédication de saint Jean-Baptiste. Saint Jean-Baptiste, représenté dans la partie supérieure, vers la gauche du tableau, lève le bras gauche vers des personnages qui l'entourent. Au premier plan, à droite de saint Jean-Baptiste, deux femmes sont assises, dont l'une tient un enfant. A droite du tableau, un personnage étendu vu de dos et une femme dans l'attitude de la prière.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
La fuite en Egypte.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Saint François parlant aux oiseaux .
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Marie Madeleine essuyant les pieds du Christ.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
La Visitation.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
L'Assomption.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
La Donation du Rosaire.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Sainte Hélène retrouve la vraie croix.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Repas du Christ chez Marthe
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Départ de Saint François-Xavier pour les Indes
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Saint Louis rendant la justice sous un chêne.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
L'Archange Raphaël rend le jeune Tobie à sa mère et guérit le vieux Tobie de sa cécité.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Martyr de Sainte Pauline.
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Jour 4. Église paroissiale Sainte-Marie.
Baptême du Christ.
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Jour 5.
Plage de Peru.
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Jour 5.
Plage de Peru.
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Jour 5.
Golfe de Peru.
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Jour 5.
Golfe de Peru.
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Jour 5.
Golfe de Peru. Difficile de l’imaginer aujourd'hui, pourtant en des temps pas si lointains, la pointe d’Omigna était cultivée en céréales. Jusqu’au début du 20e siècle, en Corse le monde rural était autosuffisant pour son alimentation et les échanges avec le continent se limitaient à de rares produits manufacturés.
Le 19e siècle est le temps des cultures, deux tiers de blé et un tiers d’orge sont plantés ; l'élevage est peu présent. Chaque année une moitié des terrains est ensemencée, l'autre est laissée en jachère et pâturée.
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Jour 5.
Le four.
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Jour 5.
Au fond, les Sanguinaires.
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Jour 5.
La tour d'Omigna est une tour génoise de douze mètres de haut, à deux niveaux avec terrasse, construite à l'extrémité de la punta d'Omigna durant la seconde moitié du XVIe siècle, afin de protéger des pirates barbaresques les terres cultivables du littoral. Elle faisait partie de la terre dite des Quatre tours et fut construite par les populations de Paomia, Revinda et Salona, réfugiées à Renno.
Autrefois appelée tour de Paomia, la tour d'Omigna a été le 27 avril 1731, le dernier retranchement pour 127 Grecs attaqués par 2 500 Corses révoltés. Après trois jours de siège, ils réussissent à se dégager et à rejoindre leur famille à Ajaccio.
