Roquebrune-Cap-Martin.
970. Au moment où la Provence se libère du joug sarrasin, fondation de Roquebrune par le comte de Vintimille Conrad 1er. Le château répond essentiellement à des raisons stratégiques visant à renforcer les frontières occidentales afin de prévenir le retour des Sarrasins.
1346. 14 septembre. Raymond Marquesani achète à Boniface Chabaudi, seigneur de Roquebrune, l’ensemble de ses territoires de Roquebrune, Palayson et Villepey. 1355. Roquebrune devient la possession des Grimaldi et le restera pour cinq siècles en dépit d’une suzeraineté théorique du duché de Savoie. Charles Grimaldi acquiert la seigneurie pour mille florins. 1793. Roquebrune devient française. La commune est rattachée au département des Alpes-Maritimes nouvellement créé. 1814. Roquebrune redevient monégasque. 1848. Roquebrune s’érige en Ville Libre avec Menton sous la protection du roi de Sardaigne. 1861. Suite à un plébiscite de 1860 Roquebrune, ainsi que Menton, devient française. Le gouvernement de Napoléon III paye à la Principauté de Monaco quatre millions de francs-or en échange de la cession à la France des villes de Menton et Roquebrune.