La villa Noailles.
Salle à manger 2. Durant la Seconde Guerre mondiale, la maison d'orfèvrerie Christofle souhaite faire travailler ses ateliers malgré la raréfaction des métaux précieux. Elle demande donc à des personnalités parisiennes du monde de l'art, de la musique et de la littérature d'imaginer un décor d'assiettes en porcelaine. L'opération est reprise en 1951 avec une envergure plus conséquente. Marie-Laure de Noailles, sous le nom de Marie Laure, figure parmi les nouveaux invités ; douze assiettes qui sont autant de variations sur les possibilités de l'encre noire, seul médium qu'elle s'autorise : lavis, raclages, estompage, etc. De nombreux participants s'avèrent être ses proches amis. On découvre ainsi au travers de ces créations un panorama des relations de la vicomtesse dans le Paris de l'immédiate après-guerre