Crillon-le-Brave
Le Brave Crillon. Agé et malade, Crillon se retire à Avignon en 1602 où il finit sa vie. Homme de guerre réputé pour son intrépidité, il l’était aussi pour sa générosité envers les indigents, ce qui lui valut cette épitaphe : « Henri IV l’aima, les pauvres le pleurèrent ». Il meurt le 2 décembre 1615. D'abord enterré dans l’église des Cordeliers à Avignon, sa dépouille est, par la suite, transportée à Notre-Dame des Doms. A la fin du XIXe s., le village accole à son nom le qualificatif de "brave" en souvenir de ce héros, bien qu'il y ait probablement peu résidé. La statue Exécutée par le sculpteur Louis Veray, et coulée en bronze par Victor Thiebaut, elle est inaugurée en 1858 à Avignon sur la Place de l'Horloge, puis trans¬férée en 1891 sur la Place du Palais des Papes. Enfin, le 22 mai 1980, après avoir été entreposée dans la cour du Petit Palais, elle est cédée au village de Crillon-le-Brave par la commune d'Avignon.