La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle des Saintes Eulalie et Julie. Le splendide retable, financé par les chanoines et par un legs important de l'évêque Habert de Montmort, est l'œuvre la plus monumentale du carcassonnais Jean Jacques Meler (ou Melair) commandée en 1676 et terminée dès 1678, puis dorée par Jean Scriba, en 1682. C'est un magnifique exemple du retable de « goût français », caractérisé par un tableau central, ici les saintes Eulalie et Julie, et, de part et d'autre entre quatre colonnes salomoniques, deux statues, le plus souvent comme ici des saints Pierre (il tient les clefs du Royaume des cieux) et Paul (qui brandit l'épée, instrument de son exécution), au couronnement, Dieu le Père créateur ; du fait de la dimension imposante de l'ensemble, un registre intermédiaire porte au centre un tableau représentant Sainte Pétronille, et de chaque côté, un cartouche porté par des anges présentant les armes du chapitre que l'on retrouve à la clef de voûte, une étoile à huit branches.