Usine hydroélectrique
Au milieu du XIXe siècle, Gignac ne possédait pour ses besoins domestiques de puits privés et d’une seule fontaine alimentée par une source qui se tarissait en été. Les Gignacois émettent l’idée de se procurer cette eau par une machine élévatrice. En 1852, un projet fut établi. Celui-ci prévoyait l'installation de machines hydrauliques au-dessus du barrage du Moulin de Gignac. Les exigences du propriétaire empêchèrent ce projet d'aboutir. Une étude plus technique du projet amène les responsables à choisir un lieu plus propice à 3 km en amont du moulin. Les travaux de la "Meuse" ne commencèrent que le 8 juillet 1857. Partis d'une machine hydraulique installée sur ce site auquel elle a donné son nom "la Meuse" (roue élévatrice), ils sont arrivés malgré de nombreux accidents de parcours à la Micro-centrale actuelle. Le 17 septembre 1858 une crue inopinée de 4 mètres de hauteur projeta au loin les enrochements qui préservaient le pied, provoqua des affouillements et renversa le barrage sur les deux tiers de sa longueur. Dès l’été suivant, on se remit à l’œuvre. Enfin en novembre 1859 il ne restait plus qu’à mettre en place la conduite de refoulement en fonte, plus résistante à la pression que les tuyaux en tôle de Chameroy prévus dans le projet initial, le réservoir d’air, la robinetterie et les fontaines échelonnées sur le parcours de la conduite.