Monastère de la Serviane.

<center>St Hermogène</center>Située au 100 de l’avenue Clot Bey, la paroisse St Hermogène a été fondée dans les années 30 pour les émigrés russes que la révolution de 1917 avait rejetés loin de leur pays.
Les premiers paroissiens ont eux-mêmes transformé en église orthodoxe le petit bâtiment (ancien octroi de la ville), concédé à la communauté russe par la municipalité. Ils y ont édifié un petit bulbe, surmonté d'une croix, une coupole intérieure, une iconostase dont les portes ouvrent sur le sanctuaire.<br>
Hermogène (avant 1530 - 17 février 1612) est né dans une humble famille de la région de Vologda en Russie, il fut élevé dans le monastère de Kazan. Prêtre séculier dans la paroisse de Saint Nicolas, il fut le témoin de l'apparition miraculeuse de l'icône de la Mère de Dieu.
Après la mort de son épouse, il devint moine au monastère de la Transfiguration, puis métropolite de Kazan, en 1589, et œuvre à l'évangélisation des Tatares. Il écrivit d'importants ouvrages de théologie durant le
St Hermogène
Située au 100 de l’avenue Clot Bey, la paroisse St Hermogène a été fondée dans les années 30 pour les émigrés russes que la révolution de 1917 avait rejetés loin de leur pays. Les premiers paroissiens ont eux-mêmes transformé en église orthodoxe le petit bâtiment (ancien octroi de la ville), concédé à la communauté russe par la municipalité. Ils y ont édifié un petit bulbe, surmonté d'une croix, une coupole intérieure, une iconostase dont les portes ouvrent sur le sanctuaire.
Hermogène (avant 1530 - 17 février 1612) est né dans une humble famille de la région de Vologda en Russie, il fut élevé dans le monastère de Kazan. Prêtre séculier dans la paroisse de Saint Nicolas, il fut le témoin de l'apparition miraculeuse de l'icône de la Mère de Dieu. Après la mort de son épouse, il devint moine au monastère de la Transfiguration, puis métropolite de Kazan, en 1589, et œuvre à l'évangélisation des Tatares. Il écrivit d'importants ouvrages de théologie durant le "temps des troubles". Lors de l'accession au trône du prince Basile, il fut élevé à la dignité patriarcale à Moscou de 1606 à 1612. Là il montra un grand zèle pour défendre l'Orthodoxie menacée par le roi de Pologne dont les troupes occupaient la capitale de la Russie. Durant la Semaine Sainte, Moscou fut brûlée et le patriarche mis en prison. Plus les troupes russes s'approchaient pour libérer la ville, plus dure fut son incarcération. Il mourut de faim et de soif dans l'horrible cachot où il était enfermé, dix jours avant la libération de Moscou.
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<center>St Hermogène</center>Les clochers à bulbe sont caractéristiques de l'architecture religieuse russe. La neige trop lourde menaçant les coupoles hémisphériques, les russes rehaussent les coupoles par des bulbes évoquant la flamme d'un cierge, dont la couleur verte vient de l'oxydation du cuivre. La coupole évoque la réunification du Ciel et de la Terre. <br>La croix orthodoxe russe, dite aussi croix byzantine, est une variante de la croix chrétienne. Elle en conserve la forme tout en ajoutant une petite barre horizontale au-dessus de la principale, afin de figurer la pancarte accrochée par Ponce Pilate, et une courte traverse supplémentaire en biais près de sa base, représentant l'appui des pieds du Christ. L'orientation de cet appuie-pieds diffère selon les traditions. D'après la coutume orthodoxe russe, la traverse est penchée vers la droite, en direction du bon larron. Dans d'autres Églises, comme l’Église grecque orthodoxe, le repose-pieds reste droit.
St Hermogène
Les clochers à bulbe sont caractéristiques de l'architecture religieuse russe. La neige trop lourde menaçant les coupoles hémisphériques, les russes rehaussent les coupoles par des bulbes évoquant la flamme d'un cierge, dont la couleur verte vient de l'oxydation du cuivre. La coupole évoque la réunification du Ciel et de la Terre.
La croix orthodoxe russe, dite aussi croix byzantine, est une variante de la croix chrétienne. Elle en conserve la forme tout en ajoutant une petite barre horizontale au-dessus de la principale, afin de figurer la pancarte accrochée par Ponce Pilate, et une courte traverse supplémentaire en biais près de sa base, représentant l'appui des pieds du Christ. L'orientation de cet appuie-pieds diffère selon les traditions. D'après la coutume orthodoxe russe, la traverse est penchée vers la droite, en direction du bon larron. Dans d'autres Églises, comme l’Église grecque orthodoxe, le repose-pieds reste droit.
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<center>St Hermogène</center>L'Église Orthodoxe se nomme volontiers
St Hermogène
L'Église Orthodoxe se nomme volontiers "L'Église des Sept Conciles". Elle reste en effet fortement attachée aux sept conciles œcuméniques: Nicée (325), Constantinople (381), Éphèse (431), Chalcédoine (451), Constantinople II (553), Constantinople III (681), Nicée II (787). Le six premiers mirent fin aux querelles christologiques. Le dernier résolut la querelle des iconoclastes. Les querelles entre l'Orient et l'Occident (rivalités entre Rome et Constantinople, Filioque, date de Pâques, controverses iconoclastes) aboutirent au schisme officiellement sanctionné en 1054 par une condamnation réciproque. L'Église orthodoxe puise sa doctrine dans l'Écriture (canon des Septante, donc les livres apocryphes de l'Ancien Testament) et la tradition. Elle rejette le Filioque (l'affirmation que le Saint-Esprit procède aussi du Fils), les dogmes de l'immaculée conception et de l'assomption de Marie, non révélés dans la Bible, et ceux de la primauté et de l'infaillibilité pontificales.
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<center>St Hermogène</center>Cette paroisse fait partie de l'Église orthodoxe russe hors frontières qui est née au début des années 1920, après la révolution bolchevique, et s'est considérée comme la partie « libre » de l'Église orthodoxe russe, très critique vis-à-vis du pouvoir soviétique et du patriarcat de Moscou « inféodé ». La communion spirituelle avec l'Église restée en Russie fut interrompue en 1927 du fait de la signature le 29 juillet d'une « Déclaration de loyauté » au pouvoir soviétique signée par un évêque, le métropolite Serge (Stragorodski), qui exigea des évêques de l'émigration de contresigner cette Déclaration, ce qui fut refusé. Cette politique de soumission de l'Église au pouvoir athée, qui a permis une existence officielle de l'Église en URSS, a reçu le nom de « sergianisme » qui reste la raison majeure séparant l'Église hors-frontières de l'Église du Patriarcat de Moscou.  La fin de l'Union soviétique a créé une nouvelle situation. L'Église orthodoxe russe se dit prête à un dialogue en vue d'une réconciliation. Le chef de l'Église (Premier Hiérarque) porte le titre de métropolite, avec résidence à New York. Le titulaire actuel est Mgr Hilarion (Kapral) (depuis le 18 mai 2008).
St Hermogène
Cette paroisse fait partie de l'Église orthodoxe russe hors frontières qui est née au début des années 1920, après la révolution bolchevique, et s'est considérée comme la partie « libre » de l'Église orthodoxe russe, très critique vis-à-vis du pouvoir soviétique et du patriarcat de Moscou « inféodé ». La communion spirituelle avec l'Église restée en Russie fut interrompue en 1927 du fait de la signature le 29 juillet d'une « Déclaration de loyauté » au pouvoir soviétique signée par un évêque, le métropolite Serge (Stragorodski), qui exigea des évêques de l'émigration de contresigner cette Déclaration, ce qui fut refusé. Cette politique de soumission de l'Église au pouvoir athée, qui a permis une existence officielle de l'Église en URSS, a reçu le nom de « sergianisme » qui reste la raison majeure séparant l'Église hors-frontières de l'Église du Patriarcat de Moscou. La fin de l'Union soviétique a créé une nouvelle situation. L'Église orthodoxe russe se dit prête à un dialogue en vue d'une réconciliation. Le chef de l'Église (Premier Hiérarque) porte le titre de métropolite, avec résidence à New York. Le titulaire actuel est Mgr Hilarion (Kapral) (depuis le 18 mai 2008).
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<center>St Hermogène</center>La coupole. Le Christe entouré par les quatre évangélistes.
St Hermogène
La coupole. Le Christe entouré par les quatre évangélistes.
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<center>St Hermogène</center>La coupole. Saint Marc et Saint Mathieu.
St Hermogène
La coupole. Saint Marc et Saint Mathieu.
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<center>St Hermogène</center>La coupole. Saint Jean et Saint Luc.
St Hermogène
La coupole. Saint Jean et Saint Luc.
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<center>St Hermogène</center>L'iconostase. Le premier « art figuratif chrétien » se rencontre d'abord dans les catacombes de Rome. Il s'agissait d'un art de la clandestinité, crypté, à valeur symbolique. La tradition orthodoxe attribue les premières icônes de la Vierge Marie à l'Evangéliste saint Luc. Il en aurait peint trois après la Pentecôte, qui auraient servi de prototypes par la suite. Vers les IVe et Ve siècles, à partir de la paix constantinienne, l'icône connaît une réelle floraison. Elle veut présenter l'exemple de saints personnages, en garder la mémoire, illustrer les principaux événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. À partir du milieu du VIe siècle, dans le cadre d'un empire désormais christianisé, l'icône se répand dans la piété populaire. À cette époque apparaissent les légendes sur les icônes d'origine miraculeuse ou apostolique. Lorsque, en 726, l'empereur byzantinLéon III prend position contre le culte des images (ou icônes,) il suscite l'indignation à travers tout l'empire. Ainsi naît l'iconoclasme, mais le pape Grégoire II, ne l'approuve pas.  Jean Damascène prend la défense de images. Il défend la thèse suivant laquelle si les artistes chrétiens font des images de Dieu incarné,  ayant vécu avec les hommes et assumé leur nature, l'ancienne interdiction de l'ancien Testament est abolie grâce à l'Incarnation qui change la relation entre Créateur et créatures. À la mort de Léon IV, en 780, son épouse Irène assuma la régence. Iconophile, elle convoque le Deuxième concile de Nicée, en 787, afin d'annuler les décisions du concile de Hiéreia de 754. Le culte des images fut restauré. Il faut distinguer l'image, objet de vénération relative, avec l'adoration réservée à Dieu seul.
St Hermogène
L'iconostase. Le premier « art figuratif chrétien » se rencontre d'abord dans les catacombes de Rome. Il s'agissait d'un art de la clandestinité, crypté, à valeur symbolique. La tradition orthodoxe attribue les premières icônes de la Vierge Marie à l'Evangéliste saint Luc. Il en aurait peint trois après la Pentecôte, qui auraient servi de prototypes par la suite. Vers les IVe et Ve siècles, à partir de la paix constantinienne, l'icône connaît une réelle floraison. Elle veut présenter l'exemple de saints personnages, en garder la mémoire, illustrer les principaux événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. À partir du milieu du VIe siècle, dans le cadre d'un empire désormais christianisé, l'icône se répand dans la piété populaire. À cette époque apparaissent les légendes sur les icônes d'origine miraculeuse ou apostolique. Lorsque, en 726, l'empereur byzantinLéon III prend position contre le culte des images (ou icônes,) il suscite l'indignation à travers tout l'empire. Ainsi naît l'iconoclasme, mais le pape Grégoire II, ne l'approuve pas. Jean Damascène prend la défense de images. Il défend la thèse suivant laquelle si les artistes chrétiens font des images de Dieu incarné, ayant vécu avec les hommes et assumé leur nature, l'ancienne interdiction de l'ancien Testament est abolie grâce à l'Incarnation qui change la relation entre Créateur et créatures. À la mort de Léon IV, en 780, son épouse Irène assuma la régence. Iconophile, elle convoque le Deuxième concile de Nicée, en 787, afin d'annuler les décisions du concile de Hiéreia de 754. Le culte des images fut restauré. Il faut distinguer l'image, objet de vénération relative, avec l'adoration réservée à Dieu seul.
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<center>St Hermogène</center>Saint Raphaël.
St Hermogène
Saint Raphaël.
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<center>St Hermogène</center>Saint Gabriel. Comme c'est de tradition dans l'art de l'icône, Roublev, dans l'icône suivante, utilise la perspective inversée pour que le monde représenté dans la peinture ne se présente pas comme une fenêtre par laquelle l'esprit humain pénètre dans le monde représenté, mais que ce monde représenté rayonne au contraire vers le spectateur. Cet effet est produit par le fait que les lignes de fuite de la composition ne se rencontrent pas dans un point de fuite situé derrière le tableau, mais en un point situé devant le tableau. Les éléments caractéristiques de ce type de perspective sont appliqués dans l'icône de la Trinité de la manière suivante : 
    l'espace est peu profond, limité au premier plan, fermé vers le fond par le rocher, l'arbre et la maison. Il n'y a pas d'illusion de trois dimensions. L'ange qui se situe au centre n'est pas de taille différente des deux autres alors qu'il est plus éloigné. Il est agrandi pour appartenir au premier plan ;
    les éléments d'architecture et les objets sont peints en axonométrie. Les scènes se jouent à l'extérieur pour éviter de devoir représenter la profondeur de l'espace intérieur ;
    la ligne de force va de l'intérieur de l'icône vers l'extérieur, vers le spectateur. À cette fin, les pose-pieds situés aux pieds des deux anges à l'extérieur de la composition sont représentés de taille plus réduite à l'avant, au lieu de l'être plus largement à l'avant qu'à l'arrière. De même pour le plafond de la maison située à l'arrière-plan. Le bord en surplomb à l'avant est plus petit que l'arrière de ce plafond, alors que l'éloignement devrait provoquer un calcul de mesure inverse ;
    les côtés des sièges des deux anges situés à l'avant sont orientés pour refermer le cadre vers le spectateur.
St Hermogène
Saint Gabriel. Comme c'est de tradition dans l'art de l'icône, Roublev, dans l'icône suivante, utilise la perspective inversée pour que le monde représenté dans la peinture ne se présente pas comme une fenêtre par laquelle l'esprit humain pénètre dans le monde représenté, mais que ce monde représenté rayonne au contraire vers le spectateur. Cet effet est produit par le fait que les lignes de fuite de la composition ne se rencontrent pas dans un point de fuite situé derrière le tableau, mais en un point situé devant le tableau. Les éléments caractéristiques de ce type de perspective sont appliqués dans l'icône de la Trinité de la manière suivante : l'espace est peu profond, limité au premier plan, fermé vers le fond par le rocher, l'arbre et la maison. Il n'y a pas d'illusion de trois dimensions. L'ange qui se situe au centre n'est pas de taille différente des deux autres alors qu'il est plus éloigné. Il est agrandi pour appartenir au premier plan ; les éléments d'architecture et les objets sont peints en axonométrie. Les scènes se jouent à l'extérieur pour éviter de devoir représenter la profondeur de l'espace intérieur ; la ligne de force va de l'intérieur de l'icône vers l'extérieur, vers le spectateur. À cette fin, les pose-pieds situés aux pieds des deux anges à l'extérieur de la composition sont représentés de taille plus réduite à l'avant, au lieu de l'être plus largement à l'avant qu'à l'arrière. De même pour le plafond de la maison située à l'arrière-plan. Le bord en surplomb à l'avant est plus petit que l'arrière de ce plafond, alors que l'éloignement devrait provoquer un calcul de mesure inverse ; les côtés des sièges des deux anges situés à l'avant sont orientés pour refermer le cadre vers le spectateur.
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<center>St Hermogène</center>L'icône de la Trinité est une icône russe peinte par Andreï Roublev entre 1410 et 14271, dont le sujet est l'hospitalité d’Abraham. Elle se situe dans une période historique de guerre contre les Mongols, qui ne prendra fin qu'en 1480 sous Ivan III. Elle représente  trois anges pèlerins tenant un long sceptre (mêrilo) entre leurs doigts, assis en croix autour d'une table, sur laquelle est posée une coupe. Leur tête est auréolée d'une nimbe d'or. Les trois anges se ressemblent car ils symbolisent la Trinité, la triple incarnation du Dieu unique. La forme de leurs yeux en amande leur donne une expression mystérieuse. Le paysage participe à ce mystère : le tronc noueux du chêne, le rocher en surplomb qui s'incline au même rythme que les anges. Pour exprimer l'unité existant entre les trois anges Roublev compose son icône dans un cercle dont la circonférence passe par le milieu de chacune des nimbes et dont le centre est la main gauche du personnage central. Les avis divergent sur l'attribution des figures angéliques aux personnes de la Trinité et dans l'interprétation du visage que l'on devine dans la coupe. Le Personnage central est reconnu par certains par les particularités de son habillement. C'est un Christ pantocrator à la robe rouge (la terre), opaque, au manteau bleu (le ciel).  D'autres critiques voient dans ce personnage central le Père. Derrière lui, dans cette dernière interprétation, se trouve l'arbre de vie, l'arbre de la création. Le Personnage situé à droite est également reconnu par certains comme le Christ.  Le rocher est celui du songe de Nabuchodonosor ou  la grotte de Bethléem ou celui du tombeau du Christ. L'interprétation des couleurs de ses vêtements, le bleu qui symbolise la sagesse et le vert la nature permet encore de voir dans ce personnage la Sagesse incarnée, c'est-à-dire le Verbe, deuxième personne de la Trinité. Selon la théologie chrétienne, ce Verbe s'est fait chair en devenant Jésus-Christ. On peut aussi l'assimiler au saint esprit par la couleur verte, symbole de la pentecôte. 
Le Personnage situé à gauche, selon une interprétation des symboles, au-dessus de lui se trouve un bâtiment qui représente l'Église, le temple de l'Esprit. Mais cette maison peut être aussi la Maison d'Abraham. Il est alors désigné comme étant le Père. La lecture du dessin de l'intérieur de la coupe est difficile et les témoignages à ce propos divergent.
St Hermogène
L'icône de la Trinité est une icône russe peinte par Andreï Roublev entre 1410 et 14271, dont le sujet est l'hospitalité d’Abraham. Elle se situe dans une période historique de guerre contre les Mongols, qui ne prendra fin qu'en 1480 sous Ivan III. Elle représente trois anges pèlerins tenant un long sceptre (mêrilo) entre leurs doigts, assis en croix autour d'une table, sur laquelle est posée une coupe. Leur tête est auréolée d'une nimbe d'or. Les trois anges se ressemblent car ils symbolisent la Trinité, la triple incarnation du Dieu unique. La forme de leurs yeux en amande leur donne une expression mystérieuse. Le paysage participe à ce mystère : le tronc noueux du chêne, le rocher en surplomb qui s'incline au même rythme que les anges. Pour exprimer l'unité existant entre les trois anges Roublev compose son icône dans un cercle dont la circonférence passe par le milieu de chacune des nimbes et dont le centre est la main gauche du personnage central. Les avis divergent sur l'attribution des figures angéliques aux personnes de la Trinité et dans l'interprétation du visage que l'on devine dans la coupe. Le Personnage central est reconnu par certains par les particularités de son habillement. C'est un Christ pantocrator à la robe rouge (la terre), opaque, au manteau bleu (le ciel). D'autres critiques voient dans ce personnage central le Père. Derrière lui, dans cette dernière interprétation, se trouve l'arbre de vie, l'arbre de la création. Le Personnage situé à droite est également reconnu par certains comme le Christ. Le rocher est celui du songe de Nabuchodonosor ou la grotte de Bethléem ou celui du tombeau du Christ. L'interprétation des couleurs de ses vêtements, le bleu qui symbolise la sagesse et le vert la nature permet encore de voir dans ce personnage la Sagesse incarnée, c'est-à-dire le Verbe, deuxième personne de la Trinité. Selon la théologie chrétienne, ce Verbe s'est fait chair en devenant Jésus-Christ. On peut aussi l'assimiler au saint esprit par la couleur verte, symbole de la pentecôte. Le Personnage situé à gauche, selon une interprétation des symboles, au-dessus de lui se trouve un bâtiment qui représente l'Église, le temple de l'Esprit. Mais cette maison peut être aussi la Maison d'Abraham. Il est alors désigné comme étant le Père. La lecture du dessin de l'intérieur de la coupe est difficile et les témoignages à ce propos divergent.
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<center>Martigues</center> Le 28 mars 1910, en France, près de Martigues , au bord de l'étang de Berre, face au village de la Mède, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux dans lequel se trouvait l'aviateur Louis Paulhan. L'appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l'étang et se posa sur l'eau : c'était le premier hydravion au monde à avoir décollé de manière autonome, réussi son vol et son amerrissage. Deux monuments commémorent cet événement du 28 mars 1910. Celui-ci fut inauguré en 1965, à Martigues, face au plan d'eau de l'amerrissage.
Martigues
Le 28 mars 1910, en France, près de Martigues , au bord de l'étang de Berre, face au village de la Mède, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux dans lequel se trouvait l'aviateur Louis Paulhan. L'appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l'étang et se posa sur l'eau : c'était le premier hydravion au monde à avoir décollé de manière autonome, réussi son vol et son amerrissage. Deux monuments commémorent cet événement du 28 mars 1910. Celui-ci fut inauguré en 1965, à Martigues, face au plan d'eau de l'amerrissage.
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<center>Martigues</center> Issu de la famille d'armateurs marseillais Cyprien Fabre, après de brillantes études à la Faculté des Sciences de Marseille puis des études d'ingénieur à l'École supérieure d'électricité (Paris), Henri Fabre se consacra pendant quatre années à la conception, aux essais et à la réalisation de son hydro-aéroplane muni de trois flotteurs. Dans la réalisation de ce projet il eut pour mécanicien Marius Burdin, ancien mécanicien du capitaine Ferdinand Ferber, et pour dessinateur, Léon Sebille, un architecte naval marseillais. L'appareil construit, de type « canard », dont il reprit le nom, avait une envergure de 14 m, une longueur de 8,5 m, un poids de 380 kg. Il était équipé d'un moteur Gnome Omega de 50 ch qui entraînait une hélice  propulsive de 2,60 m.
Martigues
Issu de la famille d'armateurs marseillais Cyprien Fabre, après de brillantes études à la Faculté des Sciences de Marseille puis des études d'ingénieur à l'École supérieure d'électricité (Paris), Henri Fabre se consacra pendant quatre années à la conception, aux essais et à la réalisation de son hydro-aéroplane muni de trois flotteurs. Dans la réalisation de ce projet il eut pour mécanicien Marius Burdin, ancien mécanicien du capitaine Ferdinand Ferber, et pour dessinateur, Léon Sebille, un architecte naval marseillais. L'appareil construit, de type « canard », dont il reprit le nom, avait une envergure de 14 m, une longueur de 8,5 m, un poids de 380 kg. Il était équipé d'un moteur Gnome Omega de 50 ch qui entraînait une hélice propulsive de 2,60 m.
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<center>Martigues</center> Henri Fabre  est un ingénieur et aviateur français qui inventa en 1910 de  l'hydro-aéroplane qui prit le nom d'hydravion en 1913. Pendant quatre ans il mis au point un aéroplane avec trois flotteurs. Cet aéroplane avait une envergure de 14 mètres et une longueur de 8,5 mètres pour un poids de 380kg, son moteur était un Gnome Oméga de 50ch avec une hélice de 2,60 mètres, que venait d’inventer Laurent Seguin. C'est sur l'étang de Berre que le premier décollage et le premier
Martigues
Henri Fabre est un ingénieur et aviateur français qui inventa en 1910 de l'hydro-aéroplane qui prit le nom d'hydravion en 1913. Pendant quatre ans il mis au point un aéroplane avec trois flotteurs. Cet aéroplane avait une envergure de 14 mètres et une longueur de 8,5 mètres pour un poids de 380kg, son moteur était un Gnome Oméga de 50ch avec une hélice de 2,60 mètres, que venait d’inventer Laurent Seguin. C'est sur l'étang de Berre que le premier décollage et le premier "amerissage" eut lieu le 28 mars 1910. En 1911, l'hydravion « Canard », piloté cette fois par Jean Becue, vola au prestigieux Concours de Canots Automobiles de Monaco. Après le premier vol, Henri Fabre entreprit aussitôt la commercialisation de son appareil et en construisit plusieurs exemplaires.
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<center>Martigues</center> Henri Fabre (1882-1984), un inventeur de génie. Né à Marseille d'une famille d'armateurs, il s'intéresse très tôt à tout ce qui peut voler. Après une licence ès sciences qui le destine à être ingénieur et un brevet de l'Ecole supérieure d'électricité de Paris, il dirige ses recherches sur l'hydravion et crée de nombreux appareils personnels. Fin 1906, il acquiert l'«Essor», un remorqueur et engage Marius Burdin, mécanicien, qui va devenir un élément majeur dans sa réussite.
Après un premier essai infructueux, il améliore son hydro-aéroplane avec des flotteurs à fond plat qu'il va breveter.
Suivront plusieurs tentatives et modifications avant la création du «Canard», fin 1909.
Martigues
Henri Fabre (1882-1984), un inventeur de génie. Né à Marseille d'une famille d'armateurs, il s'intéresse très tôt à tout ce qui peut voler. Après une licence ès sciences qui le destine à être ingénieur et un brevet de l'Ecole supérieure d'électricité de Paris, il dirige ses recherches sur l'hydravion et crée de nombreux appareils personnels. Fin 1906, il acquiert l'«Essor», un remorqueur et engage Marius Burdin, mécanicien, qui va devenir un élément majeur dans sa réussite. Après un premier essai infructueux, il améliore son hydro-aéroplane avec des flotteurs à fond plat qu'il va breveter. Suivront plusieurs tentatives et modifications avant la création du «Canard», fin 1909.
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<center>Martigues</center> Le 28 mars 1910, l'hydravion est prêt : Henri Fabre tente un vol sur l'étang de Berre. Il se hisse à bord du « Canard », un hydro-aéroplane de 14 mètres d'envergure et de 475 kg. Il lance l'hélice du moteur « Gnome » de 50 chevaux des frères Seguin. Le pilote fait un signe de la main, se dirige vers le large et lance son moteur à pleine puissance. Les sillons disparaissent après 300 mètres de course : l'avion s'est élevé dans les airs ! «Le Canard» parcourt alors 500 mètres à 5 mètres de hauteur puis amerrit et revient docilement à son point de départ. Henri Fabre réussit son premier vol officiel depuis La Mède à destination de Martigues : l'hydravion est officiellement lancé au niveau mondial.<br>
« Jamais je n'étais monté en avion, pas plus comme passager que comme pilote ; je ne pouvais donc nullement me fier à mes réflexes ; mais mon appareil était étudié pour être automatiquement stable et, avec ce temps parfaitement calme, je devais pouvoir voler sans intervenir dans les commandes... La main sur la manette d'admission, je laissais l'appareil se lancer... J'étais en l'air parfaitement stable, glissant sur cette mer d'huile ou bourdonnant à quelques mètres au-dessus d'elle dans l'atmosphère endormie, l'impression était la même... Quelques minutes plus tard, j'amerrissais dans le port de Martigues, heureux d'être félicité par mes amis les pêcheurs, témoins depuis quatre ans de mes efforts. »
Henri Fabre
Martigues
Le 28 mars 1910, l'hydravion est prêt : Henri Fabre tente un vol sur l'étang de Berre. Il se hisse à bord du « Canard », un hydro-aéroplane de 14 mètres d'envergure et de 475 kg. Il lance l'hélice du moteur « Gnome » de 50 chevaux des frères Seguin. Le pilote fait un signe de la main, se dirige vers le large et lance son moteur à pleine puissance. Les sillons disparaissent après 300 mètres de course : l'avion s'est élevé dans les airs ! «Le Canard» parcourt alors 500 mètres à 5 mètres de hauteur puis amerrit et revient docilement à son point de départ. Henri Fabre réussit son premier vol officiel depuis La Mède à destination de Martigues : l'hydravion est officiellement lancé au niveau mondial.
« Jamais je n'étais monté en avion, pas plus comme passager que comme pilote ; je ne pouvais donc nullement me fier à mes réflexes ; mais mon appareil était étudié pour être automatiquement stable et, avec ce temps parfaitement calme, je devais pouvoir voler sans intervenir dans les commandes... La main sur la manette d'admission, je laissais l'appareil se lancer... J'étais en l'air parfaitement stable, glissant sur cette mer d'huile ou bourdonnant à quelques mètres au-dessus d'elle dans l'atmosphère endormie, l'impression était la même... Quelques minutes plus tard, j'amerrissais dans le port de Martigues, heureux d'être félicité par mes amis les pêcheurs, témoins depuis quatre ans de mes efforts. » Henri Fabre
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<center>Martigues</center> Le premier mémorial, érigé par la Chambre de Commerce de Marseille en 1935, se trouve dans le village de La Mède (Châteauneuf-lez-Martigues), près du bord de l'étang de Berre, à l'endroit où l'hydro-aéroplane avait décollé en 1910 : il représente un canard en vol au sommet d'une colonne.<br>
A cette époque presque tous les aviateurs s’essayèrent aux hydravions, mais c’est bel et bien Fabre qui réalisa le premier véritable appareil de ce type. Désigné Canard celui ci était un étonnant monoplan à ailes médianes, sans véritable fuselage puisque le pilote, Fabre lui-même, prenait place sur une grosse poutrelle en bois, véritablement à cheval sur la structure. Mais le génie du Canard résidait dans ses quatre flotteurs de forme cylindrique.
Martigues
Le premier mémorial, érigé par la Chambre de Commerce de Marseille en 1935, se trouve dans le village de La Mède (Châteauneuf-lez-Martigues), près du bord de l'étang de Berre, à l'endroit où l'hydro-aéroplane avait décollé en 1910 : il représente un canard en vol au sommet d'une colonne.
A cette époque presque tous les aviateurs s’essayèrent aux hydravions, mais c’est bel et bien Fabre qui réalisa le premier véritable appareil de ce type. Désigné Canard celui ci était un étonnant monoplan à ailes médianes, sans véritable fuselage puisque le pilote, Fabre lui-même, prenait place sur une grosse poutrelle en bois, véritablement à cheval sur la structure. Mais le génie du Canard résidait dans ses quatre flotteurs de forme cylindrique.
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<center>Martigues</center> La Revue Aérienne - n°38 - 10 mai 1910.
L'hydroaéroplane Henri Fabre.
Les premiers essais de cet appareil ont eu lieu le 28 mars, dans l'anse de la Mède, près de Martigues. Ils ont donné des résultats satisfaisants, tant pour le déplacement comme hydroplane que dans le vol proprement dit; l'appareil s'est élevé franchement au-dessus de la mer et a repris contact parfaitement. Après les oiseaux terrestres, voici qu'un nouvel oiseau, marin celui-là, fait son apparition. Souhaitons-lui d'être à ses prédécesseurs ce que les grands voiliers, comme l'albatros et la frégate, sont aux passereaux de nos régions.
Martigues
La Revue Aérienne - n°38 - 10 mai 1910. L'hydroaéroplane Henri Fabre. Les premiers essais de cet appareil ont eu lieu le 28 mars, dans l'anse de la Mède, près de Martigues. Ils ont donné des résultats satisfaisants, tant pour le déplacement comme hydroplane que dans le vol proprement dit; l'appareil s'est élevé franchement au-dessus de la mer et a repris contact parfaitement. Après les oiseaux terrestres, voici qu'un nouvel oiseau, marin celui-là, fait son apparition. Souhaitons-lui d'être à ses prédécesseurs ce que les grands voiliers, comme l'albatros et la frégate, sont aux passereaux de nos régions.
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<center>Martigues</center> Le sculpteur est Ary Bitter, sculpteur animalier, né à Marseille en 1883 et mort à Paris en 1973. Il a sculpté le groupe Lion et Enfant de l'escalier monumental de la gare St Charles.
Martigues
Le sculpteur est Ary Bitter, sculpteur animalier, né à Marseille en 1883 et mort à Paris en 1973. Il a sculpté le groupe Lion et Enfant de l'escalier monumental de la gare St Charles.
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<center>Martigues</center> Le canard.
Martigues
Le canard.
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<center>Martigues</center> Les rochers
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Les rochers "le trois frtères", d'où partit Fabre.
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<center>Martigues</center>
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<center>Musée de l'aviation à Saint-Victoret. </center>
Musée de l'aviation à Saint-Victoret.
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<center>Musée de l'aviation à Saint-Victoret. </center>
Musée de l'aviation à Saint-Victoret.
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<center>Musée de l'aviation à Saint-Victoret. </center>Sikorsky S 58 HSS1.
Musée de l'aviation à Saint-Victoret.
Sikorsky S 58 HSS1.
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<center>Musée de l'aviation à Saint-Victoret. </center>Grumman/De Havilland Tracker.
Musée de l'aviation à Saint-Victoret.
Grumman/De Havilland Tracker.
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<center>Musée de l'aviation à Saint-Victoret. </center>Poste de pilotage d'un Canadair.
Musée de l'aviation à Saint-Victoret.
Poste de pilotage d'un Canadair.
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<center>Musée de l'aviation à Saint-Victoret. </center>Intérieur de l'hélicoptère
Musée de l'aviation à Saint-Victoret.
Intérieur de l'hélicoptère "Mathilde", dérivé du Super Puma.
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