Carpentras 2018

Nouvelle bibliothèque Inguimbertine, parcours dans Carpentras. Ferronnerie de Pernes-les-Fontaines.

Hôtel-Dieu <br> Devant le bâtoiment statue de Joseph-Dominique d'Inguimbert, en religion dom Malachie, né à Carpentras le 27 août 1683 et mort à Carpentras le 6 septembre 1757, prélat et bibliothécaire, fut évêque de Carpentras, de 1735 à 1754, et Recteur du Comtat Venaissin en 1745. Il dote  Carpentras d'une riche bibliothèque-musée. Carpentras lui doit aussi, entre autres, l'édification d'un vaste Hôtel-Dieu.
Hôtel-Dieu
Devant le bâtoiment statue de Joseph-Dominique d'Inguimbert, en religion dom Malachie, né à Carpentras le 27 août 1683 et mort à Carpentras le 6 septembre 1757, prélat et bibliothécaire, fut évêque de Carpentras, de 1735 à 1754, et Recteur du Comtat Venaissin en 1745. Il dote Carpentras d'une riche bibliothèque-musée. Carpentras lui doit aussi, entre autres, l'édification d'un vaste Hôtel-Dieu.
1
Hôtel-Dieu <br> Le premier lieu de charité et de soins la domus caritati, fut construit par les italiens en 1330 comme un château fort, en dehors des remparts, pour empêcher les brigands d’entrer dans la ville en se faisant passer pour des malades. En 1348 il est détruit. Une deuxième ligne de remparts est érigée, ainsi que l’hôpital de St Siffrein, dont on ne connaît que le nom. Le troisième hôpital, en 1596, est construit en plein centre-ville. Il pouvait accueillir 80 personnes, mais il n’avait pas de cour, ni de jardin. Carpentras possédait 2 léproseries, près de l’Auzon, la charité pour accueillir les orphelins après 7 ans et le refuge pour les jeunes femmes de mauvaises mœurs. A la fermeture du troisième hôpital, Mgr d'Inguimbert demande à son cousin Antoine d'Allemand de dresser les plans de l'hôpital qu'il souhaite construire hors les murs sur le rebord d'un petit plateau bien exposé en face du Ventoux. Les maîtres maçons Lambertin et Jourdan s'engagent à mener l'œuvre à bien pour 350000 livres. La première pierre est posée le 18 septembre 1750. L'évêque meurt en 1757, sans avoir vu la fin des travaux que les consuls devront financer pour 108755 livres. Les premiers malades s'installent en 1762, confiés aux soins des religieuses augustines qui logeront jusqu'en 1976 dans le couvent qu'avait prévu pour elles Mgr d'Inguimbert.
Hôtel-Dieu
Le premier lieu de charité et de soins la domus caritati, fut construit par les italiens en 1330 comme un château fort, en dehors des remparts, pour empêcher les brigands d’entrer dans la ville en se faisant passer pour des malades. En 1348 il est détruit. Une deuxième ligne de remparts est érigée, ainsi que l’hôpital de St Siffrein, dont on ne connaît que le nom. Le troisième hôpital, en 1596, est construit en plein centre-ville. Il pouvait accueillir 80 personnes, mais il n’avait pas de cour, ni de jardin. Carpentras possédait 2 léproseries, près de l’Auzon, la charité pour accueillir les orphelins après 7 ans et le refuge pour les jeunes femmes de mauvaises mœurs. A la fermeture du troisième hôpital, Mgr d'Inguimbert demande à son cousin Antoine d'Allemand de dresser les plans de l'hôpital qu'il souhaite construire hors les murs sur le rebord d'un petit plateau bien exposé en face du Ventoux. Les maîtres maçons Lambertin et Jourdan s'engagent à mener l'œuvre à bien pour 350000 livres. La première pierre est posée le 18 septembre 1750. L'évêque meurt en 1757, sans avoir vu la fin des travaux que les consuls devront financer pour 108755 livres. Les premiers malades s'installent en 1762, confiés aux soins des religieuses augustines qui logeront jusqu'en 1976 dans le couvent qu'avait prévu pour elles Mgr d'Inguimbert.
2
Hôtel-Dieu <br> La longue façade (130 m) à l'italienne est rythmée par 15 ouvertures au rez-de-chaussée et à l'unique étage. Elle est constituée d'une partie centrale, couronnée d'une balustrade avec six pots à feu et encadrée par deux corps simples.
Hôtel-Dieu
La longue façade (130 m) à l'italienne est rythmée par 15 ouvertures au rez-de-chaussée et à l'unique étage. Elle est constituée d'une partie centrale, couronnée d'une balustrade avec six pots à feu et encadrée par deux corps simples.
3
Hôtel-Dieu <br> La belle grille du balcon est l'œuvre des frères Mille, comme toutes les ferronneries de l'hôpital.
Hôtel-Dieu
La belle grille du balcon est l'œuvre des frères Mille, comme toutes les ferronneries de l'hôpital.
4
Hôtel-Dieu <br> L'avant-corps à colonnes avec chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, composites à l'étage, est surmonté d'un fronton triangulaire. Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles.
Hôtel-Dieu
L'avant-corps à colonnes avec chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, composites à l'étage, est surmonté d'un fronton triangulaire. Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles.
5
Hôtel-Dieu <br> Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
Hôtel-Dieu
Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
6
Hôtel-Dieu <br> Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
Hôtel-Dieu
Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
7
Hôtel-Dieu <br> Les fenêtres du rez-de-chaussée sont abritées par des frontons arrondis sur consoles, avec comme agrafes des  figures représentant les quatre saisons : le printemps, couronné de fleurs, l'été, couronné de gerbes de blé...
Hôtel-Dieu
Les fenêtres du rez-de-chaussée sont abritées par des frontons arrondis sur consoles, avec comme agrafes des figures représentant les quatre saisons : le printemps, couronné de fleurs, l'été, couronné de gerbes de blé...
8
Hôtel-Dieu <br> l'automne couronné de vignes et l'hiver.
Hôtel-Dieu
l'automne couronné de vignes et l'hiver.
9
Hôtel-Dieu <br> Cour intérieure. Les bâtiments s'ordonnent autour d'une cour carrée. Pour la symétrie, il y des encadrements sans fenêtres. Toutes les fenêtres étaient en vitraux, Moricelly les fit refaire avec des petits carreaux.
Hôtel-Dieu
Cour intérieure. Les bâtiments s'ordonnent autour d'une cour carrée. Pour la symétrie, il y des encadrements sans fenêtres. Toutes les fenêtres étaient en vitraux, Moricelly les fit refaire avec des petits carreaux.
10
Hôtel-Dieu <br> Balcon avec fer forgé des Mille, en dessous, deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
Hôtel-Dieu
Balcon avec fer forgé des Mille, en dessous, deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
11
Hôtel-Dieu <br> Les fenêtres aveugles du rez-de-chaussée correspondent au mourroir. Les soupiraux donnent sur les lavoirs et la lingerie.
Hôtel-Dieu
Les fenêtres aveugles du rez-de-chaussée correspondent au mourroir. Les soupiraux donnent sur les lavoirs et la lingerie.
12
Hôtel-Dieu <br> Voûte du vestibule. Sur la clé de cvoûte, les étoiles représentent l'Espérance et les coeurs, la Charité.
Hôtel-Dieu
Voûte du vestibule. Sur la clé de cvoûte, les étoiles représentent l'Espérance et les coeurs, la Charité.
13
Hôtel-Dieu <br>À l’exception des façades du corps central et de la cour d’honneur, le décor de l’hôtel-Dieu s’impose par sa grande sobriété. Quelques espaces intérieurs se signalent, toutefois, par leur majesté et la richesse de leur ornement : le grand vestibule, tapissé d’une collection de «donatifs», constitue avec la chapelle et l’apothicairerie l’un des éléments majeurs de cet édifice.
Hôtel-Dieu
À l’exception des façades du corps central et de la cour d’honneur, le décor de l’hôtel-Dieu s’impose par sa grande sobriété. Quelques espaces intérieurs se signalent, toutefois, par leur majesté et la richesse de leur ornement : le grand vestibule, tapissé d’une collection de «donatifs», constitue avec la chapelle et l’apothicairerie l’un des éléments majeurs de cet édifice.
14
Hôtel-Dieu <br> Armoiries de Mgr d'Inguimbert. Moricelly a fait refaire les sols et la mosaïque
Hôtel-Dieu
Armoiries de Mgr d'Inguimbert. Moricelly a fait refaire les sols et la mosaïque
15
Hôtel-Dieu <br> L’escalier d'honneur. Le parti pris est celui de l’escalier monumental, suspendu à marches portant limon, chef d’œuvre architectonique. L’architecte Antoine d’Allemand amplifie ici le modèle d’escalier qu’il a dessiné en 1713 pour l’hôtel de Salvador, rue de la Masse, en Avignon. Afin d’offrir à cet escalier l’espace indispensable à son déploiement, il a été édifié en hors-œuvre sur une partie du jardin des religieuses. D’un point de vue pratique, cet escalier offrait une meilleure circulation entre les parties sud et nord de l’édifice et facilitait le transport des malades. Visuellement, son caractère monumental et le départ de la double volée de rampes à partir du palier rendent perceptible cette articulation entre les différents corps de bâtiment Cette réalisation d’envergure a été confiée à l’entrepreneur) comtadin Jean-Pierre Teissier. La rampe en fer forgé est due aux frères Pierre, Jean-Baptiste et Silvestre Mille ainsi qu’à Claude Mille, serruriers carpentrassiens : leur signature est encore visible au départ des appuis des rampes, de part et d’autre des marches.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur. Le parti pris est celui de l’escalier monumental, suspendu à marches portant limon, chef d’œuvre architectonique. L’architecte Antoine d’Allemand amplifie ici le modèle d’escalier qu’il a dessiné en 1713 pour l’hôtel de Salvador, rue de la Masse, en Avignon. Afin d’offrir à cet escalier l’espace indispensable à son déploiement, il a été édifié en hors-œuvre sur une partie du jardin des religieuses. D’un point de vue pratique, cet escalier offrait une meilleure circulation entre les parties sud et nord de l’édifice et facilitait le transport des malades. Visuellement, son caractère monumental et le départ de la double volée de rampes à partir du palier rendent perceptible cette articulation entre les différents corps de bâtiment Cette réalisation d’envergure a été confiée à l’entrepreneur) comtadin Jean-Pierre Teissier. La rampe en fer forgé est due aux frères Pierre, Jean-Baptiste et Silvestre Mille ainsi qu’à Claude Mille, serruriers carpentrassiens : leur signature est encore visible au départ des appuis des rampes, de part et d’autre des marches.
16
Hôtel-Dieu <br> L’escalier donne une impression de légèreté car sous les volées, il n’y a pas de mur de soutien. La voûte en anse de panier, presque plate, et les volées vont exercer des poussées contraires qui s’annulent.
Hôtel-Dieu
L’escalier donne une impression de légèreté car sous les volées, il n’y a pas de mur de soutien. La voûte en anse de panier, presque plate, et les volées vont exercer des poussées contraires qui s’annulent.
17
Hôtel-Dieu <br>L’escalier d'honneur. A partir de la quatrième marche, toutes sont taillées dans un seul bloc de marbre.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur. A partir de la quatrième marche, toutes sont taillées dans un seul bloc de marbre.
18
Hôtel-Dieu <br>L’escalier d'honneur. Statue de la Vierge, XVIIe.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur. Statue de la Vierge, XVIIe.
19
Hôtel-Dieu <br>L’escalier d'honneur. Les votraux sont du XIXe. Au centre, Mgr d'Inguimbert. A gauche, les Sciences et à droite, la Charité.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur. Les votraux sont du XIXe. Au centre, Mgr d'Inguimbert. A gauche, les Sciences et à droite, la Charité.
20
Hôtel-Dieu <br>L’escalier d'honneur. La voûte de la cage d'escalier a dû être refaite dès 1785 pour une raison inconnue. Consécutivement à l’incendie de juillet 1847 qui endommagea une partie du premier étage, le plafond a été repris en briques recouvertes d’un lattis sur lequel a été apposée une rosace dans le goût rocaille.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur. La voûte de la cage d'escalier a dû être refaite dès 1785 pour une raison inconnue. Consécutivement à l’incendie de juillet 1847 qui endommagea une partie du premier étage, le plafond a été repris en briques recouvertes d’un lattis sur lequel a été apposée une rosace dans le goût rocaille.
21
Hôtel-Dieu <br>L’escalier d'honneur.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur.
22
Hôtel-Dieu <br>Le Saint Mors.
Ce mors de filet au canon articulé, forgé avec un des clous de la Passion au IVe siècle, figurait dans le trésor des empereurs byzantins ; il est maintenant la plus insigne des reliques à la cathédrale.
Le Saint Mors apparaît sur le sceau de l’évêque Isnard en 1226 où il remplace l’image de la Vierge, puis sur celui du chapitre et enfin des consuls. Aujourd’hui encore, la ville de Carpentras porte “de gueules au mormors d’argent” avec la devise : Unitas fortitudo, (l’union fait la force, le désaccord la fragilité).
Hôtel-Dieu
Le Saint Mors. Ce mors de filet au canon articulé, forgé avec un des clous de la Passion au IVe siècle, figurait dans le trésor des empereurs byzantins ; il est maintenant la plus insigne des reliques à la cathédrale. Le Saint Mors apparaît sur le sceau de l’évêque Isnard en 1226 où il remplace l’image de la Vierge, puis sur celui du chapitre et enfin des consuls. Aujourd’hui encore, la ville de Carpentras porte “de gueules au mormors d’argent” avec la devise : Unitas fortitudo, (l’union fait la force, le désaccord la fragilité).
23
Hôtel-Dieu <br>Initiales d'Isidore Moricelly. Fils d’un boulanger carpentrassien, Isidore Moricelly (1830-1894) devient un riche minotier marseillais. Il est l’un des plus importants bienfaiteurs de sa ville natale. Sa générosité est à la mesure de sa fortune ; il finance, notamment, la construction de l’aile de l’Inguimbertine abritant les collections muséographiques.
En 1881, il donne près de sept cents monnaies romaines qui rejoignent dans le médaillier de Mgr d’Inguimbert, les autres collections numismatiques. Réalisé en 1911, le portrait de Moricelly est l’œuvre de René Devillario (1874-1942), élève de Jean-Jacques Henner. L’hôtel-Dieu figure à l’arrière-plan de cette peinture, hommage aux travaux importants que Moricelly prit en charge pour la réfection de cet édifice (notamment, la rénovation de l’intégralité du sol du vestibule des donatifs et la réalisation des trois vitraux de l’escalier d’honneur). Son buste est dû au ciseau du sculpteur Émile
Hôtel-Dieu
Initiales d'Isidore Moricelly. Fils d’un boulanger carpentrassien, Isidore Moricelly (1830-1894) devient un riche minotier marseillais. Il est l’un des plus importants bienfaiteurs de sa ville natale. Sa générosité est à la mesure de sa fortune ; il finance, notamment, la construction de l’aile de l’Inguimbertine abritant les collections muséographiques. En 1881, il donne près de sept cents monnaies romaines qui rejoignent dans le médaillier de Mgr d’Inguimbert, les autres collections numismatiques. Réalisé en 1911, le portrait de Moricelly est l’œuvre de René Devillario (1874-1942), élève de Jean-Jacques Henner. L’hôtel-Dieu figure à l’arrière-plan de cette peinture, hommage aux travaux importants que Moricelly prit en charge pour la réfection de cet édifice (notamment, la rénovation de l’intégralité du sol du vestibule des donatifs et la réalisation des trois vitraux de l’escalier d’honneur). Son buste est dû au ciseau du sculpteur Émile
24
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
25
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
26
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
27
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
28
Hôtel-Dieu <br> Signature de Pierre Mille.
Hôtel-Dieu
Signature de Pierre Mille.
29
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
30
Hôtel-Dieu <br>L’escalier d'honneur. Un des pots-à-feu d'origine de la façade.
Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur. Un des pots-à-feu d'origine de la façade.
31
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Les « donatifs » illustrent un usage spécifiquement carpentrassien, en vigueur depuis le XVIIe siècle. Les vestibules des établissements charitables étaient systématiquement tapissés de tableautins décorés d’armoiries, de portraits, de paysages, d’architectures et autres sujets divers comportant toujours les noms des bienfaiteurs suivis des sommes ou des objets offerts par eux. Cette habitude - qui ne manqua pas de susciter une émulation au sein de la population locale - consistait à conserver publiquement le témoignage de la générosité des Comtadins envers leurs institutions hospitalières et à les inciter à renouveler de tels actes philanthropiques. Le vestibule d’honneur de l’hôtel-Dieu de Carpentras ainsi que
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU. Les « donatifs » illustrent un usage spécifiquement carpentrassien, en vigueur depuis le XVIIe siècle. Les vestibules des établissements charitables étaient systématiquement tapissés de tableautins décorés d’armoiries, de portraits, de paysages, d’architectures et autres sujets divers comportant toujours les noms des bienfaiteurs suivis des sommes ou des objets offerts par eux. Cette habitude - qui ne manqua pas de susciter une émulation au sein de la population locale - consistait à conserver publiquement le témoignage de la générosité des Comtadins envers leurs institutions hospitalières et à les inciter à renouveler de tels actes philanthropiques. Le vestibule d’honneur de l’hôtel-Dieu de Carpentras ainsi que
32
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
33
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
34
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
35
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
36
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
37
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
38
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
39
Hôtel-Dieu <br>LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
Hôtel-Dieu
LES DONATIFS DE L’HÔTEL-DIEU.
40
Hôtel-Dieu <br> Porte de la chapelle, avec deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
Hôtel-Dieu
Porte de la chapelle, avec deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
41
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
42
Hôtel-Dieu <br> A droite de la porte, tourniquet pour déposer les enfants.
Hôtel-Dieu
A droite de la porte, tourniquet pour déposer les enfants.
43
Hôtel-Dieu <br>
Hôtel-Dieu
44
Hôtel-Dieu <br>Entrée de la bibliothèque. Nommé évêque de Carpentras en 1735, Joseph-Dominique d'Inguimbert rapporta de Rome environ 4 000 volumes, des tableaux, des estampes... La mise en vente de la bibliothèque du président de Mazaugues lui donna l'occasion d'enrichir la sienne : environ 15 000 volumes, 4 000 médailles, divers objets d'art et de curiosité prirent le chemin de Carpentras en 1745. En 1747 il acheta au baron de Trimond, neveu et héritier des Mazaugues, les dossiers et minutes de correspondance de Peiresc qui participent grandement à la renommée de l'Inguimbertine. Nicolas Fabri de Peiresc, parlementaire aixois, correspondait avec les plus grands esprits de son temps : Galilée, Gassendi, Rubens et Grotius. La bibliothèque possède aujourd'hui 250 000 volumes, 5 000 manuscrits, dont un évangéliaire grec du IXème siècle. Des dons - comme celui de Casimir François Henri Barjavel avec ses 10 000 volumes, tableaux et objets d'art , des dépôts de l'Etat, des acquisitions, l'enrichissent.
Hôtel-Dieu
Entrée de la bibliothèque. Nommé évêque de Carpentras en 1735, Joseph-Dominique d'Inguimbert rapporta de Rome environ 4 000 volumes, des tableaux, des estampes... La mise en vente de la bibliothèque du président de Mazaugues lui donna l'occasion d'enrichir la sienne : environ 15 000 volumes, 4 000 médailles, divers objets d'art et de curiosité prirent le chemin de Carpentras en 1745. En 1747 il acheta au baron de Trimond, neveu et héritier des Mazaugues, les dossiers et minutes de correspondance de Peiresc qui participent grandement à la renommée de l'Inguimbertine. Nicolas Fabri de Peiresc, parlementaire aixois, correspondait avec les plus grands esprits de son temps : Galilée, Gassendi, Rubens et Grotius. La bibliothèque possède aujourd'hui 250 000 volumes, 5 000 manuscrits, dont un évangéliaire grec du IXème siècle. Des dons - comme celui de Casimir François Henri Barjavel avec ses 10 000 volumes, tableaux et objets d'art , des dépôts de l'Etat, des acquisitions, l'enrichissent.
45
Hôtel-Dieu <br>La Bibliothèque. L’exposition de tableaux et d’objets dans une salle de lecture est aujourd’hui insolite. La spécificité de l’Inguimbertine, bibliothèque-musée, réside dans l’imbrication des fonds écrits et des collections muséales. Leur corrélation et leur importance fondent la richesse de ce lieu. La muséographie choisie pour les espaces dédiés à la lecture publique procède de la médiation : elle vise à révéler au public le particularisme de cette institution désormais unique parmi tous les autres établissements municipaux culturels français : l’Inguimbertine conjugue modernité et patrimoine en mettant à la disposition du public le plus large possible, son exceptionnelle richesse documentaire et artistique.
Les tableaux sélectionnés illustrent la vocation de l’institution ; ils évoquent les personnalités ayant généreusement contribué au fil des siècles à son enrichissement ou ayant marqué l’histoire littéraire et artistique de Carpentras. Chacun d’eux représente un courant de pensée religieux, philosophique et politique. Ils constituent une « galerie de bienfaiteurs ». L’exposition de ces œuvres témoigne aussi de l’impérieuse nécessité d’inscrire l’évolution de l’établissement dans la continuité de son histoire et le respect de ses missions originelles. Elle souligne, en outre, l’attachement des Carpentrassiens d’hier et d’aujourd’hui à l’Inguimbertine.
Hôtel-Dieu
La Bibliothèque. L’exposition de tableaux et d’objets dans une salle de lecture est aujourd’hui insolite. La spécificité de l’Inguimbertine, bibliothèque-musée, réside dans l’imbrication des fonds écrits et des collections muséales. Leur corrélation et leur importance fondent la richesse de ce lieu. La muséographie choisie pour les espaces dédiés à la lecture publique procède de la médiation : elle vise à révéler au public le particularisme de cette institution désormais unique parmi tous les autres établissements municipaux culturels français : l’Inguimbertine conjugue modernité et patrimoine en mettant à la disposition du public le plus large possible, son exceptionnelle richesse documentaire et artistique. Les tableaux sélectionnés illustrent la vocation de l’institution ; ils évoquent les personnalités ayant généreusement contribué au fil des siècles à son enrichissement ou ayant marqué l’histoire littéraire et artistique de Carpentras. Chacun d’eux représente un courant de pensée religieux, philosophique et politique. Ils constituent une « galerie de bienfaiteurs ». L’exposition de ces œuvres témoigne aussi de l’impérieuse nécessité d’inscrire l’évolution de l’établissement dans la continuité de son histoire et le respect de ses missions originelles. Elle souligne, en outre, l’attachement des Carpentrassiens d’hier et d’aujourd’hui à l’Inguimbertine.
46
Hôtel-Dieu <br>A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite, celui d'Isidore Moricelly, les deux d’Émile Aldebert, 2e moitié du XIXe siècle. En haut, à gauche, Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. En bas, René Marie Léon Devillario, Isidore Moricelly, huile sur toile, 1911. A droite, Denis Bonnet, Monseigneur d’Inguimbert en médaillon, pastel sur papier, XIXe siècle.
Hôtel-Dieu
A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite, celui d'Isidore Moricelly, les deux d’Émile Aldebert, 2e moitié du XIXe siècle. En haut, à gauche, Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. En bas, René Marie Léon Devillario, Isidore Moricelly, huile sur toile, 1911. A droite, Denis Bonnet, Monseigneur d’Inguimbert en médaillon, pastel sur papier, XIXe siècle.
47
Hôtel-Dieu <br>A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite. <br> 
Carpentras doit les deux plus beaux fleurons de son patrimoine à dom Malachie d’Inguimbert (1683-1757)- Issu d’une famille aristocratique impécunieuse, Joseph-Dominique d’Inguimbert entre chez les Dominicains en 1699 et accomplit une partie de sa formation dans le couvent de son ordre à Paris. Ordonné en 1707, il part deux ans plus tard pour Rome en vue d’y régler un procès familial. Il n’en revient qu'après vingt-six ans. Pour des raisons non élucidées, il devient trappiste en 1714 sous le nom de dom Malachie.
Remarqué par le cardinal Laurent Corsini, futur Clément XII , il entre à son service. Membre de la famiglia pontificia, dom Malachie jouit d’une position brillante. Promu en 1730 archevêque in parti- bus de Théodosie, pourvu de revenus conséquents, le confesseur et le conservateur de la bibliothèque du pape est pressenti pour figurer sur la prochaine liste des porporati... lorsqu’une cabale l’éloigne définitivement de Rome. En 1735, Clément xii le nomme au siège épiscopal de Carpentras. Soucieux des devoirs de son ministère et de l’application des principes du concile de Trente, Mgr d’Inguimbert cherche simultanément à secourir l’indigence intellectuelle et physique en créant une « bibliothèque-musée publique » et en bâtissant un hôtel-Dieu. Les œuvres de ce philanthrope et humaniste ont laissé une empreinte durable à Carpentras. Gravé sur le socle de la statue érigée en son honneur en 1858, un distique de J.-L. Piot, poète avignonnais, résume l’hommage des Comtadins:
Ses libérales mains ont laissé dans Vaucluse Le pauvre sans besoin, l’ignorant sans excuse.
Hôtel-Dieu
A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite.
Carpentras doit les deux plus beaux fleurons de son patrimoine à dom Malachie d’Inguimbert (1683-1757)- Issu d’une famille aristocratique impécunieuse, Joseph-Dominique d’Inguimbert entre chez les Dominicains en 1699 et accomplit une partie de sa formation dans le couvent de son ordre à Paris. Ordonné en 1707, il part deux ans plus tard pour Rome en vue d’y régler un procès familial. Il n’en revient qu'après vingt-six ans. Pour des raisons non élucidées, il devient trappiste en 1714 sous le nom de dom Malachie. Remarqué par le cardinal Laurent Corsini, futur Clément XII , il entre à son service. Membre de la famiglia pontificia, dom Malachie jouit d’une position brillante. Promu en 1730 archevêque in parti- bus de Théodosie, pourvu de revenus conséquents, le confesseur et le conservateur de la bibliothèque du pape est pressenti pour figurer sur la prochaine liste des porporati... lorsqu’une cabale l’éloigne définitivement de Rome. En 1735, Clément xii le nomme au siège épiscopal de Carpentras. Soucieux des devoirs de son ministère et de l’application des principes du concile de Trente, Mgr d’Inguimbert cherche simultanément à secourir l’indigence intellectuelle et physique en créant une « bibliothèque-musée publique » et en bâtissant un hôtel-Dieu. Les œuvres de ce philanthrope et humaniste ont laissé une empreinte durable à Carpentras. Gravé sur le socle de la statue érigée en son honneur en 1858, un distique de J.-L. Piot, poète avignonnais, résume l’hommage des Comtadins: Ses libérales mains ont laissé dans Vaucluse Le pauvre sans besoin, l’ignorant sans excuse.
48
Hôtel-Dieu <br>Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. Chef interne à l’hôtel-Dieu d’Avignon, le docteur Adolphe Cavaillon (1843-1914) est médecin à Carpentras de 1866 à sa mort. En 1963 et 1965, ses héritières - Mesdames Garsin-Cavaillon et Lévy — donnent à l’Inguimbertine le riche fonds de judaïca qu’il a rassemblé. Cette collection comprend des objets cultuels, des portraits et surtout des ouvrages, soit quatre cent cinquante-trois volumes, dont deux cent trente en hébreu, six manuscrits hébraïques et cinquante-cinq partitions musicales, plusieurs tableaux, dessins et objets mobiliers
Cet ensemble offre un rare exemple de la bibliothèque d’une famille judéo-comtadine à la veille du rattachement à la France : éditions de la Bible, études talmudiques, littérature rabbinique sont d’autant plus intéressantes que les liturgies du Comtat Venaissin diffèrent de celles des autres communautés d’Europe. Ce don significatif témoigne du long passé des Juifs de Carpentras, protégés des papes dans cette cité depuis 1343. Le portrait du docteur Cavaillon est dû à Marius Barthalot (1861-1955), élève d’Alexandre Cabanel et de Léon Bonnat.
Hôtel-Dieu
Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. Chef interne à l’hôtel-Dieu d’Avignon, le docteur Adolphe Cavaillon (1843-1914) est médecin à Carpentras de 1866 à sa mort. En 1963 et 1965, ses héritières - Mesdames Garsin-Cavaillon et Lévy — donnent à l’Inguimbertine le riche fonds de judaïca qu’il a rassemblé. Cette collection comprend des objets cultuels, des portraits et surtout des ouvrages, soit quatre cent cinquante-trois volumes, dont deux cent trente en hébreu, six manuscrits hébraïques et cinquante-cinq partitions musicales, plusieurs tableaux, dessins et objets mobiliers Cet ensemble offre un rare exemple de la bibliothèque d’une famille judéo-comtadine à la veille du rattachement à la France : éditions de la Bible, études talmudiques, littérature rabbinique sont d’autant plus intéressantes que les liturgies du Comtat Venaissin diffèrent de celles des autres communautés d’Europe. Ce don significatif témoigne du long passé des Juifs de Carpentras, protégés des papes dans cette cité depuis 1343. Le portrait du docteur Cavaillon est dû à Marius Barthalot (1861-1955), élève d’Alexandre Cabanel et de Léon Bonnat.
49
Hôtel-Dieu <br>PETRARQUE. 
Dominant le centre de la salle de lecture, le portrait rétrospectif de Pétrarque (1304-1374) signale la vocation humaniste de l’Inguimbertine. Cette œuvre illustre les liens unissant la capitale du Comtat Venaissin au « prince des poètes ». Natif d’Arezzo, Pétrarque passa sa prime enfance en Toscane avant de s’installer à Carpentras en 1312. Chassé pour des motifs politiques de Florence, son père, notaire, vint chercher fortune en Avignon où séjournait la papauté. Sa famille s’établit à Carpentras.
C’est donc ici que Pétrarque fut initié à la littérature latine par l’érudit Convenevole da Prato, exilé lui aussi. L’Inguimbertine conserve un florilège de manuscrits rares et précieux, d’incunables et d’éditions princeps de son œuvre. Ce tableau a été donné, en 1877, par Louis Desmarest. L’artiste a représenté le «prince des poètes », revêtu de la soutane des clercs, couronné de lauriers, se tenant au bord du Rhône, devant la tour Philippe-le-Bel.
Hôtel-Dieu
PETRARQUE. Dominant le centre de la salle de lecture, le portrait rétrospectif de Pétrarque (1304-1374) signale la vocation humaniste de l’Inguimbertine. Cette œuvre illustre les liens unissant la capitale du Comtat Venaissin au « prince des poètes ». Natif d’Arezzo, Pétrarque passa sa prime enfance en Toscane avant de s’installer à Carpentras en 1312. Chassé pour des motifs politiques de Florence, son père, notaire, vint chercher fortune en Avignon où séjournait la papauté. Sa famille s’établit à Carpentras. C’est donc ici que Pétrarque fut initié à la littérature latine par l’érudit Convenevole da Prato, exilé lui aussi. L’Inguimbertine conserve un florilège de manuscrits rares et précieux, d’incunables et d’éditions princeps de son œuvre. Ce tableau a été donné, en 1877, par Louis Desmarest. L’artiste a représenté le «prince des poètes », revêtu de la soutane des clercs, couronné de lauriers, se tenant au bord du Rhône, devant la tour Philippe-le-Bel.
50
Hôtel-Dieu <br>Raymond Moisson.
Tartanes désemparées aux Martigues.
Huile sur toile, XIXe siècle.<br> LE PAYSAGE PROVENÇAL.
La deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par le mouvement de la renaissance provençale. Ce courant tend à préserver le patrimoine poétique, littéraire, artistique et musical constituant l’identité régionale. Impulsé par Frédéric Mistral et les membres du Félibrige, il exalte les repères linguistiques et traditionnels d’une Provence rurale qui tend à disparaître face à l’industrialisation et à l’uniformisation progressive de la société.
À travers la représentation des paysages locaux, les artistes contribuent aussi sûrement que les philologues et les écrivains à « l’invention » de cette Provence mythique, symbole d’un art de vivre significatif: collines arides ; rivages baignés d’une luminosité particulière ; routes poudreuses ; vastes étendues écrasées de soleil; figure tutélaire du Ventoux, baptisé le «géant de Provence». Les œuvres des peintres exposées ici offrent un ample panorama de cette Provence réelle autant que rêvée.
Hôtel-Dieu
Raymond Moisson. Tartanes désemparées aux Martigues. Huile sur toile, XIXe siècle.
LE PAYSAGE PROVENÇAL. La deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par le mouvement de la renaissance provençale. Ce courant tend à préserver le patrimoine poétique, littéraire, artistique et musical constituant l’identité régionale. Impulsé par Frédéric Mistral et les membres du Félibrige, il exalte les repères linguistiques et traditionnels d’une Provence rurale qui tend à disparaître face à l’industrialisation et à l’uniformisation progressive de la société. À travers la représentation des paysages locaux, les artistes contribuent aussi sûrement que les philologues et les écrivains à « l’invention » de cette Provence mythique, symbole d’un art de vivre significatif: collines arides ; rivages baignés d’une luminosité particulière ; routes poudreuses ; vastes étendues écrasées de soleil; figure tutélaire du Ventoux, baptisé le «géant de Provence». Les œuvres des peintres exposées ici offrent un ample panorama de cette Provence réelle autant que rêvée.
51
Hôtel-Dieu <br>Paul Saïn
Lou camin dé la cournicho pèr an’aou chaîné vert
«Le chemin de la corniche pour aller au chêne vert »;
Carrière de pierre à Villeneuve-lès-Avignon, environs d’Avignon, huile sur toile, 1889.
Hôtel-Dieu
Paul Saïn Lou camin dé la cournicho pèr an’aou chaîné vert «Le chemin de la corniche pour aller au chêne vert »; Carrière de pierre à Villeneuve-lès-Avignon, environs d’Avignon, huile sur toile, 1889.
52
Hôtel-Dieu <br>Paul Vaison.
Moine berger de l'Abbaye de Sénanque
Hôtel-Dieu
Paul Vaison. Moine berger de l'Abbaye de Sénanque
53
Hôtel-Dieu <br>Paul Saïn.
La vesprée d'Avignon, vue d’Avignon prise de la Barthelasse.
Hôtel-Dieu
Paul Saïn. La vesprée d'Avignon, vue d’Avignon prise de la Barthelasse.
54
Hôtel-Dieu <br>PÉTRARQUE ET LAURE.
Le 6 avril 1327, François Pétrarque croise par hasard Laure de Noves (1310-1348), épouse d’Hugues de Sade, alors qu’elle sort de l’église du couvent de Sainte-Claire d’Avignon. Grâce au génie du poète, cet événement anodin entre dans l’histoire de la littérature. Pétrarque chante et célèbre sa muse comme jamais aucun poète ne l’a fait depuis le temps des troubadours. Fidèle aux règles de l’amour courtois, il livre peu d’informations sur Laure. Toutefois, dans l’une de ses correspondances datée de 1338, il précise: «Ü est dans mon passé une femme à l’âme remarquable, connue des siens par sa vertu et sa lignée ancienne et dont l’éclat fut souligné et le nom colporté au loin par mes vers. Sa séduction naturelle dépourvue d’artifices et le charme de sa rare beauté lui avaient jadis livré mon âme. Dix années durant j’avais supporté le poids harassant de ses chaînes sur ma nuque, trouvant indigne qu’un joug féminin ait pu m’imposer si longtemps une telle contrainte». Symbole I d’un amour inaccessible et sublimé, le souvenir de Laure est ; désormais inséparable de celui de Pétrarque.
François Consonove, François Pétrarque, buste en plâtre, XIXe  siècle.
Hôtel-Dieu
PÉTRARQUE ET LAURE. Le 6 avril 1327, François Pétrarque croise par hasard Laure de Noves (1310-1348), épouse d’Hugues de Sade, alors qu’elle sort de l’église du couvent de Sainte-Claire d’Avignon. Grâce au génie du poète, cet événement anodin entre dans l’histoire de la littérature. Pétrarque chante et célèbre sa muse comme jamais aucun poète ne l’a fait depuis le temps des troubadours. Fidèle aux règles de l’amour courtois, il livre peu d’informations sur Laure. Toutefois, dans l’une de ses correspondances datée de 1338, il précise: «Ü est dans mon passé une femme à l’âme remarquable, connue des siens par sa vertu et sa lignée ancienne et dont l’éclat fut souligné et le nom colporté au loin par mes vers. Sa séduction naturelle dépourvue d’artifices et le charme de sa rare beauté lui avaient jadis livré mon âme. Dix années durant j’avais supporté le poids harassant de ses chaînes sur ma nuque, trouvant indigne qu’un joug féminin ait pu m’imposer si longtemps une telle contrainte». Symbole I d’un amour inaccessible et sublimé, le souvenir de Laure est ; désormais inséparable de celui de Pétrarque. François Consonove, François Pétrarque, buste en plâtre, XIXe siècle.
55
Hôtel-Dieu <br>LE GLOBE TERRESTRE DE BLAEU, 1622.
Ce globe terrestre et son pendant céleste dormaient dans une réserve de l’Inguimbertinc. Leur identification et leur rareté ont incité à les restaurer pour qu’ils retrouvent leur aspect d’origine.
Modélisation du monde, les globes ont naturellement servi de support à l’enseignement de la géographie et de l’astronomie. Au XVIIe siècle, ce type de représentation connaît un succès grandissant. Les éditeurs de cartes, atlas, instruments de navigation développent ces modèles réduits de l’univers malgré le coût élevé de leur réalisation. Ils généralisent la fabrication de globes sur une sphère en plâtre avec armature intérieure en bois. Sur cette sphère étaient collés des « fuseaux », bandes de papier imprimées dont l’assemblage nécessitait un savoir minutieux. Ils étaient ensuite rehaussés de couleurs, à la gouache ou à l’aquarelle, puis vernis. La sphère était fixée à la hauteur des deux pôles sur un anneau, le méridien, en laiton gravé de graduations indiquant les latitudes. Elle était enfin montée sur un support d’ébéniste- rie, constitué d’un plateau circulaire à quatre pieds. Ce dernier supportait quatre colonnes soutenant un anneau en bois épaulant le globe, la table d’horizon, sur lequel étaient collés des papiers imprimés figurant les mois et les signes du zodiaque.
Le concepteur de ce globe, Willem Jansz Blaeu (1571-1638) est le fondateur d’une maison d’édition située à Amsterdam, foyer de la cartographie, héritier de la tradition flamande d’Anvers. Après des études scientifiques et une collaboration avec le célèbre astronome danois Tycho Brahé, il entame, en 1599, une activité de production de globes, cartes, guides et instruments de navigation. Il devient le cartographe officiel de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Sur ce globe, Willem Blaeu a été soucieux de répondre au double usage pratique et pédagogique en proposant des informations fiables et actualisées. De nombreuses inscriptions localisent les faits marquants des grandes découvertes. Ce globe témoigne de la connaissance des continents et des voies maritimes.
Hôtel-Dieu
LE GLOBE TERRESTRE DE BLAEU, 1622. Ce globe terrestre et son pendant céleste dormaient dans une réserve de l’Inguimbertinc. Leur identification et leur rareté ont incité à les restaurer pour qu’ils retrouvent leur aspect d’origine. Modélisation du monde, les globes ont naturellement servi de support à l’enseignement de la géographie et de l’astronomie. Au XVIIe siècle, ce type de représentation connaît un succès grandissant. Les éditeurs de cartes, atlas, instruments de navigation développent ces modèles réduits de l’univers malgré le coût élevé de leur réalisation. Ils généralisent la fabrication de globes sur une sphère en plâtre avec armature intérieure en bois. Sur cette sphère étaient collés des « fuseaux », bandes de papier imprimées dont l’assemblage nécessitait un savoir minutieux. Ils étaient ensuite rehaussés de couleurs, à la gouache ou à l’aquarelle, puis vernis. La sphère était fixée à la hauteur des deux pôles sur un anneau, le méridien, en laiton gravé de graduations indiquant les latitudes. Elle était enfin montée sur un support d’ébéniste- rie, constitué d’un plateau circulaire à quatre pieds. Ce dernier supportait quatre colonnes soutenant un anneau en bois épaulant le globe, la table d’horizon, sur lequel étaient collés des papiers imprimés figurant les mois et les signes du zodiaque. Le concepteur de ce globe, Willem Jansz Blaeu (1571-1638) est le fondateur d’une maison d’édition située à Amsterdam, foyer de la cartographie, héritier de la tradition flamande d’Anvers. Après des études scientifiques et une collaboration avec le célèbre astronome danois Tycho Brahé, il entame, en 1599, une activité de production de globes, cartes, guides et instruments de navigation. Il devient le cartographe officiel de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Sur ce globe, Willem Blaeu a été soucieux de répondre au double usage pratique et pédagogique en proposant des informations fiables et actualisées. De nombreuses inscriptions localisent les faits marquants des grandes découvertes. Ce globe témoigne de la connaissance des continents et des voies maritimes.
56
Hôtel-Dieu <br>1. D’après Frans Ier Floris, La Géométrie, huile sur bois, XVIe siècle.
2. D’après Pierre Lapie, globe terrestre, papier, plâtre, laiton, zinc et bois, Paris, vers 1850.
3. Charles Dien, globe terrestre, papier, plâtre, laiton et bois, Paris, vers 1850.
4. Henri Selves, globe céleste avec projection terrestre, bois, cuivre et papier, Paris, xix* siècle.
5. Théodolite ayant appartenu à Joseph Eysséric (marque Hurlimann), laiton et verre, XIXe siècle.
Hôtel-Dieu
1. D’après Frans Ier Floris, La Géométrie, huile sur bois, XVIe siècle. 2. D’après Pierre Lapie, globe terrestre, papier, plâtre, laiton, zinc et bois, Paris, vers 1850. 3. Charles Dien, globe terrestre, papier, plâtre, laiton et bois, Paris, vers 1850. 4. Henri Selves, globe céleste avec projection terrestre, bois, cuivre et papier, Paris, xix* siècle. 5. Théodolite ayant appartenu à Joseph Eysséric (marque Hurlimann), laiton et verre, XIXe siècle.
57
Ancien hôpital St Pierre en Grâce. Construit à partir 1536, transformé au XVIIe.
Ancien hôpital St Pierre en Grâce. Construit à partir 1536, transformé au XVIIe.
58
La rue est sur le tracé de la première muraille du XIIe. Une second muraille fut construite au XIVe et détruite au XIXe.
La rue est sur le tracé de la première muraille du XIIe. Une second muraille fut construite au XIVe et détruite au XIXe.
59
Hôtel particulier de Joanis.
Hôtel particulier de Joanis.
60
Hôtel particulier de Joanis.
Hôtel particulier de Joanis.
61
Hôtel particulier de Joanis.
Hôtel particulier de Joanis.
62
Hôtel particulierd'Aigremont.
Hôtel particulierd'Aigremont.
63
64
Ancien hôtel particulier restructuré.
Ancien hôtel particulier restructuré.
65
Ancien hôtel particulier restructuré.
Ancien hôtel particulier restructuré.
66
Ancien hôtel particulier restructuré.
Ancien hôtel particulier restructuré.
67
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Un édifice du XVIIIe siècle.
Construite entre 1738 et 1741 par l’architecte Antoine d’Allemand, la chapelle à nef unique porte la marque du classicisme. On a utilisé la pierre de Pernes qui est tendre.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Un édifice du XVIIIe siècle. Construite entre 1738 et 1741 par l’architecte Antoine d’Allemand, la chapelle à nef unique porte la marque du classicisme. On a utilisé la pierre de Pernes qui est tendre.
68
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. La façade en pierre de taille, encadrée de pilastres, est à deux niveaux, séparés par un entablement.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. La façade en pierre de taille, encadrée de pilastres, est à deux niveaux, séparés par un entablement.
69
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Entre deux niches étroites et profondes, le portail est surmonté d’un panneau rectangulaire encadré de palmes et sommé d’un fronton cintré.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Entre deux niches étroites et profondes, le portail est surmonté d’un panneau rectangulaire encadré de palmes et sommé d’un fronton cintré.
70
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
71
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Les Pénitents-Noirs.
Fondée en 1317, la plus ancienne confrérie carpentrassienne de Pénitents connaît un grand essor lors de son affiliation à l’Archiconfraternité du Très-Saint- Crucifix de Rome le 14 mai 159£
Ces Pénitents et Pénitentes de la Miséricorde ou Pénitents noirs - ainsi nommés à cause de leur “habit de trelis, tout simple et sans rubans” - ajoutent aux pratiques de dévotion des œuvres de charité : secours aux prisonniers et à leurs familles, visite des pauvres malades et, après 1597, délivrance d’un condamné à mort une fois dans l’année.
La tête couverte du “capuce” les Pénitents quêtaient tous les vendredis par les rues de la ville.
Pendant la Semaine Sainte, ils sortaient en procession chantant le “Vexilla regis” à 7 h du soir, avant de réciter l’office à la chapelle.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Les Pénitents-Noirs. Fondée en 1317, la plus ancienne confrérie carpentrassienne de Pénitents connaît un grand essor lors de son affiliation à l’Archiconfraternité du Très-Saint- Crucifix de Rome le 14 mai 159£ Ces Pénitents et Pénitentes de la Miséricorde ou Pénitents noirs - ainsi nommés à cause de leur “habit de trelis, tout simple et sans rubans” - ajoutent aux pratiques de dévotion des œuvres de charité : secours aux prisonniers et à leurs familles, visite des pauvres malades et, après 1597, délivrance d’un condamné à mort une fois dans l’année. La tête couverte du “capuce” les Pénitents quêtaient tous les vendredis par les rues de la ville. Pendant la Semaine Sainte, ils sortaient en procession chantant le “Vexilla regis” à 7 h du soir, avant de réciter l’office à la chapelle.
72
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
73
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
74
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
75
A la fin du XIXe siècle, le minotier Isidore Moricelly finance d'importants travaux d'aménagement urbain. A l'emplacement de l'ancienne «carrière» de Carpentras (une partie du ghetto juif,) la place de l'hôtel-de-Ville est créée. L'espace ainsi libéré permet de construire-un nouveau corps de bâtiment, venant dédoubler l'ancien hôtel de Laroque, occupé depuis le XVIIIe siècle par la mairie. Une place plantée de platanes fut aménagée, des rues latérales sont percées et l'édifice désormais dégagé sur ses quatre faces. Le sol gris représente l'étendue de la carrière juive.
A la fin du XIXe siècle, le minotier Isidore Moricelly finance d'importants travaux d'aménagement urbain. A l'emplacement de l'ancienne «carrière» de Carpentras (une partie du ghetto juif,) la place de l'hôtel-de-Ville est créée. L'espace ainsi libéré permet de construire-un nouveau corps de bâtiment, venant dédoubler l'ancien hôtel de Laroque, occupé depuis le XVIIIe siècle par la mairie. Une place plantée de platanes fut aménagée, des rues latérales sont percées et l'édifice désormais dégagé sur ses quatre faces. Le sol gris représente l'étendue de la carrière juive.
76
La fontaine de l’ange, la plus belle de toutes. Construite entre 1738 et 1741 par l’architecte Antoine d’Allemand, la chapelle à nef unique porte la marque du classicisme. La façade en pierre de taille, encadrée de pilastres, est à dieux niveaux, séparés par un entablement. Entre deux niches étroites et profondes, le portail est surmonté d’un panneau rectangulaire encadré de palmes et sommé d’un fronton cintré.

La fontaine de l’ange
La plus belle de toutes.
« Il convient pour l’honneur de la ville d’avoir à cet endroit surtout une belle fontaine » affirme la délibération du Conseil de Ville en date du 19 mars 1730, qui veut doter la place des halles, le cœur économique et actif de Carpentras, de ce qui se fait de mieux en matière de monument public.
Pour cela, chose exceptionnelle, on fait appel à deux sculpteurs de renom : Jean-Paul Guigue, qui conçoit un bassin hexagonal, un socle ellipsoïdal et pas moins de huit mascarons pour que l’eau jaillisse en abondance ; et Jacques Bernus de Carpentras, le neveu du célèbre sculpteur baroque de Mazan, pour modeler le petit ange en plomb, qui prendra place au sommet de l’édifice. Ce personnage ailé symbolise le génie de la ville.
Il s’appuie sur l’écusson aux armes municipales et déroule un phylactère orné de la devise de Carpentras « unitas fortitudo, dissentio fragillitas (l’union fait la force, la division fait la fragilité).
La fontaine de l’ange, la plus belle de toutes. Construite entre 1738 et 1741 par l’architecte Antoine d’Allemand, la chapelle à nef unique porte la marque du classicisme. La façade en pierre de taille, encadrée de pilastres, est à dieux niveaux, séparés par un entablement. Entre deux niches étroites et profondes, le portail est surmonté d’un panneau rectangulaire encadré de palmes et sommé d’un fronton cintré. La fontaine de l’ange La plus belle de toutes. « Il convient pour l’honneur de la ville d’avoir à cet endroit surtout une belle fontaine » affirme la délibération du Conseil de Ville en date du 19 mars 1730, qui veut doter la place des halles, le cœur économique et actif de Carpentras, de ce qui se fait de mieux en matière de monument public. Pour cela, chose exceptionnelle, on fait appel à deux sculpteurs de renom : Jean-Paul Guigue, qui conçoit un bassin hexagonal, un socle ellipsoïdal et pas moins de huit mascarons pour que l’eau jaillisse en abondance ; et Jacques Bernus de Carpentras, le neveu du célèbre sculpteur baroque de Mazan, pour modeler le petit ange en plomb, qui prendra place au sommet de l’édifice. Ce personnage ailé symbolise le génie de la ville. Il s’appuie sur l’écusson aux armes municipales et déroule un phylactère orné de la devise de Carpentras « unitas fortitudo, dissentio fragillitas (l’union fait la force, la division fait la fragilité).
77
La fontaine de l’ange, la plus belle de toutes. Cette fontaine devient rapidement le symbole de la ville Peinte par les artistes locaux, représentée sur un donatif de l’hôtel-Dieu, sur les premières, cartes postales et chantée par les poètes, elle est particulièrement chère au cœur des habitants, qui affubleront l’ange, selon les époques, d’un bonnet phrygien à la Révolution, puis de trois fleurs de lys à la Restauration. Malgré les protestations des Carpentrassiens, la fontaine fut détruite en 1904, comme bon nombre de ses consœurs, sur décision du Conseil municipal, qui reprochait aux fontaines d’avoir un débit d’eau constant qui occasionnait un gaspillage. On leur préférait alors les bornes-fontaines en fonte, d’où l’eau ne collait que quand on actionnait leur manivelle. Sans aucune considération pour sa valeur architecturale, elle fut abattue à coup de pioche. Seul l’ange s’en sortit par miracle et fait partie aujourd’hui des collections de la bibliothèque Inguimbertine.
La fontaine de l’ange, la plus belle de toutes. Cette fontaine devient rapidement le symbole de la ville Peinte par les artistes locaux, représentée sur un donatif de l’hôtel-Dieu, sur les premières, cartes postales et chantée par les poètes, elle est particulièrement chère au cœur des habitants, qui affubleront l’ange, selon les époques, d’un bonnet phrygien à la Révolution, puis de trois fleurs de lys à la Restauration. Malgré les protestations des Carpentrassiens, la fontaine fut détruite en 1904, comme bon nombre de ses consœurs, sur décision du Conseil municipal, qui reprochait aux fontaines d’avoir un débit d’eau constant qui occasionnait un gaspillage. On leur préférait alors les bornes-fontaines en fonte, d’où l’eau ne collait que quand on actionnait leur manivelle. Sans aucune considération pour sa valeur architecturale, elle fut abattue à coup de pioche. Seul l’ange s’en sortit par miracle et fait partie aujourd’hui des collections de la bibliothèque Inguimbertine.
78
L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.
79
Place du marché aux oiseaux.
Place du marché aux oiseaux.
80
Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
81
Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
82
Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
83
La piscine. Un quartier populaire.
Ce quartier d’habitations modestes a gardé un caractère rural : les maisons, étroites, conservent parfois un rez-de-chaussée en terre battue, jadis réservé aux charrettes.
Monseigneur Capponi y implante en 1612 le mont-de-piété. Cette institution entend venir en aide au « pauvre honteux », celui qui n’ose demander le secours de la charité mais qui peut déposer quelques objets en gage.
Une Caisse d’Epargne est installée à l’emplacement du mont-de-piété en 1836. Elle gagne en 1908 les grands boulevards,' pour laisser la place à la Bourse du travail et à des bains-douches.
La piscine. Un quartier populaire. Ce quartier d’habitations modestes a gardé un caractère rural : les maisons, étroites, conservent parfois un rez-de-chaussée en terre battue, jadis réservé aux charrettes. Monseigneur Capponi y implante en 1612 le mont-de-piété. Cette institution entend venir en aide au « pauvre honteux », celui qui n’ose demander le secours de la charité mais qui peut déposer quelques objets en gage. Une Caisse d’Epargne est installée à l’emplacement du mont-de-piété en 1836. Elle gagne en 1908 les grands boulevards,' pour laisser la place à la Bourse du travail et à des bains-douches.
84
La piscine. Les années 30 : Carpentras découvre les joies du sport
La ville développe entre les deux guerres des activités sportives et touristiques : sports d’hiver et courses automobiles au mont Ventoux, clubs de tennis, de boxe, de natation.
La piscine de Carpentras est la première réalisation de ce genre dans le Vaucluse et reste longtemps la seule.
Un espace conçu comme une villa méditerranéenne
L’architecte J. Christol emploie un matériau contemporain, le béton. Un discret décor de cabochons de faïence, couleur turquoise, anime les murs et les piliers rugueux.
De souples grilles de fer forgé servent de garde
La piscine. Les années 30 : Carpentras découvre les joies du sport La ville développe entre les deux guerres des activités sportives et touristiques : sports d’hiver et courses automobiles au mont Ventoux, clubs de tennis, de boxe, de natation. La piscine de Carpentras est la première réalisation de ce genre dans le Vaucluse et reste longtemps la seule. Un espace conçu comme une villa méditerranéenne L’architecte J. Christol emploie un matériau contemporain, le béton. Un discret décor de cabochons de faïence, couleur turquoise, anime les murs et les piliers rugueux. De souples grilles de fer forgé servent de garde
85
La piscine.
La piscine.
86
La piscine. La réhabilitation de la piscine en 1991 a permis de reconstruire la verrière avec des verres spéciaux ; la plage sud a été agrandie et s’ouvre sur une large baie cintrée sur la place Capponi, réaménagée elle aussi.
La piscine. La réhabilitation de la piscine en 1991 a permis de reconstruire la verrière avec des verres spéciaux ; la plage sud a été agrandie et s’ouvre sur une large baie cintrée sur la place Capponi, réaménagée elle aussi.
87
Les halles médiévales.
Les halles médiévales.
88
Les halles médiévales.
Les halles médiévales.
89
L'hôtel de ville, ancien hôtel de La Roque.
L'hôtel de ville, ancien hôtel de La Roque.
90
La belle façade XVIIe s. de la mairie, qui était celle de l'hôtel de la Roque acheté en 1713. Exposée au sud, elle respecte le parti architectural de l'aile du XVIIIe siècle : chaînages d'angle, baies cintrées réparties de manière régulière. Caractéristique des édifices publics de la fin du XIXe siècle, l'avant-corps central est surmonté d'un édicule à horloge.
La belle façade XVIIe s. de la mairie, qui était celle de l'hôtel de la Roque acheté en 1713. Exposée au sud, elle respecte le parti architectural de l'aile du XVIIIe siècle : chaînages d'angle, baies cintrées réparties de manière régulière. Caractéristique des édifices publics de la fin du XIXe siècle, l'avant-corps central est surmonté d'un édicule à horloge.
91
92
93
Le passage Boyer. Elevée au milieu du XIXe siècle, pour relier aisément les petites halles et le marché aux pommes de terre, la “rue Vitrée” porte le nom d’un orfèvre et notable de la ville, Jean Boyer.
Ce dernier acquiert de Monsieur de Lagarde, un ensemble de maisons qu’il fait démolir. Sur les terrains libérés, au cœur d’un quartier animé, une opération immobilière d’envergure permet d’édifier, de part et d’autre du passage, une double rangée d’immeubles à l’ordonnance régulière et dépouillée. Le passage fut construit dans le goût des passages parisiens par des chômeurs des ateliers nationaux après la révolution de 1848. On y accède par deux larges porches voûtés d’arêtes. Réparties le long de travées régulières, des boutiques modernes contrastent avec les échoppes médiévales et les marchés ruraux tout proches.
Le passage Boyer. Elevée au milieu du XIXe siècle, pour relier aisément les petites halles et le marché aux pommes de terre, la “rue Vitrée” porte le nom d’un orfèvre et notable de la ville, Jean Boyer. Ce dernier acquiert de Monsieur de Lagarde, un ensemble de maisons qu’il fait démolir. Sur les terrains libérés, au cœur d’un quartier animé, une opération immobilière d’envergure permet d’édifier, de part et d’autre du passage, une double rangée d’immeubles à l’ordonnance régulière et dépouillée. Le passage fut construit dans le goût des passages parisiens par des chômeurs des ateliers nationaux après la révolution de 1848. On y accède par deux larges porches voûtés d’arêtes. Réparties le long de travées régulières, des boutiques modernes contrastent avec les échoppes médiévales et les marchés ruraux tout proches.
94
Le passage Boyer. La “rue Vitrée”. Long de 90 m, large de 5 m, ce qui lui confère des proportions harmonieuses, le passage Boyer est couvert d’une charpente métallique : ses arcs de fer plein cintre sont surmontés d’une bâtière qui assure une bonne ventilation ; les petits carreaux de la verrière sont compatibles avec le fort ensoleillement de l’été.
Le passage Boyer. La “rue Vitrée”. Long de 90 m, large de 5 m, ce qui lui confère des proportions harmonieuses, le passage Boyer est couvert d’une charpente métallique : ses arcs de fer plein cintre sont surmontés d’une bâtière qui assure une bonne ventilation ; les petits carreaux de la verrière sont compatibles avec le fort ensoleillement de l’été.
95
Le bureau des Postes inauguré en 1911, dans l'immeuble qu'occupaient les magasins de M. Albert Lunel.
Le bureau des Postes inauguré en 1911, dans l'immeuble qu'occupaient les magasins de M. Albert Lunel.
96
La poste.
La poste.
97
La poste. Sur le toit se trouvait le télégraphe.
La poste. Sur le toit se trouvait le télégraphe.
98
Une cathédrale romane. Succédant .à plusieurs édifices du Ve au XIe siècle; une cathédrale est construite à la fin de XIIe siècle sous l’épiscopat de Geoffroy de Garosse (mort en 1211). Sa nef unique de cinq travées avec chapelles logées entre les contreforts, s’articule sur une travée à coupole, surmontée d’un clocher, ouvrant directement sur L’abside.
Cette église romane s’écroulé, en 1399. Il n’en subsiste que la travée dont la coupole repose sur une arcade à triple rouleau retombant sur des piédroits à ressaut. Rinceaux de pampres, oves, palmettes, masques, symboles des évangélistes, toutes ces sculptures sont cernées d’un trait au burin, marque de l’influence antique.
Sur le flanc nord, le cloître est détruit en 1829 pour y céder la place à la prison. Les maisons des chanoines sont intégrées au tissu urbain.  Au fons, arc romain du VIe.
Une cathédrale romane. Succédant .à plusieurs édifices du Ve au XIe siècle; une cathédrale est construite à la fin de XIIe siècle sous l’épiscopat de Geoffroy de Garosse (mort en 1211). Sa nef unique de cinq travées avec chapelles logées entre les contreforts, s’articule sur une travée à coupole, surmontée d’un clocher, ouvrant directement sur L’abside. Cette église romane s’écroulé, en 1399. Il n’en subsiste que la travée dont la coupole repose sur une arcade à triple rouleau retombant sur des piédroits à ressaut. Rinceaux de pampres, oves, palmettes, masques, symboles des évangélistes, toutes ces sculptures sont cernées d’un trait au burin, marque de l’influence antique. Sur le flanc nord, le cloître est détruit en 1829 pour y céder la place à la prison. Les maisons des chanoines sont intégrées au tissu urbain. Au fons, arc romain du VIe.
99
Une cathédrale romane. Avec Siffrein, ancien moine de l'abbaye Saint-Honorat de Lérins, un évêque résident de grande valeur morale, s'établit (VIe s.). Désormais, les cathédrales édifiées sont placées sous le vocable de saint Siffrein .Il existait au Ve s. une cathédrale dédiée à la Vierge et à saint Pierre. Au VIe s., l'évêque Siffrein fait construire à côté une église dédiée à saint Antoine, où il est enterré et qui prend alors son nom. La cathédrale, sans doute remaniée à plusieurs reprises, est reconstruite au XIIe s. par Geoffroy de Garosse et reçoit au XIIIe s, les reliques de l'église Saint-Siffrein qui menaçait ruine. Au XVe s. la cathédrale est à son tour en si mauvais état qu'on décide de reconstruire l'église Saint-Siffrein par la volonté du pape Benoit XIII, dernier pape d'Avignon ; ce serait la cathédrale actuelle. Au premier plan, base du premier clocher. Celui que l'on peut voir est de 1902.
Une cathédrale romane. Avec Siffrein, ancien moine de l'abbaye Saint-Honorat de Lérins, un évêque résident de grande valeur morale, s'établit (VIe s.). Désormais, les cathédrales édifiées sont placées sous le vocable de saint Siffrein .Il existait au Ve s. une cathédrale dédiée à la Vierge et à saint Pierre. Au VIe s., l'évêque Siffrein fait construire à côté une église dédiée à saint Antoine, où il est enterré et qui prend alors son nom. La cathédrale, sans doute remaniée à plusieurs reprises, est reconstruite au XIIe s. par Geoffroy de Garosse et reçoit au XIIIe s, les reliques de l'église Saint-Siffrein qui menaçait ruine. Au XVe s. la cathédrale est à son tour en si mauvais état qu'on décide de reconstruire l'église Saint-Siffrein par la volonté du pape Benoit XIII, dernier pape d'Avignon ; ce serait la cathédrale actuelle. Au premier plan, base du premier clocher. Celui que l'on peut voir est de 1902.
100
Une cathédrale romane.
Une cathédrale romane.
101
Place st Marthe. Hôtel de Quiqueran (XVIII), avec de belles ferronneries. Ce fut la maison de Mgr d'Inguimbert.
Place st Marthe. Hôtel de Quiqueran (XVIII), avec de belles ferronneries. Ce fut la maison de Mgr d'Inguimbert.
102
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
103
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. La forge date de 1993 et emploie six personnes.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. La forge date de 1993 et emploie six personnes.
104
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
105
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. le charbon permet une chauffe rapide.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. le charbon permet une chauffe rapide.
106
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. Le martinet, marteau mécanique.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. Le martinet, marteau mécanique.
107
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
108
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
109
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
110
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
111
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
112
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
113
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
114
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
115
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
116
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. Le martinet, marteau mécanique.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. Le martinet, marteau mécanique.
117
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. L'atelier de travail à froid.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines. L'atelier de travail à froid.
118
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
119
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
120
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
121
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
122
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
123
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
124
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
125
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
126
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
127
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
128
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
129
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
La Forge Fally, à Pernes les Fontaines.
130