Louhans

Ancien atelier du journal l'Indépendant, l'ancien hôtel Dieu, la ville avec sa Grande Rue à arcades, l'église Saint-Pierre, la ferme bressane de Montalibord à Vescours.

Les Arcades de Louhans. À ce jour, le bourg central de Louhans conserve intacte ses façades du XVe siècle et ses 157 arcades qui abritent dans la Grande Rue, plus de cent commerces et boutiques. Un aménagement semblable existe également dans la grande rue aux 146 arcades de Lons-le-Saunier, ville voisine, située dans le département du Jura.
Les Arcades de Louhans. À ce jour, le bourg central de Louhans conserve intacte ses façades du XVe siècle et ses 157 arcades qui abritent dans la Grande Rue, plus de cent commerces et boutiques. Un aménagement semblable existe également dans la grande rue aux 146 arcades de Lons-le-Saunier, ville voisine, située dans le département du Jura.
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Les Arcades de Louhans. Aujourd'hui, elles s'étendent sur 400 m de long.
Les Arcades de Louhans. Aujourd'hui, elles s'étendent sur 400 m de long.
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Les Arcades de Louhans.
Les Arcades de Louhans.
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Les Arcades de Louhans. Devant les magasins, une trappe permet de descendre dans les caves. Le dallage est du XVIIIe. Les baux sont de 99 ans.
Les Arcades de Louhans. Devant les magasins, une trappe permet de descendre dans les caves. Le dallage est du XVIIIe. Les baux sont de 99 ans.
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Le théâtre.
Au milieu du XIXe siècle, le théâtre communal se limite à une modeste salle de spectacle aménagée à l’étage de l’un des bâtiments bordant la Grande Rue dites aux arcades et dont le rez-de-chaussée est occupé par deux boutiques ouvrant justement sur une de ces arcades.

À la demande des commerçants louhannais, des travaux de rénovation et d’agrandissement sont lancés en 1928 sous la direction de monsieur Lamirand, architecte municipal. En 1934, l’ancienne salle de spectacle et ses annexes sont détruites, mais la façade, la toiture et les planchers de l’ancienne occupation sont intégralement conservés.
Le théâtre. Au milieu du XIXe siècle, le théâtre communal se limite à une modeste salle de spectacle aménagée à l’étage de l’un des bâtiments bordant la Grande Rue dites aux arcades et dont le rez-de-chaussée est occupé par deux boutiques ouvrant justement sur une de ces arcades. À la demande des commerçants louhannais, des travaux de rénovation et d’agrandissement sont lancés en 1928 sous la direction de monsieur Lamirand, architecte municipal. En 1934, l’ancienne salle de spectacle et ses annexes sont détruites, mais la façade, la toiture et les planchers de l’ancienne occupation sont intégralement conservés.
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La Maison du Bailli (Grande Rue). Une des premières arches, au niveau du centre-ville abrite « la maison du bailli », édifice datant des années 1570, date à laquelle le bailli instaure un péage pour passer sous l'arcade.
La Maison du Bailli (Grande Rue). Une des premières arches, au niveau du centre-ville abrite « la maison du bailli », édifice datant des années 1570, date à laquelle le bailli instaure un péage pour passer sous l'arcade.
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La Maison du Bailli (Grande Rue).  C'était à cette époque la première maison de la
La Maison du Bailli (Grande Rue). C'était à cette époque la première maison de la "rue Basse" qui, avec la "rue Haute" en prolongement, devait former la Grande Rue, et servait de logement à l’homme régissant la justice, la police et la fiscalité de la cité au nom du seigneur local. Ce bailli de Louhans demanda à la ville, à la fin du XVIe siècle, la construction une maison très luxueuse toute en pierre blanche qui puisse trancher ainsi des autres demeures en briques en colombages. La façade de cette maison présente des éléments de style gothique avec les chambranles moulurés, des baies et des motifs empruntés à la Renaissance tels que la représentation de coquilles et de médaillons
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La Maison du Bailli (Grande Rue). Monstres sculptés sur les poutres
La Maison du Bailli (Grande Rue). Monstres sculptés sur les poutres
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
La Maison du Bailli (Grande Rue).
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L'Indépendant du Louhannais et du Jura est un journal local d'opinion créé 1878 par Claude-Gilbert Gauthey. Son imprimerie, installée à Louhans, au no 29 de la rue des Dôdanes, a fermé en 1984.
L'Indépendant du Louhannais et du Jura est un journal local d'opinion créé 1878 par Claude-Gilbert Gauthey. Son imprimerie, installée à Louhans, au no 29 de la rue des Dôdanes, a fermé en 1984.
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Lorsque l’Imprimerie Louhannaise ferme ses portes en 1984, l’Ecomusée y crée une antenne. L’atelier constitue un outil pédagogique exceptionnel Les machines sont conservées en état de fonctionnement (linotypes, rotative, presses...). Cette antenne constitue aujourd’hui l’unique exemple français de conservation sur place d’un atelier de presse complet avec fabrication au plomb. La collection intégrale du journal depuis 1878 est consultable et représente un fonds documentaire unique, l’histoire de ce journal illustre l’évolution et la vocation de la presse locale tout autant que les ambitions et la réalité économique d’une petite entreprise bouleversée par les techniques modernes, l’atelier est un outil pédagogique aux multiples possibilités d’exploitation.
Lorsque l’Imprimerie Louhannaise ferme ses portes en 1984, l’Ecomusée y crée une antenne. L’atelier constitue un outil pédagogique exceptionnel Les machines sont conservées en état de fonctionnement (linotypes, rotative, presses...). Cette antenne constitue aujourd’hui l’unique exemple français de conservation sur place d’un atelier de presse complet avec fabrication au plomb. La collection intégrale du journal depuis 1878 est consultable et représente un fonds documentaire unique, l’histoire de ce journal illustre l’évolution et la vocation de la presse locale tout autant que les ambitions et la réalité économique d’une petite entreprise bouleversée par les techniques modernes, l’atelier est un outil pédagogique aux multiples possibilités d’exploitation.
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L’INDÉPENDANT DU LOUHANNAIS ET DU JURA
Tri-hebdomadaire fondé à Pierre-de-Bresse en 1878, par Claude Gilbert Gauthey, co-auteur avec Auguste Buchot du livre : « Histoire de Pierre Vaux, instituteur de Longepierre », l’indépendant s’installe ici en 1881. C’est ici que durant plus d’un siècle fut assurée la publication du journal. L’imprimerie, dirigée de 1910 à 1975 par la famille Faisy, fut rachetée par le Progrès en 1966.
L’Indépendant avait lui-même racheté en 1919 le Journal de Louhans qui fondé en 1830 paraissait deux fois par semaine et en 1922 La Démocratie louhannaise créée en 1910, avant d’englober en 1966 L’Echo républicain (ex Echo pierrois fondé à Pierre-de-Bresse en 1886).
Pendant très longtemps, avec la famille Faisy, émanation et organe officiel du mouvement radical, l’indépendant a joué en Bresse un rôle capital d’information et d’éveil des consciences politiques. Il a ouvert ses colonnes à de nombreux maires, conseillers généraux, députés et sénateurs bressans. Les publications de son imprimerie consacrées à des œuvres polémiques, historiques ou folkloriques, sont aujourd’hui très recherchées.
A l’écoute de la Bresse depuis plus d’un siècle, les différents rédacteurs de ce journal ont le mérite d’avoir accumulé une remarquable collection de documents, d’écrits et de témoignages qu’il s’avère aujourd’hui indispensable de consulter dès que l’on s’intéresse aux mœurs, coutumes et usages des Bressans.
Lu par toute la population rurale de la Bresse de Saône-et-Loire et du Jura, il privilégia de tout temps les écrivains, poètes, artistes locaux n’hésitant pas à soutenir les initiatives culturelles ou associations nées dans la région. La publication de ses Almanachs, du « Père Jean-Louis » puis du « Père Jean-Claude », en ont fait un précieux guide pour la population agricole, et le compagnon de veillée habituel de beaucoup de vieux Bressans.
Son ancienneté, son passé culturel et politique, l’impact qui est encore le sien au niveau de la politique locale, la richesse de ses archives et de ses collections qui en font le témoin privilégié d’un siècle de vie quotidienne en Bresse, méritent d’être considérés avec la plus haute attention
L’INDÉPENDANT DU LOUHANNAIS ET DU JURA Tri-hebdomadaire fondé à Pierre-de-Bresse en 1878, par Claude Gilbert Gauthey, co-auteur avec Auguste Buchot du livre : « Histoire de Pierre Vaux, instituteur de Longepierre », l’indépendant s’installe ici en 1881. C’est ici que durant plus d’un siècle fut assurée la publication du journal. L’imprimerie, dirigée de 1910 à 1975 par la famille Faisy, fut rachetée par le Progrès en 1966. L’Indépendant avait lui-même racheté en 1919 le Journal de Louhans qui fondé en 1830 paraissait deux fois par semaine et en 1922 La Démocratie louhannaise créée en 1910, avant d’englober en 1966 L’Echo républicain (ex Echo pierrois fondé à Pierre-de-Bresse en 1886). Pendant très longtemps, avec la famille Faisy, émanation et organe officiel du mouvement radical, l’indépendant a joué en Bresse un rôle capital d’information et d’éveil des consciences politiques. Il a ouvert ses colonnes à de nombreux maires, conseillers généraux, députés et sénateurs bressans. Les publications de son imprimerie consacrées à des œuvres polémiques, historiques ou folkloriques, sont aujourd’hui très recherchées. A l’écoute de la Bresse depuis plus d’un siècle, les différents rédacteurs de ce journal ont le mérite d’avoir accumulé une remarquable collection de documents, d’écrits et de témoignages qu’il s’avère aujourd’hui indispensable de consulter dès que l’on s’intéresse aux mœurs, coutumes et usages des Bressans. Lu par toute la population rurale de la Bresse de Saône-et-Loire et du Jura, il privilégia de tout temps les écrivains, poètes, artistes locaux n’hésitant pas à soutenir les initiatives culturelles ou associations nées dans la région. La publication de ses Almanachs, du « Père Jean-Louis » puis du « Père Jean-Claude », en ont fait un précieux guide pour la population agricole, et le compagnon de veillée habituel de beaucoup de vieux Bressans. Son ancienneté, son passé culturel et politique, l’impact qui est encore le sien au niveau de la politique locale, la richesse de ses archives et de ses collections qui en font le témoin privilégié d’un siècle de vie quotidienne en Bresse, méritent d’être considérés avec la plus haute attention
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LE GRAPHOTYPE
L'Indépendant du Louhannais et du Jura, comme tous les autres journaux, a des abonnés. Quand un abonné se présente à l’accueil du journal pour souscrire un abonnement, on lui fabrique une plaque à son adresse.
On prend une plaquette de métal que l’on place dans le graphotype. On saisit les coordonnées postales de l’abonné. La machine va emboutir la plaquette. Sur celle-ci figure le nom, le prénom et Padresse de l’abonné. La plaquette est conservée pendant toute la durée de l’abonnement.
Les plaquettes sont rangées dans des tiroirs métalliques par commune, par bureau de poste et par ordre alphabétique à l’intérieur de chaque commune.
C’est ensuite grâce à une autre machine : l’adressographe, que l’on imprime les adresses.
LE GRAPHOTYPE L'Indépendant du Louhannais et du Jura, comme tous les autres journaux, a des abonnés. Quand un abonné se présente à l’accueil du journal pour souscrire un abonnement, on lui fabrique une plaque à son adresse. On prend une plaquette de métal que l’on place dans le graphotype. On saisit les coordonnées postales de l’abonné. La machine va emboutir la plaquette. Sur celle-ci figure le nom, le prénom et Padresse de l’abonné. La plaquette est conservée pendant toute la durée de l’abonnement. Les plaquettes sont rangées dans des tiroirs métalliques par commune, par bureau de poste et par ordre alphabétique à l’intérieur de chaque commune. C’est ensuite grâce à une autre machine : l’adressographe, que l’on imprime les adresses.
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L’ADRESSOGRAPHE
Il est utilisé immédiatement après le graphotype.
Cette machine imprime sur des bandes de papier journal les adresses des abonnés.
Il reçoit dans sa partie supérieure un tiroir, qui peut contenir jusqu’à 175 clichés (plaquettes).
L’ADRESSOGRAPHE Il est utilisé immédiatement après le graphotype. Cette machine imprime sur des bandes de papier journal les adresses des abonnés. Il reçoit dans sa partie supérieure un tiroir, qui peut contenir jusqu’à 175 clichés (plaquettes).
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En appuyant sur la pédale métallique, située sous la machine, une plaquette de métal se libère du tiroir et vient se ranger sous le papier. La pièce supérieure, munie d’un tampon encreur, se baisse et par pression imprime le papier. Le papier imprimé avance et passe sous un massicot qui découpe la bande. La plaquette métallique va ensuite se ranger dans un deuxième tiroir à gauche de la machine pendant qu’une autre plaquette vient prendre sa place.
Les bandelettes d’adresses sont alors confiées au « service des départ » afin que les « plieuses » les collent autour des journaux
En appuyant sur la pédale métallique, située sous la machine, une plaquette de métal se libère du tiroir et vient se ranger sous le papier. La pièce supérieure, munie d’un tampon encreur, se baisse et par pression imprime le papier. Le papier imprimé avance et passe sous un massicot qui découpe la bande. La plaquette métallique va ensuite se ranger dans un deuxième tiroir à gauche de la machine pendant qu’une autre plaquette vient prendre sa place. Les bandelettes d’adresses sont alors confiées au « service des départ » afin que les « plieuses » les collent autour des journaux
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Presse LEBOYER dite
Presse LEBOYER dite "Magand" Construite par RIGAL 60 rue Louis Blanc - Paris X. Dimensions : Hauteur 57 x long. 50 x larg. 45 cm. Châssis amovible. Encrage automatique. Tirage à grand débit. Montée sur socle peint en faux marbre. Embellie de filets dorés (comme les machines à coudre), c'est une petite merveille. La machine à cartes de visite de Gilbert Leboyer, imprimeur à Riom (Puy-de-Dôme), mérite une mention spéciale en raison de son originalité et du succès qu'elle a obtenu dans le dernier tiers du XIXème siècle. Il s'agit d'une petite presse à main, très originale et ingénieuse, pour l'impression des cartes de visites et des cartes de commerce. Cette presse mécanique, entièrement automatique, eut un succès considérable et fut copiée par de nombreux constructeurs. Elle valut à son auteur une Médaille d'Argent à l'Exposition Universelle de 1867. Un volant, avec une poignée, située au milieu des côtés, met la presse en mouvement. Un excentrique, maintenu dans une cage, agit sur une platine. La forme est immobile sous la platine et reçoit la pression lorsqu'une carte, entraînée par des cordons, vient se placer entre les deux. La pile de cartes à imprimer, sur laquelle on place un léger poids, est maintenue par des glissières. La glissière, placée en avant, monte et descend de manière à retenir toutes les cartes sauf celle du bas qu'entraînent les rubans et que dirigent les taquets jusque sous la platine. Une fois imprimées, les cartes tombent dans une boîte placée à l'avant de la machine à l'extrémité d'un plateau très incliné. La vitesse de cette petite merveille est impressionnante : elle pouvait imprimer (...en théorie) 6 000 cartes à l'heure!
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PRESSE DITE DE GUTENBERG
Johannes Gutenberg (vers 1400 - 3 février 1468) n’a pas inventé l’imprimerie mais un procédé mécanique d’impression qui permettait de multiplier rapidement et à moindre coût un certain nombre d’exemplaires d’un même livre.
L’ouvrier disposait l’encre sur la forme au moyen de balles en cuir rembourrées de crin et munies de poignées de bois. Ces balles étaient en peau de chien qui donnait un cuir très fin et qui était dépourvu de pores.
PRESSE DITE DE GUTENBERG Johannes Gutenberg (vers 1400 - 3 février 1468) n’a pas inventé l’imprimerie mais un procédé mécanique d’impression qui permettait de multiplier rapidement et à moindre coût un certain nombre d’exemplaires d’un même livre. L’ouvrier disposait l’encre sur la forme au moyen de balles en cuir rembourrées de crin et munies de poignées de bois. Ces balles étaient en peau de chien qui donnait un cuir très fin et qui était dépourvu de pores.
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Le marbre (surface plane sur laquelle on pose les caractères) était à l’origine en pierre calcaire.
On fixe la feuille de papier sur un volet mobile en bois, le tympan, qui se rabat grâce à des charnières sur les caractères. Ce tympan est garni d’un blanchet de tissu, de papier ou de cuir.
Le tympan a été équipé d’un second volet, la frisquette, cadre qui sert à maintenir la feuille sur le tympan, et qui protège des maculages d’encre.
Le marbre et la forme sont poussés sous la platine, puis on fait descendre la platine au moyen d’une vis actionnée par le bras qui se situe au-dessus de la presse. L’impression est alors réalisée moitié par moitié en deux coups.
Le marbre (surface plane sur laquelle on pose les caractères) était à l’origine en pierre calcaire. On fixe la feuille de papier sur un volet mobile en bois, le tympan, qui se rabat grâce à des charnières sur les caractères. Ce tympan est garni d’un blanchet de tissu, de papier ou de cuir. Le tympan a été équipé d’un second volet, la frisquette, cadre qui sert à maintenir la feuille sur le tympan, et qui protège des maculages d’encre. Le marbre et la forme sont poussés sous la platine, puis on fait descendre la platine au moyen d’une vis actionnée par le bras qui se situe au-dessus de la presse. L’impression est alors réalisée moitié par moitié en deux coups.
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LA FAMILLE FAISY
Comme c'est souvent le cas dans les métiers de la presse, l'indépendant n'a pas failli à la légende qui veut que l’histoire d’un journal soit intimement liée à celle d'une famille. La famille emblématique c'est ici la famille Faisy. L'aventure commence avec Jules qui rachète un journal qui tire à 300 exemplaires en 1910.11 en sera le patron et le principal rédacteur sous son nom ou quelque pseudonyme jusqu'à sa mort en 1955. A cette époque « ce grand journal dans une petite ville » comme il aime à l'écrire tire à 17 000 exemplaires. Son fils Gaston lui succède alors, mais disparait prématurément en 1956. C’est alors Marcel, cousin de Jules, qui prend la direction du journal jusqu'en 1975.
LA FAMILLE FAISY Comme c'est souvent le cas dans les métiers de la presse, l'indépendant n'a pas failli à la légende qui veut que l’histoire d’un journal soit intimement liée à celle d'une famille. La famille emblématique c'est ici la famille Faisy. L'aventure commence avec Jules qui rachète un journal qui tire à 300 exemplaires en 1910.11 en sera le patron et le principal rédacteur sous son nom ou quelque pseudonyme jusqu'à sa mort en 1955. A cette époque « ce grand journal dans une petite ville » comme il aime à l'écrire tire à 17 000 exemplaires. Son fils Gaston lui succède alors, mais disparait prématurément en 1956. C’est alors Marcel, cousin de Jules, qui prend la direction du journal jusqu'en 1975.
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Dès leur arrivée, Jules Faisy et son épouse ont manifesté leur intention de créer un climat de confiance entre les membres du personnel. Ils leur font bénéficier d’un certain nombre d'acquis sociaux (congés payés, caisse complémentaire de retraite..} et font contrôler la santé de leurs employés exposés au plomb. Ils organisent même une sortie familiale annuelle à leurs frais. Sans être très élevées, les rémunérations versées par l'indépendant sont souvent au-dessus de la moyenne des salaires de la région. La réputation d'être bien payé dans cette entreprise est solidement installée. L’imprimerie emploie souvent plusieurs membres d'une même famille, et plusieurs d'entre eux effectuent toute leur carrière à l'indépendant
L'intérêt avec lequel le personnel attend la sortie du journal est un élément de cohésion entre l'atelier et le bureau. Chacun contribue de son mieux à la bonne réputation de l'indépendant. Il n'est pas rare de voir un « typo » ou une « plieuse » communiquer à la rédaction une nouvelle qui lui aurait échappée
Dès leur arrivée, Jules Faisy et son épouse ont manifesté leur intention de créer un climat de confiance entre les membres du personnel. Ils leur font bénéficier d’un certain nombre d'acquis sociaux (congés payés, caisse complémentaire de retraite..} et font contrôler la santé de leurs employés exposés au plomb. Ils organisent même une sortie familiale annuelle à leurs frais. Sans être très élevées, les rémunérations versées par l'indépendant sont souvent au-dessus de la moyenne des salaires de la région. La réputation d'être bien payé dans cette entreprise est solidement installée. L’imprimerie emploie souvent plusieurs membres d'une même famille, et plusieurs d'entre eux effectuent toute leur carrière à l'indépendant L'intérêt avec lequel le personnel attend la sortie du journal est un élément de cohésion entre l'atelier et le bureau. Chacun contribue de son mieux à la bonne réputation de l'indépendant. Il n'est pas rare de voir un « typo » ou une « plieuse » communiquer à la rédaction une nouvelle qui lui aurait échappée
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Epreuve. Tirage de contrôle effectué sur la presse à épreuve, en vue d'une relecture pour corresction.
Epreuve. Tirage de contrôle effectué sur la presse à épreuve, en vue d'une relecture pour corresction.
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Ces rangées de
Ces rangées de " tiroirs " que l'on appelle des casses, il y en a un grand nombre dans l'atelier. Le typographe (personne qui compose les textes) pouvait choisir la police de caractère (dessin de la lettre), le corps du caractère (la taille), des caractères droits ou italiques, des caractères maigres, demi-gras ou gras. Au-dessus d'un corps 72, on utilisait des caractères en bois (poirier) qui avaient l'avantage d'être bien plus légers que des caractères en plomb.
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CASSE. Chaque casse est divisée en cassetins, qui permettent de classer toutes les lettres de l’alphabet en minuscules et en majuscules, ainsi que tous les chiffres, toute la ponctuation, toutes les lettres avec accent et les espaces de différentes largeurs. Ces caractères sont rangés de façon pratique : dans le bas de casse, les caractères les plus utilisés (les minuscules) et dans le haut de casse, les caractères les moins utilisés (les majuscules et les lettres avec accent). Le plus grand cassetin contient la lettre « e » car c’est la lettre la plus utilisée dans la langue française. Le typographe, après avoir posé sa casse sur un plan incliné (le « rang »), composait son texte dans un composteur. Le composteur est une réglette en acier que l’on ajuste à la largeur du travail à composer. Le typographe prenait un caractère dans la casse et le posait à l’envers dans le composteur (de la gauche vers la droite), puis il posait un deuxième caractère et ainsi de suite... Les espaces sont matérialisés par une barrette de plomb moins haute que les caractères. Jusqu’en 1918, tous les textes du journal étaient composés manuellement, caractère par caractère.
CASSE. Chaque casse est divisée en cassetins, qui permettent de classer toutes les lettres de l’alphabet en minuscules et en majuscules, ainsi que tous les chiffres, toute la ponctuation, toutes les lettres avec accent et les espaces de différentes largeurs. Ces caractères sont rangés de façon pratique : dans le bas de casse, les caractères les plus utilisés (les minuscules) et dans le haut de casse, les caractères les moins utilisés (les majuscules et les lettres avec accent). Le plus grand cassetin contient la lettre « e » car c’est la lettre la plus utilisée dans la langue française. Le typographe, après avoir posé sa casse sur un plan incliné (le « rang »), composait son texte dans un composteur. Le composteur est une réglette en acier que l’on ajuste à la largeur du travail à composer. Le typographe prenait un caractère dans la casse et le posait à l’envers dans le composteur (de la gauche vers la droite), puis il posait un deuxième caractère et ainsi de suite... Les espaces sont matérialisés par une barrette de plomb moins haute que les caractères. Jusqu’en 1918, tous les textes du journal étaient composés manuellement, caractère par caractère.
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Titraille. Ensemble des sur-titres, titres et sous-titres. A droite, un tampon encreur.
Titraille. Ensemble des sur-titres, titres et sous-titres. A droite, un tampon encreur.
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Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse. La forme est un ensemble destiné  au montage de la page, qui enferme dans un chassis la composition, les clichés et les blancs. Après ce montage, ces éléments sont maintenus par des blocs de serrage.
Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse. La forme est un ensemble destiné au montage de la page, qui enferme dans un chassis la composition, les clichés et les blancs. Après ce montage, ces éléments sont maintenus par des blocs de serrage.
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Composition. Ensemble des lignes de plomb servant à l'impression.
Composition. Ensemble des lignes de plomb servant à l'impression.
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Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse.
Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse.
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Morasse. Empreinte de la composition d'une page complète du journal. On encre la forme à l'aide d'un rouleau. On dépose une feuille humide sur laquelle on tapote avec la brosse à épreuve. On obtient alors un tirage de basse qualité, mais sans être obligé d'installer la forme dans une presse.
Morasse. Empreinte de la composition d'une page complète du journal. On encre la forme à l'aide d'un rouleau. On dépose une feuille humide sur laquelle on tapote avec la brosse à épreuve. On obtient alors un tirage de basse qualité, mais sans être obligé d'installer la forme dans une presse.
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LINOTYPES.
En 1918, M. Faisy achète sa première linotype. Le procédé mécanique de cette machine consiste à fondre des lignes de caractères, appelées lignes-blocs.
Le linotypiste saisit une ligne de texte sur le clavier. Cette frappe libère les matrices des caractères correspondants, qui sont contenues dans le magasin. Une matrice est un moule en bronze portant en creux la gravure d’une lettre. Chaque matrice descend par un canal jusqu’au composteur. Quand celui- ci est rempli, on obtient alors le moule d’une ligne de texte. Après avoir vérifié sa ligne, le linotypiste envoie un alliage de plomb, d’antimoine et d’étain dans  cette ligne en creux. C’est un « saumon » qui alimente en alliage la linotype. Il est suspendu au-dessus du creuset chauffé à 280° pour le liquéfier. La ligne refroidie est ensuite éjectée sur un plateau (galée). On obtient alors une ligne complète du texte en relief. Simultanément, un bras récupère les matrices qui sont alors distribuées dans leur casier respectif grâce à un système de glissière rainurée qui détermine le bon parcours à suivre et le bon magasin à atteindre.
LINOTYPES. En 1918, M. Faisy achète sa première linotype. Le procédé mécanique de cette machine consiste à fondre des lignes de caractères, appelées lignes-blocs. Le linotypiste saisit une ligne de texte sur le clavier. Cette frappe libère les matrices des caractères correspondants, qui sont contenues dans le magasin. Une matrice est un moule en bronze portant en creux la gravure d’une lettre. Chaque matrice descend par un canal jusqu’au composteur. Quand celui- ci est rempli, on obtient alors le moule d’une ligne de texte. Après avoir vérifié sa ligne, le linotypiste envoie un alliage de plomb, d’antimoine et d’étain dans cette ligne en creux. C’est un « saumon » qui alimente en alliage la linotype. Il est suspendu au-dessus du creuset chauffé à 280° pour le liquéfier. La ligne refroidie est ensuite éjectée sur un plateau (galée). On obtient alors une ligne complète du texte en relief. Simultanément, un bras récupère les matrices qui sont alors distribuées dans leur casier respectif grâce à un système de glissière rainurée qui détermine le bon parcours à suivre et le bon magasin à atteindre.
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LINOTYPES.
LINOTYPES.
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Saumon. Bloc d'alliage (plomb, étain et antimoine) de forme allongée destiné à alimenter la linotype.
Saumon. Bloc d'alliage (plomb, étain et antimoine) de forme allongée destiné à alimenter la linotype.
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LA FONDEUSE « ELECTRO-CREUSET ».
Ce four électrique à refondre le métal est complémentaire des linotypes. Il sert à fabriquer les « saumons ».
Une fois l’impression du journal terminée» les caractères mobiles sont distribués (rangés) dans leurs casses» et les lignes-blocs sont remisées dans les sabots (caisses en bois destinées à recueillir les lignes-blocs devenues obsolètes).
Lorsque les sabots sont pleins, les lignes-blocs sont versées dans la chaudière de la fondeuse, et chauffée à 280°. L’alliage qui les compose (plomb : 83 %» antimoine : 12 %» étain : 5%) est alors fondu puis coulé dans des moules en forme de lingots allongés. En refroidissant, ils se solidifient et redeviennent des « saumons » qui iront à nouveau alimenter les linotypes.
LA FONDEUSE « ELECTRO-CREUSET ». Ce four électrique à refondre le métal est complémentaire des linotypes. Il sert à fabriquer les « saumons ». Une fois l’impression du journal terminée» les caractères mobiles sont distribués (rangés) dans leurs casses» et les lignes-blocs sont remisées dans les sabots (caisses en bois destinées à recueillir les lignes-blocs devenues obsolètes). Lorsque les sabots sont pleins, les lignes-blocs sont versées dans la chaudière de la fondeuse, et chauffée à 280°. L’alliage qui les compose (plomb : 83 %» antimoine : 12 %» étain : 5%) est alors fondu puis coulé dans des moules en forme de lingots allongés. En refroidissant, ils se solidifient et redeviennent des « saumons » qui iront à nouveau alimenter les linotypes.
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LA PERFECTION CAPDEVIELLE
La Perfection Capdevielle arrive à l’atelier de l’indépendant en 1928. Cette presse était utilisée pour imprimer des affiches car son marbre peut accueillir de grandes formes.
Le marbre est situé à l’horizontal. La forme est posée sur celui- ci. L’encre, qui est déposée sur la table d’encrage, à l’arrière de la presse, est étalée grâce à deux rouleaux ; ensuite, la table se déplace vers trois rouleaux qui vont alors se charger en encre ; ces trois rouleaux encrent les caractères quand la forme passe en-dessous.
LA PERFECTION CAPDEVIELLE La Perfection Capdevielle arrive à l’atelier de l’indépendant en 1928. Cette presse était utilisée pour imprimer des affiches car son marbre peut accueillir de grandes formes. Le marbre est situé à l’horizontal. La forme est posée sur celui- ci. L’encre, qui est déposée sur la table d’encrage, à l’arrière de la presse, est étalée grâce à deux rouleaux ; ensuite, la table se déplace vers trois rouleaux qui vont alors se charger en encre ; ces trois rouleaux encrent les caractères quand la forme passe en-dessous.
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L’imprimeur se tient vers l’avant de la presse et marge le papier manuellement : il prend une feuille qu’il fait glisser sur la table en bois. La feuille est saisie par des pinces situées sur le cylindre inférieur. Ces pinces et le cylindre emmènent la feuille qui est imprimée quand elle passe sous le cylindre. Des pinces sur le cylindre supérieur saisissent alors la feuille imprimée. Puis le cylindre supérieur pose la feuille sur des raquettes en bois qui la retournent à réception.
L’imprimeur se tient vers l’avant de la presse et marge le papier manuellement : il prend une feuille qu’il fait glisser sur la table en bois. La feuille est saisie par des pinces situées sur le cylindre inférieur. Ces pinces et le cylindre emmènent la feuille qui est imprimée quand elle passe sous le cylindre. Des pinces sur le cylindre supérieur saisissent alors la feuille imprimée. Puis le cylindre supérieur pose la feuille sur des raquettes en bois qui la retournent à réception.
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LA PERFECTION CAPDEVIELLE.
LA PERFECTION CAPDEVIELLE.
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LA BOSTON.
La Boston date de 1888.
Elle fonctionne sur le même principe que la Minerve Berthier, sauf qu’elle est actionnée par le manche situé à gauche.
LA BOSTON. La Boston date de 1888. Elle fonctionne sur le même principe que la Minerve Berthier, sauf qu’elle est actionnée par le manche situé à gauche.
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LA MINERVE BERTHIER.
C’est la presse la plus ancienne de l’atelier. Elle date de 1869. C’est une presse à platine. La forme se place à la verticale, contre le marbre (surface plane en acier).
On dépose de l’encre à l’aide d’une spatule sur la table d’encrage en forme de disque. On actionne les trois rouleaux de la presse qui remontent sur la table d’encrage, étalant alors l’encre. Avant d’imprimer, il faut encrer les caractères de la forme ; les trois rouleaux qui ont étalé l’encre sur la table d’encrage ont maintenant un autre rôle : ils vont aller se charger en encre en passant sur le disque puis ils vont la déposer sur les caractères en passant sur la forme.
La mise en place du papier : l’imprimeur prend une feuille puis la pose délicatement contre les 3 épingles métalliques (« crapaudines ») qui se trouvent sur l’habillage de la presse. L’encrage et l’impression sont actionnés par une pédale, ce qui libère les deux mains de l’imprimeur.
LA MINERVE BERTHIER. C’est la presse la plus ancienne de l’atelier. Elle date de 1869. C’est une presse à platine. La forme se place à la verticale, contre le marbre (surface plane en acier). On dépose de l’encre à l’aide d’une spatule sur la table d’encrage en forme de disque. On actionne les trois rouleaux de la presse qui remontent sur la table d’encrage, étalant alors l’encre. Avant d’imprimer, il faut encrer les caractères de la forme ; les trois rouleaux qui ont étalé l’encre sur la table d’encrage ont maintenant un autre rôle : ils vont aller se charger en encre en passant sur le disque puis ils vont la déposer sur les caractères en passant sur la forme. La mise en place du papier : l’imprimeur prend une feuille puis la pose délicatement contre les 3 épingles métalliques (« crapaudines ») qui se trouvent sur l’habillage de la presse. L’encrage et l’impression sont actionnés par une pédale, ce qui libère les deux mains de l’imprimeur.
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TAILLE DOUCE
La taille-douce désigne l’ensemble des procédés de gravure en creux plaque en métal.
La grande précision de dessin permise par cette technique l’a particulièrement destinée à la fabrication de billets de banques, de timbres-poste, de cartes d’état-major... Aujourd’hui, la technique d’impression se perpétue principalement à travers la réalisation d’estampes originales. Le procédé aurait été inventé, par un orfèvre, Thomas Finiguerra, en 1452, à Florence. Il aurait rempli avec du noir de fumée les tailles d’une plaque d’argent gravée pour obtenir une estampe.
Impression avec une presse taille-douce
L’artiste graveur réalise son dessin directement sur la plaque de métal, à 1’aide de burins ou de pointes sèches. Cette plaque est ensuite posée sur le plateau de la presse. Le taille-doucier encre sa plaque avec un rouleau ou un tampon en tissu. Tous les creux deviennent alors des réservoirs d’encre. Puis, avec une mousseline appelée tarlatane, l’artiste enlève le surplus d’encre ; il ne reste de l’encre que dans les tailles.
Le papier utilisé pour l’impression doit être assez épais. Il sera légèrement humidifié pour lui donner de la souplesse et pour lui permettre d’aller puiser l’encre jusqu’au fond des tailles. Le taille-doucier pose alors sa feuille de papier sur la plaque de métal. Par une action mécanique, le plateau se déplace et fait passer la plaque et la feuille sous le cylindre de la presse. Cette opération permet l’impression du papier. L’épreuve obtenue, encore humide, est mise à sécher pendant 48 heures entre des buvards et des cartons épais.
TAILLE DOUCE La taille-douce désigne l’ensemble des procédés de gravure en creux plaque en métal. La grande précision de dessin permise par cette technique l’a particulièrement destinée à la fabrication de billets de banques, de timbres-poste, de cartes d’état-major... Aujourd’hui, la technique d’impression se perpétue principalement à travers la réalisation d’estampes originales. Le procédé aurait été inventé, par un orfèvre, Thomas Finiguerra, en 1452, à Florence. Il aurait rempli avec du noir de fumée les tailles d’une plaque d’argent gravée pour obtenir une estampe. Impression avec une presse taille-douce L’artiste graveur réalise son dessin directement sur la plaque de métal, à 1’aide de burins ou de pointes sèches. Cette plaque est ensuite posée sur le plateau de la presse. Le taille-doucier encre sa plaque avec un rouleau ou un tampon en tissu. Tous les creux deviennent alors des réservoirs d’encre. Puis, avec une mousseline appelée tarlatane, l’artiste enlève le surplus d’encre ; il ne reste de l’encre que dans les tailles. Le papier utilisé pour l’impression doit être assez épais. Il sera légèrement humidifié pour lui donner de la souplesse et pour lui permettre d’aller puiser l’encre jusqu’au fond des tailles. Le taille-doucier pose alors sa feuille de papier sur la plaque de métal. Par une action mécanique, le plateau se déplace et fait passer la plaque et la feuille sous le cylindre de la presse. Cette opération permet l’impression du papier. L’épreuve obtenue, encore humide, est mise à sécher pendant 48 heures entre des buvards et des cartons épais.
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LITHOGRAPHIE
La lithographie est une technique d'impression à plat fondée sur le principe de répulsion de l'eau et des corps gras. Le procédé a été inventé par Aloys Senefelder en 1796. Cette technique devient populaire au début du XIXe siècle pour illustrer de nombreux recueils comme des récits de voyage. Plus tard, des artistes connus comme Toulouse-Lautrec, Bonnard et Chéret s'en sont servis pour produire de célèbres affiches.
Le dessin est réalisé à l'envers du modèle à l'aide d'un medium gras (crayon gras ou encre lithographique) sur une pierre calcaire qu'on humidifie On encre ensuite la pierre à l'aide d'un rouleau. L'encre vient se déposer uniquement sur les traces de crayons gras qui chasse l'eau sur les parties non dessinées. Le lithographe dépose sur la pierre une feuille de papier. Celle-ci subit une légère pression du « râteau », pièce de bois revêtue de cuir qui passe sur le papier pour le comprimer sur la pierre. Pour ne pas déchirer le papier, on pose dessus une feuille huilée appelée « presse-pan ».
La production de lithographie est très faible donc chère. Et le matériau utilisé - la pierre - est aussi très peu maniable par son poids. On recherche donc des procédés alternatifs avec les mêmes propriétés comme le zinc « grainé » ou l'aluminium. Aujourd'hui la pratique de la lithographie sur pierre calcaire est devenue très rare. Elle est surtout utilisée par les artistes pour ses qualités esthétiques.
LITHOGRAPHIE La lithographie est une technique d'impression à plat fondée sur le principe de répulsion de l'eau et des corps gras. Le procédé a été inventé par Aloys Senefelder en 1796. Cette technique devient populaire au début du XIXe siècle pour illustrer de nombreux recueils comme des récits de voyage. Plus tard, des artistes connus comme Toulouse-Lautrec, Bonnard et Chéret s'en sont servis pour produire de célèbres affiches. Le dessin est réalisé à l'envers du modèle à l'aide d'un medium gras (crayon gras ou encre lithographique) sur une pierre calcaire qu'on humidifie On encre ensuite la pierre à l'aide d'un rouleau. L'encre vient se déposer uniquement sur les traces de crayons gras qui chasse l'eau sur les parties non dessinées. Le lithographe dépose sur la pierre une feuille de papier. Celle-ci subit une légère pression du « râteau », pièce de bois revêtue de cuir qui passe sur le papier pour le comprimer sur la pierre. Pour ne pas déchirer le papier, on pose dessus une feuille huilée appelée « presse-pan ». La production de lithographie est très faible donc chère. Et le matériau utilisé - la pierre - est aussi très peu maniable par son poids. On recherche donc des procédés alternatifs avec les mêmes propriétés comme le zinc « grainé » ou l'aluminium. Aujourd'hui la pratique de la lithographie sur pierre calcaire est devenue très rare. Elle est surtout utilisée par les artistes pour ses qualités esthétiques.
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MONOTYPE
Un an après la linotype, la monotype, machine à composer les lettres une à une, est brevetée par Tolbert Lanston.
En contraste avec la linotype, la saisie et la fonte sont effectuées sur deux machines différentes : un clavier-perforateur et une fondeuse, ces deux unités étant reliées entre elles par des bandes perforées. Les premières machines sont produites dès 1894 aux Etats-Unis. Parce qu’elle permet une grande souplesse dans la configuration des polices de caractères, la monotype est particulièrement bien adaptée à la composition de livres, qui nécessite souvent un jeu de caractères étendu.
MONOTYPE Un an après la linotype, la monotype, machine à composer les lettres une à une, est brevetée par Tolbert Lanston. En contraste avec la linotype, la saisie et la fonte sont effectuées sur deux machines différentes : un clavier-perforateur et une fondeuse, ces deux unités étant reliées entre elles par des bandes perforées. Les premières machines sont produites dès 1894 aux Etats-Unis. Parce qu’elle permet une grande souplesse dans la configuration des polices de caractères, la monotype est particulièrement bien adaptée à la composition de livres, qui nécessite souvent un jeu de caractères étendu.
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ORIGINAL HEIDELBERG
Cette presse à platine est arrivée dans l’atelier de l’indépendant en I960.
Le réservoir d’encre se situe à l’arrière de la presse. Les deux rouleaux supérieurs amènent l’encre sur le gros cylindre et l’étalent.
La forme s’insère verticalement.
Les rouleaux encreurs (rouleaux inférieurs) se chargent alors d’encre sur le gros cylindre et la déposent sur les caractères en passant sur la forme.
Le stock de papier est disposé sur la tablette à l’avant de la machine.
Une pince vient saisir la feuille vierge pour la positionner devant la forme. La presse se ferme, imprimant ainsi le papier. Quand la presse s’ouvre, la pince vient déposer la feuille imprimée sur une autre tablette, laissant immédiatement sa place à une nouvelle feuille vierge.
ORIGINAL HEIDELBERG Cette presse à platine est arrivée dans l’atelier de l’indépendant en I960. Le réservoir d’encre se situe à l’arrière de la presse. Les deux rouleaux supérieurs amènent l’encre sur le gros cylindre et l’étalent. La forme s’insère verticalement. Les rouleaux encreurs (rouleaux inférieurs) se chargent alors d’encre sur le gros cylindre et la déposent sur les caractères en passant sur la forme. Le stock de papier est disposé sur la tablette à l’avant de la machine. Une pince vient saisir la feuille vierge pour la positionner devant la forme. La presse se ferme, imprimant ainsi le papier. Quand la presse s’ouvre, la pince vient déposer la feuille imprimée sur une autre tablette, laissant immédiatement sa place à une nouvelle feuille vierge.
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L'Hôtel-Dieu de Louhans est un établissement hospitalier construit entre 1682 et 1686 pour le premier bâtiment. Jusqu'à sa fermeture, en 1977, les religieuses de l’ordre de Sainte-Marthe ont assuré les soins des malades.
Destiné à l'accueil des malades et des indigents, la construction de cet ensemble architectural remarquable a débuté au XVIIe siècle (sous le règne de Louis XIV) et s'est achevée en 1767. Devenu ensuite l'hôpital de Louhans, il accueillit des patients jusqu'en 1977.
L'Hôtel-Dieu de Louhans est un établissement hospitalier construit entre 1682 et 1686 pour le premier bâtiment. Jusqu'à sa fermeture, en 1977, les religieuses de l’ordre de Sainte-Marthe ont assuré les soins des malades. Destiné à l'accueil des malades et des indigents, la construction de cet ensemble architectural remarquable a débuté au XVIIe siècle (sous le règne de Louis XIV) et s'est achevée en 1767. Devenu ensuite l'hôpital de Louhans, il accueillit des patients jusqu'en 1977.
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Entre 1715 et 1719 une seconde salle de malades de 14 lits fut construite qui permit de séparer les hommes et les femmes. En 1720, un donateur anonyme finança la construction d'un nouveau petit corps de bâtiment qui permit de créer une nouvelle apothicairerie avec son laboratoire. La construction d'un troisième corps de bâtiment, perpendiculaire à la salle des femmes s'acheva en 1769. En 1853, la chapelle de la salle des femmes fut agrandie. 
Ses deux salles monumentales, encore garnies de leurs anciens lits à ruelles ont reçu des patients à la fin des années 1970.
Entre 1715 et 1719 une seconde salle de malades de 14 lits fut construite qui permit de séparer les hommes et les femmes. En 1720, un donateur anonyme finança la construction d'un nouveau petit corps de bâtiment qui permit de créer une nouvelle apothicairerie avec son laboratoire. La construction d'un troisième corps de bâtiment, perpendiculaire à la salle des femmes s'acheva en 1769. En 1853, la chapelle de la salle des femmes fut agrandie. Ses deux salles monumentales, encore garnies de leurs anciens lits à ruelles ont reçu des patients à la fin des années 1970.
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Hôtel-Dieu.
Hôtel-Dieu.
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Le bâtiment possède une somptueuse apothicairerie qui abrite une exceptionnelle collection de faïences lustrées hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles conservées à l'intérieur de niches à arcature et colonnes à balustres géminées. Ici pots pourris du XVIIIe siècle.
Le bâtiment possède une somptueuse apothicairerie qui abrite une exceptionnelle collection de faïences lustrées hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles conservées à l'intérieur de niches à arcature et colonnes à balustres géminées. Ici pots pourris du XVIIIe siècle.
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Le bâtiment possède une somptueuse apothicairerie qui abrite une exceptionnelle collection de faïences lustrées hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles conservées à l'intérieur de niches à arcature et colonnes à balustres géminées. Ici pots pourris du XVIIIe siècle.
Le bâtiment possède une somptueuse apothicairerie qui abrite une exceptionnelle collection de faïences lustrées hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles conservées à l'intérieur de niches à arcature et colonnes à balustres géminées. Ici pots pourris du XVIIIe siècle.
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Le comptoir à sucre. XVIe siècle. Le scrupule était une unité de masse qui valait 1,33 g.
Le comptoir à sucre. XVIe siècle. Le scrupule était une unité de masse qui valait 1,33 g.
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Au premier plan, un pilulier.
Au premier plan, un pilulier.
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Tronc pour les pauvres, début XVIIIe
Tronc pour les pauvres, début XVIIIe
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L'apothicairerie, dotée d’une collection prestigieuse de pots, chevrettes, et albarelli en faïence hispano et italo-mauresques des XVe et XVIe siècles.
L'apothicairerie, dotée d’une collection prestigieuse de pots, chevrettes, et albarelli en faïence hispano et italo-mauresques des XVe et XVIe siècles.
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Les boiseries ont été faites par des compagnons.
Les boiseries ont été faites par des compagnons.
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En bas, les pots à canon (ou pots canon) pour les onguents, opiats, confections, électuaires, baumes. Au-dessus, les pots chevrettes pourvus d’un goulot (avec ou sans anneau) et d’une anse pour les préparations liquides ;
En bas, les pots à canon (ou pots canon) pour les onguents, opiats, confections, électuaires, baumes. Au-dessus, les pots chevrettes pourvus d’un goulot (avec ou sans anneau) et d’une anse pour les préparations liquides ;
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En bas, des albarelli. En haut, des faïences italiennes.
En bas, des albarelli. En haut, des faïences italiennes.
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Au centre, chevrette hispano-mauresque, décor à
Au centre, chevrette hispano-mauresque, décor à "La moitié d'orange" ou à "La marguerite". Fin XVe siècle. A droite, chevrette hispano-mauresque, décor à "La Feuille de vigne ou lierre stylisée". Fin XVe siècle. A gauche, chevrette italienne (Montelupo), décor à la "Pomme de pin stylisée". Fin XVIe siècle.
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Mortier.
Mortier.
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Pietà en bois, fin du Moyen-Age.
Pietà en bois, fin du Moyen-Age.
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L'hôpital.Deux salles de malades à lits clos, ici, celle pour les hommes (à lits de bois).
L'hôpital.Deux salles de malades à lits clos. Ici, celle pour les hommes (à lits de bois).
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La ruelle.
La ruelle.
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Chaque malade avait son couvert complet en étain.
Chaque malade avait son couvert complet en étain.
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Le poële.
Le poële.
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La salle pour les femmes (à lits de fer ou de fonte permettant d'éviter les punaises), séparée par une grille de fer forgé de celle des hommes.
La salle pour les femmes (à lits de fer ou de fonte permettant d'éviter les punaises), séparée par une grille de fer forgé de celle des hommes.
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Salle pour les femmes.
Salle pour les femmes.
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Fenêtre de la surveillante.
Fenêtre de la surveillante.
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La chapelle (non destinée aux malades mais aux sœurs).
La chapelle (non destinée aux malades mais aux sœurs).
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Douze stalles plus une pour la maîttresse.
Douze stalles plus une pour la maîttresse.
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Enfant Jésus de Prague et ses différents habits.
Enfant Jésus de Prague et ses différents habits.
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Enfant Jésus de Prague.
Enfant Jésus de Prague.
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Sainte Marthe, pierre polychrome, XVe siècle.
Sainte Marthe, pierre polychrome, XVe siècle.
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En bas, à gauche, Sainte Anne.
En bas, à gauche, Sainte Anne. Sainte Anne.
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Enfant Jésus en cire.
Enfant Jésus en cire.
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Le réfectoire des sœurs.
Le réfectoire des sœurs.
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Le réfectoire des sœurs.
Le réfectoire des sœurs.
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Secrétaire Louis XV en poirier.
Secrétaire Louis XV en poirier.
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La commode en arbalète est un meuble dont la façade présente une façade mouvementée en forme d'accolade .
Cette forme en arbalète comme l'arme du même nom est caractéristique du style Louis XV.
La commode en arbalète est un meuble dont la façade présente une façade mouvementée en forme d'accolade . Cette forme en arbalète comme l'arme du même nom est caractéristique du style Louis XV.
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Passe-plat vers la cuisine.
Passe-plat vers la cuisine.
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La cuisine.
La cuisine.
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Passe-plat vers le réfectoire.
Passe-plat vers le réfectoire.
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Des sœurs hospitalières de la communauté de Ste Marthe ont dirigé l'établissement pendant près de 300 ans et ont légué à l'Hôtel-Dieu des meubles et objets d'art authentiques représentant les différents styles de cette longue période. Ces meubles garnissent les salles et offrent aux visiteurs une saisissante atmosphère.
Des sœurs hospitalières de la communauté de Ste Marthe ont dirigé l'établissement pendant près de 300 ans et ont légué à l'Hôtel-Dieu des meubles et objets d'art authentiques représentant les différents styles de cette longue période. Ces meubles garnissent les salles et offrent aux visiteurs une saisissante atmosphère.
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Pied en forme de sabot.
Pied en forme de sabot.
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Lettres patentes de Louis XIV cachetées à la cire verte, donc valables à perpétuité.
Lettres patentes de Louis XIV cachetées à la cire verte, donc valables à perpétuité.
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Crédence.
Crédence.
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Escabeau transformable.
Escabeau transformable.
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Coin Louis XVI.
Coin Louis XVI.
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Coin Louis XVI.
Coin Louis XVI.
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Noémie Pernet, soeur donatrice.
Noémie Pernet, soeur donatrice.
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Plat à barbe avec porte boule en faïence du Nord.
Plat à barbe avec porte boule en faïence du Nord.
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Découpages en papier représentant une chapelle, sur un support en bois. XIXe siècle.
Découpages en papier représentant une chapelle, sur un support en bois. XIXe siècle.
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"Trinité" en ivoire sur un support en bois. XVIIe siècle.
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La tour Saint-Paul. Vestige de l'ancienne ville fortifiée, c'est un bastion militaire défendant le rempart  de la ville, construit en 1570. Une inscription donne l'année de sa construction : « Faicte en l'an 1668 ».
La tour Saint-Paul. Vestige de l'ancienne ville fortifiée, c'est un bastion militaire défendant le rempart de la ville, construit en 1570. Une inscription donne l'année de sa construction : « Faicte en l'an 1668 ».
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Les gens peu fortunés bâtissaient leurs maisons à pans de bois. Certaines s'appelaient des maisons de lune : on leur donnait le terrain, et s'ils construisaient la maison en une nuit (la cheminée qui fume était le signal), ce terrain et la maison leur appartenaient. C'étaient des maisons démontables.
Les gens peu fortunés bâtissaient leurs maisons à pans de bois. Certaines s'appelaient des maisons de lune : on leur donnait le terrain, et s'ils construisaient la maison en une nuit (la cheminée qui fume était le signal), ce terrain et la maison leur appartenaient. C'étaient des maisons démontables.
141
Les pans de bois verticaux et rapprochés et les croix de saint André sont du XVe-XVIe. Ceux qui sont en obliques sont du XVIIe-XVIIIe. Ils consolidaient la maison.
Les pans de bois verticaux et rapprochés et les croix de saint André sont du XVe-XVIe. Ceux qui sont en obliques sont du XVIIe-XVIIIe. Ils consolidaient la maison.
142
Sur beaucoup de maisons, au XIXe siècle, les pans de bois étant à la mode, on a enlevé le crépis.
Sur beaucoup de maisons, au XIXe siècle, les pans de bois étant à la mode, on a enlevé le crépis.
143
Hôtel de ville.
Cet élégant édifice, dont les frontons cintrés ou triangulaires portent les armoiries de la ville, fut construit de 1762 à 1765 pouf' abriter les services municipaux (mairie), le porche  voûté prenant la place d'une porte percée en 1719 entre deux tours du rempart (celui-ci arasé en 1787-1791) dans l’axe alors aménagé pour permettre l’accès depuis la Grande Rue.
Hôtel de ville. Cet élégant édifice, dont les frontons cintrés ou triangulaires portent les armoiries de la ville, fut construit de 1762 à 1765 pouf' abriter les services municipaux (mairie), le porche voûté prenant la place d'une porte percée en 1719 entre deux tours du rempart (celui-ci arasé en 1787-1791) dans l’axe alors aménagé pour permettre l’accès depuis la Grande Rue.
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Le premier document écrit mentionnant l'église de LOUHANS, est une CHARTE de Louis le Bègue (878) qui donne à l'abbaye de Tournus
Le premier document écrit mentionnant l'église de LOUHANS, est une CHARTE de Louis le Bègue (878) qui donne à l'abbaye de Tournus "LOVINCUM" sur Seille et ses dépendances pour l’entretien du luminaire de saint-Philibert. Ainsi, Louhans sera pendant 4 siècles un prieuré de Tournus. On estime qu'au début du XIVème s, l'église se présente déjà sous l'aspect de deux bâtiments accolés. Après le grand incendie de 1370 qui les a gravement endommagés, on entreprend très vite la réfection de la grande chapelle gothique Notre-Dame, dans laquelle donne l'oratoire dit « des Seigneurs de Ratte » flanqué de sa tourelle, sans doute non détruit lors de l'incendie. Puis c'est la reconstruction du chœur de l'église principale dont l'entrée est dotée d'un clocher. On prolonge le chœur par une nef où sont aménagées plusieurs chapelles latérales. Divers travaux jalonnent les siècles suivants. La fin du XIXème s. est marquée par de grands chantiers avec, en 1883, le transfert du clocher à sa place actuelle et, plus tard, jusqu'au début du XXème s, la construction d'une nouvelle nef qui s'ouvre à l'ouest par un double portail. L'édifice est bâti en briques avec contreforts de pierres et de briques. La couverture en tuiles vernissées polychromes lui donne son unité.
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Cet édifice religieux de style gothique présente notamment une toiture en tuile vernissée de Bourgogne. Rattachée au diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon elle est consacrée à saint Pierre. 
L'édifice est principalement constitué de briques avec contreforts de pierre et de briques. La couverture en tuile vernissées polychrome de Bourgogne donne une unité remarquable au bâtiment.
Cet édifice religieux de style gothique présente notamment une toiture en tuile vernissée de Bourgogne. Rattachée au diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon elle est consacrée à saint Pierre. L'édifice est principalement constitué de briques avec contreforts de pierre et de briques. La couverture en tuile vernissées polychrome de Bourgogne donne une unité remarquable au bâtiment.
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La tour carrée est la chapelle, la tour ronde, l'escalier.
La tour carrée est la chapelle, la tour ronde, l'escalier.
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Au XIVe siècle cette église en brique traditionnelle bressane est construite sur l’emplacement de l'ancienne église.
Au XVIIIe siècle l’église est agrandie par l'ajout d'un second corps de bâtiments (la chapelle Notre-Dame) accolée à l'église, par l'architecte Émiland Gauthey.
Les treize chapelles latérales ajoutées avec le temps et le clocher à dôme (clocher comtois) qui reposait sur un énorme pilier qui encombrait la nef sont démolis en 1883. À la Révolution française elle devient temple de la Raison. L'église et sa chapelle sont rendues au culte catholique sous le Concordat
Au XIVe siècle cette église en brique traditionnelle bressane est construite sur l’emplacement de l'ancienne église. Au XVIIIe siècle l’église est agrandie par l'ajout d'un second corps de bâtiments (la chapelle Notre-Dame) accolée à l'église, par l'architecte Émiland Gauthey. Les treize chapelles latérales ajoutées avec le temps et le clocher à dôme (clocher comtois) qui reposait sur un énorme pilier qui encombrait la nef sont démolis en 1883. À la Révolution française elle devient temple de la Raison. L'église et sa chapelle sont rendues au culte catholique sous le Concordat
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Début du XXème s, construction d'une nouvelle nef qui s'ouvre à l'ouest par un double portail avec la statue de Saint Pierre.
Début du XXème s, construction d'une nouvelle nef qui s'ouvre à l'ouest par un double portail avec la statue de Saint Pierre.
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Le nouveau clocher-porche actuel surmonté d'une flèche est construit devant la chapelle Notre-Dame.
Le nouveau clocher-porche actuel surmonté d'une flèche est construit devant la chapelle Notre-Dame.
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Sous la toiture du clocher, une galerie à balustrade sculptées aux lettres de l'Ave Maria.
Sous la toiture du clocher, une galerie à balustrade sculptées aux lettres de l'Ave Maria.
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Voûte du clocher.
Voûte du clocher.
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Chapelle Notre-Dame.
Les consoles et les chapiteaux polychromes sont sculptés pour la plupart aux armoiries de familles nobles du louhannais.
Sur le côté gauche après la chaire se trouve la chapelle des Seigneurs de Ratte avec au linteau, un saint évêque (St Crépin ?), bois polychrome.
Le Saint-Sacrement est déposé dans un tabernacle moderne (œuvre du ferronnier d’art Joël Frost), situé à droite de l’autel. Il a été installé en 2012.
Une icône, œuvre d’une paroissienne, représente autour d’une Pietà la mort et la résurrection de Jésus-Christ (2014)
Chapelle Notre-Dame. Les consoles et les chapiteaux polychromes sont sculptés pour la plupart aux armoiries de familles nobles du louhannais. Sur le côté gauche après la chaire se trouve la chapelle des Seigneurs de Ratte avec au linteau, un saint évêque (St Crépin ?), bois polychrome. Le Saint-Sacrement est déposé dans un tabernacle moderne (œuvre du ferronnier d’art Joël Frost), situé à droite de l’autel. Il a été installé en 2012. Une icône, œuvre d’une paroissienne, représente autour d’une Pietà la mort et la résurrection de Jésus-Christ (2014)
153
La voûte articulée sur un jeu d'arcs croisés polychromes donne l'impression d'une grande légèreté.
La voûte articulée sur un jeu d'arcs croisés polychromes donne l'impression d'une grande légèreté.
154
155
Les trois visages représentent la Trinité.
Les trois visages représentent la Trinité.
156
Les vitraux représentent successivement sainte Thérèse d'Avila (?),
Les vitraux représentent successivement sainte Thérèse d'Avila (?),
157
la Vierge,
la Vierge,
158
puis dans le chœur, saint François d'Assise,
puis dans le chœur, saint François d'Assise,
159
une Vierge à l'Enfant,
une Vierge à l'Enfant,
160
l'Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie dans la chapelle de la Visitation à Paray-le-Monial, daté de 1869,
l'Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie dans la chapelle de la Visitation à Paray-le-Monial, daté de 1869,
161
et saint François de Sales, fondateur de l'Ordre de la Visitation.
et saint François de Sales, fondateur de l'Ordre de la Visitation.
162
L'Annonciation entourée de Sainte Anne avec Marie et Joachim.
L'Annonciation entourée de Sainte Anne avec Marie et Joachim.
163
La grande nef. Le chœur est prolongé par une nef où sont aménagées plusieurs chapelles latérales.
La grande nef. Le chœur est prolongé par une nef où sont aménagées plusieurs chapelles latérales.
164
La grande nef.
La grande nef.
165
Dans le chœur, le vitrail montre la remise des clefs à saint Pierre, saint patron de l'église. Le Christ, bras gauche et yeux levés vers le ciel symbolisant le lien avec le Père, remet à Pierre, à genoux, les clefs du Royaume devant tous les apôtres réunis. En haut, des anges présentent les symboles de la Foi (le ciboire), de l'Espérance (l'ancre) et de la Charité (l'accueil des enfants orphelins).
Dans le chœur, le vitrail montre la remise des clefs à saint Pierre, saint patron de l'église. Le Christ, bras gauche et yeux levés vers le ciel symbolisant le lien avec le Père, remet à Pierre, à genoux, les clefs du Royaume devant tous les apôtres réunis. En haut, des anges présentent les symboles de la Foi (le ciboire), de l'Espérance (l'ancre) et de la Charité (l'accueil des enfants orphelins).
166
Dans les trois travées des bas-côtés, sur les vitraux bleus et rouges, sont représentés le chrisme et l'agneau (symboles du Christ), des colombes s'abreuvant (symbole des disciples du Christ) et des animaux figurés.
Dans les trois travées des bas-côtés, sur les vitraux bleus et rouges, sont représentés le chrisme et l'agneau (symboles du Christ), des colombes s'abreuvant (symbole des disciples du Christ) et des animaux figurés.
167
168
Depuis 1890, l'église Saint-Pierre possède un orgue, de 13 jeux, construit par les établissements Guetton et Dangon, à l'époque à l'entrée du chœur1. 
En 1958, il est déplacé vers le transept sud (sa position actuelle) et subit quelques travaux. Enfin, entre 1990 et 2001 puis en 2004, Jean Deloye remet en place des tuyaux volés. 
L'instrument se compose, en traction mécanique, de deux claviers manuels de 56 notes chacun (Grand-Orgue et Récit Expressif) ainsi que d'une Pédale de 27 notes.
Depuis 1890, l'église Saint-Pierre possède un orgue, de 13 jeux, construit par les établissements Guetton et Dangon, à l'époque à l'entrée du chœur1. En 1958, il est déplacé vers le transept sud (sa position actuelle) et subit quelques travaux. Enfin, entre 1990 et 2001 puis en 2004, Jean Deloye remet en place des tuyaux volés. L'instrument se compose, en traction mécanique, de deux claviers manuels de 56 notes chacun (Grand-Orgue et Récit Expressif) ainsi que d'une Pédale de 27 notes.
169
La chaire à prêcher, bois taillé, XVIIe.
La chaire à prêcher, bois taillé, XVIIe.
170
Une gargouille de 1526, du clocher primitif.
Une gargouille de 1526, du clocher primitif.
171
À l'ouest, au-dessus du double portail, vitrail moderne (1993) du maître-verrier Paul Duckert. Le thème s'inspire de l'Apocalypse de saint Jean.
À l'ouest, au-dessus du double portail, vitrail moderne (1993) du maître-verrier Paul Duckert. Le thème s'inspire de l'Apocalypse de saint Jean.
172
Dans la partie inférieure, le feu de l'enfer et, vaincus par les douze Anges de Dieu et précipités dans la géhenne, les chevaux évoquant la famine, la mort, la souffrance... Les poissons symbolisent le Peuple de Dieu qui monte vers l'Agneau, image du Christ, mort sur la croix et ressuscité pour le salut du monde. En bas, un bélier, préfiguration du sacrifice et de la mort rédemptrice du Christ, évoque avec le buisson ardent notre montée vers l'Agneau de Dieu à la croix victorieuse, figure centrale du vitrail.
Dans la partie inférieure, le feu de l'enfer et, vaincus par les douze Anges de Dieu et précipités dans la géhenne, les chevaux évoquant la famine, la mort, la souffrance... Les poissons symbolisent le Peuple de Dieu qui monte vers l'Agneau, image du Christ, mort sur la croix et ressuscité pour le salut du monde. En bas, un bélier, préfiguration du sacrifice et de la mort rédemptrice du Christ, évoque avec le buisson ardent notre montée vers l'Agneau de Dieu à la croix victorieuse, figure centrale du vitrail.
173
La halle où a lieu le marché aux volailles depuis 1269. Durant le XIIIe siècle le seigneur Henri d’Antigny est le seigneur attitré de Louhans et octroie une charte de franchise à la ville en 1269 qui instaure notamment le marché hebdomadaire du lundi. La race des poulets est la gauloise blanche. En 2018, il ne reste que 160 éleveurs, qui fournissent 80 000 poulets. Le label date de 1987.
La halle où a lieu le marché aux volailles depuis 1269. Durant le XIIIe siècle le seigneur Henri d’Antigny est le seigneur attitré de Louhans et octroie une charte de franchise à la ville en 1269 qui instaure notamment le marché hebdomadaire du lundi. La race des poulets est la gauloise blanche. En 2018, il ne reste que 160 éleveurs, qui fournissent 80 000 poulets. Le label date de 1987.
174
Aux confins de la Bresse et de la Bourgogne du Sud, dans un écrin de verdure et de fleurs estivales, André et Chantal Pont seront heureux de vous accueillir et de vous faire découvrir les charmes de leur ferme bressane avec cheminée sarrasine du XVe siècle, classée monument historique et rénovée dans le respect de l'architecture locale. Le clocheton au-dessus du toit “la mitre” de la cheminée sarrasine.
Aux confins de la Bresse et de la Bourgogne du Sud, dans un écrin de verdure et de fleurs estivales, André et Chantal Pont seront heureux de vous accueillir et de vous faire découvrir les charmes de leur ferme bressane avec cheminée sarrasine du XVe siècle, classée monument historique et rénovée dans le respect de l'architecture locale. Le clocheton au-dessus du toit “la mitre” de la cheminée sarrasine.
175
La maison est faite avec du bois, de l'argile et des briques. Le torchis indique que la maion est plus vieille que le XVIIe. La datation est de 1450-1519. Elle repose sur les dates des coupes de bois.
La maison est faite avec du bois, de l'argile et des briques. Le torchis indique que la maion est plus vieille que le XVIIe. La datation est de 1450-1519. Elle repose sur les dates des coupes de bois.
176
La mitre est de type carré à deux étages avec pyramide. En forme de clocher roman décoré et surmonté d'une croix en fer forgé. Certains disent qu'elle ressemble à un minaret. On appelait les étrangers, des sarrasins, et les Bressans, les ventres jaunes : à cause des lingots d'or qu'ils gardaient sur leur ventre ? ou à cause du maïs qui arrive en 1530 pour l'alimentation des humains ?
La mitre est de type carré à deux étages avec pyramide. En forme de clocher roman décoré et surmonté d'une croix en fer forgé. Certains disent qu'elle ressemble à un minaret. On appelait les étrangers, des sarrasins, et les Bressans, les ventres jaunes : à cause des lingots d'or qu'ils gardaient sur leur ventre ? ou à cause du maïs qui arrive en 1530 pour l'alimentation des humains ?
177
L’entrée de l’habitat avec une avancée du toit, ombragée par un préau de vigne vierge avec sur la droite les escaliers en chêne massif permettant l’accès au grenier pour monter des sacs de blé à dos d’hommes, aujourd’hui utilisé pour accéder aux trois chambres d’hôtes.
L’entrée de l’habitat avec une avancée du toit, ombragée par un préau de vigne vierge avec sur la droite les escaliers en chêne massif permettant l’accès au grenier pour monter des sacs de blé à dos d’hommes, aujourd’hui utilisé pour accéder aux trois chambres d’hôtes.
178
La cheminée de 16 m2 à sa base, surmontée de sa hotte pyramidale et du clocheton au-dessus du toit “la mitre”, possède toujours son foyer “chauffant au large”.
La cheminée de 16 m2 à sa base, surmontée de sa hotte pyramidale et du clocheton au-dessus du toit “la mitre”, possède toujours son foyer “chauffant au large”.
179
Le foyer “chauffant au large”.
Le foyer “chauffant au large”.
180
Présence de quelques pièces du mobilier d’époque (entre XVe et XIXe) dans la pièce à vivre “la maison”: 
l’archebanc ( banc des ancêtres) et le lit à baldaquin aux abords du foyer,
Présence de quelques pièces du mobilier d’époque (entre XVe et XIXe) dans la pièce à vivre “la maison”: l’archebanc ( banc des ancêtres) et le lit à baldaquin aux abords du foyer,
181
l’archebanc ( banc des ancêtres) comprenant des rangements,
l’archebanc ( banc des ancêtres) comprenant des rangements,
182
et le lit à baldaquin aux abords du foyer,
et le lit à baldaquin aux abords du foyer,
183
la table de ferme avec ses bancs,
la table de ferme avec ses bancs,
184
La pierre d’évier , lieu de vaisselle et de la toilette de la famille,
La pierre d’évier , lieu de vaisselle et de la toilette de la famille,
185
186
Les gaudes sont des galettes de farine de maïs grillé que l'on mettait dans la soupe ce qui l'apaississait. On faisait alors un trou dans lequel on versait du lait.
Les gaudes sont des galettes de farine de maïs grillé que l'on mettait dans la soupe ce qui l'apaississait. On faisait alors un trou dans lequel on versait du lait.
187
On les tartinait aussi avec du fromage, le pourri (du petit lait que l'on faisait cailler dans un torchon, qu'on mettait ensuite dans un saladier et qu'on laissait fermenter). Au dessert, on les tartinait avec du vin cuit (pommes et poires que l'on faisait cuire 36 h).
On les tartinait aussi avec du fromage, le pourri (du petit lait que l'on faisait cailler dans un torchon, qu'on mettait ensuite dans un saladier et qu'on laissait fermenter). Au dessert, on les tartinait avec du vin cuit (pommes et poires que l'on faisait cuire 36 h).
188
Notre hôte.
Notre hôte.
189
Cette ferme bressane est une exploitation toujours en activité.
Cette ferme bressane est une exploitation toujours en activité.
190
Bovins charolais.
Bovins charolais.
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Bovins charolais.
Bovins charolais.
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