Paray le Monial

La Basilique, le musée du Hiéron, le centre historique, la chapelle des Apparitions, le parc des Chapelains, le musée de la Céramique Paul Charmoz, la Maison de la Mosaïque.

Selon toute vraisemblance, Paray-le-Monial trouve ses origines dans la construction au sommet d'une colline (l'actuel quartier de Survaux) d'une église consacrée en 977, et dans une vallée broussailleuse alors appelée Val d'Or, d'un prieuré (Paray I). Cette construction avait été envisagée vers 971 par le comte Lambert, premier comte héréditaire de Châlon-sur-Saône, fils de Robert, vicomte d'Autun et fidèle du roi Charles le Simple, en accord avec saint Maïeul, abbé de Cluny jusqu'en 994, en « reconnaissance des bienfaits de Dieu à son égard ».

Son fils Hugues Ier de Chalon, chanoine d'Autun, devenu comte de Châlon-sur-Saône en 988, fit don de cette Fondation à l'abbaye de Cluny en 999 lorsqu'il fut sacré évêque d'Auxerre.

Par la suite, saint Odilon, qui fut abbé de Cluny jusqu'en 1049, établit les moines sur les bords de la Bourbince où ils construisirent une nouvelle église (Paray II). Son successeur, Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, qui avait fait édifier une nouvelle abbatiale à Cluny (Cluny III), la jugeant alors insuffisante, la fit transformer par les bâtisseurs de Cluny III en une basilique (Paray III), qui englobe Paray II, et qui est celle que nous pouvons admirer de nos jours.
Selon toute vraisemblance, Paray-le-Monial trouve ses origines dans la construction au sommet d'une colline (l'actuel quartier de Survaux) d'une église consacrée en 977, et dans une vallée broussailleuse alors appelée Val d'Or, d'un prieuré (Paray I). Cette construction avait été envisagée vers 971 par le comte Lambert, premier comte héréditaire de Châlon-sur-Saône, fils de Robert, vicomte d'Autun et fidèle du roi Charles le Simple, en accord avec saint Maïeul, abbé de Cluny jusqu'en 994, en « reconnaissance des bienfaits de Dieu à son égard ». Son fils Hugues Ier de Chalon, chanoine d'Autun, devenu comte de Châlon-sur-Saône en 988, fit don de cette Fondation à l'abbaye de Cluny en 999 lorsqu'il fut sacré évêque d'Auxerre. Par la suite, saint Odilon, qui fut abbé de Cluny jusqu'en 1049, établit les moines sur les bords de la Bourbince où ils construisirent une nouvelle église (Paray II). Son successeur, Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, qui avait fait édifier une nouvelle abbatiale à Cluny (Cluny III), la jugeant alors insuffisante, la fit transformer par les bâtisseurs de Cluny III en une basilique (Paray III), qui englobe Paray II, et qui est celle que nous pouvons admirer de nos jours.
1
L’ancienne priorale : un exemple d'architecture romane clunisienne (XIe-XIIe siècles)
Le monastère est fondé vers 973 par le nouveau comte de Châlon, Lambert, aidé de saint Mayeul, quatrième abbé de Cluny. Son rattachement en 999 à l'ordre clunisien lui permet  de se développer, ainsi que le bourg avoisinant. Les moines vivaient à proximité des habitants, tout en étant isolés par leur propre clôture. L'édifice actuel, devenu
L’ancienne priorale : un exemple d'architecture romane clunisienne (XIe-XIIe siècles) Le monastère est fondé vers 973 par le nouveau comte de Châlon, Lambert, aidé de saint Mayeul, quatrième abbé de Cluny. Son rattachement en 999 à l'ordre clunisien lui permet de se développer, ainsi que le bourg avoisinant. Les moines vivaient à proximité des habitants, tout en étant isolés par leur propre clôture. L'édifice actuel, devenu "basilique” en 1875 suite à l'apparition du Christ, a été reconstruit dès le début du XIIe siècle, dans un style roman empreint de vocabulaire antique, à l'image de la troisième abbatiale de Cluny, auquel le prieuré était rattaché.
2
Seul le porche d'entrée, ou Galilée, est plus ancien (XIe siècle) : désaxé par rapport au reste de l'édifice, il appartient à la première construction. Doté d'une façade harmonique, dont la tour de droite est la plus ancienne, il comporte deux niveaux d'élévation. Le rez-de-chaussée a été largement restauré entre 1857 et 1860 par Eugène Millet, disciple d'Eugène Viollet le Duc. A l’étage se trouve la chapelle dédiée à l'archange saint Michel; elle offre une vue impressionnante sur l'intérieur de l'édifice. La tour à droite est de Paray II, celle de gauche, de Paray III.
Seul le porche d'entrée, ou Galilée, est plus ancien (XIe siècle) : désaxé par rapport au reste de l'édifice, il appartient à la première construction. Doté d'une façade harmonique, dont la tour de droite est la plus ancienne, il comporte deux niveaux d'élévation. Le rez-de-chaussée a été largement restauré entre 1857 et 1860 par Eugène Millet, disciple d'Eugène Viollet le Duc. A l’étage se trouve la chapelle dédiée à l'archange saint Michel; elle offre une vue impressionnante sur l'intérieur de l'édifice. La tour à droite est de Paray II, celle de gauche, de Paray III.
3
La priorale Notre-Dame, une image de Cluny III (XIe-XIIe siècles)
L'ancienne priorale de Paray-le-Monial a été reconstruite à partir du début du XIIe siècle, sous l'abbatiat d'Hugues de Semur (1049-1109). Ce grand abbé de Cluny, proche des papes et des empereurs, impulsa un rayonnement européen à l’ordre et fut à l'origine de la construction de l’abbatiale Cluny III, plus grande église d'Occident jusqu'à la reconstruction de Saint Pierre de Rome au début du XVIe siècle.
La priorale Notre-Dame, une image de Cluny III (XIe-XIIe siècles) L'ancienne priorale de Paray-le-Monial a été reconstruite à partir du début du XIIe siècle, sous l'abbatiat d'Hugues de Semur (1049-1109). Ce grand abbé de Cluny, proche des papes et des empereurs, impulsa un rayonnement européen à l’ordre et fut à l'origine de la construction de l’abbatiale Cluny III, plus grande église d'Occident jusqu'à la reconstruction de Saint Pierre de Rome au début du XVIe siècle.
4
Le chevet est l’un des plus réussis du monde roman, avec son étagement de baies, d’arcatures et de toitures, bien que le clocher qui le surmonte ait été reconstruit au milieu du 19e siècle quand l’église fut restaurée par Millet. A l'image de cet édifice clunisien, les bâtisseurs de Paray-le-Monial reprirent le chevet à déambulatoire. Les volumes intérieurs se laissent deviner : absidioles des chapelles qui s'ouvrent sur le déambulatoire, entourant le chœur liturgique, siège de l'autel majeur. De droite à gauche : la porte Nord, la chapelle des fonts baptismaux qui fait partie du transept et qui est accolée à la travée du choeur, les absidioles des chapelles de St Blaise etde  St Joseph (la centrale).
Le chevet est l’un des plus réussis du monde roman, avec son étagement de baies, d’arcatures et de toitures, bien que le clocher qui le surmonte ait été reconstruit au milieu du 19e siècle quand l’église fut restaurée par Millet. A l'image de cet édifice clunisien, les bâtisseurs de Paray-le-Monial reprirent le chevet à déambulatoire. Les volumes intérieurs se laissent deviner : absidioles des chapelles qui s'ouvrent sur le déambulatoire, entourant le chœur liturgique, siège de l'autel majeur. De droite à gauche : la porte Nord, la chapelle des fonts baptismaux qui fait partie du transept et qui est accolée à la travée du choeur, les absidioles des chapelles de St Blaise etde St Joseph (la centrale).
5
Le chevet. Chaque niveau est rehaussé d'éléments décoratifs antiquisants : frise de billettes, modillons et pilastres cannelés autour des fenêtres hautes de l'abside.
Le chevet. Chaque niveau est rehaussé d'éléments décoratifs antiquisants : frise de billettes, modillons et pilastres cannelés autour des fenêtres hautes de l'abside.
6
Absidiole de la chapelle Ste Thérèse et celle du transept sud, de style gothique. Au XVe siècle, les seigneurs de Damas-Digoine firent construire à la place de la chapelle romane, sur le bras du transept sud, la chapelle funéraire gothique dont on aperçoit le chevet, éclairé par des lancettes à fins remplages (à gauche).
Absidiole de la chapelle Ste Thérèse et celle du transept sud, de style gothique. Au XVe siècle, les seigneurs de Damas-Digoine firent construire à la place de la chapelle romane, sur le bras du transept sud, la chapelle funéraire gothique dont on aperçoit le chevet, éclairé par des lancettes à fins remplages (à gauche).
7
Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial (XVe siècle). <br> Le prieuré est complété au XVe siècle par le palais abbatial ou château des abbés, lieu de villégiature pour les prélats clunisiens. L’édifice est commencé sous l'abbé Jean de Bourbon en 1456 et achevé en 1485 par Jacques d'Amboise. Aujourd'hui, seule la tour située au sud de l'ancien prieuré subsiste. C’est le seul vestige du château abbatial des abbés de Cluny des années 1480-1510, vendu et détruit à la Révolution, remplacé par l’actuelle résidence des chapelains. Selon la chronique, au XVIIe siècle, le cardinal de Bouillon installa dans cette tour le cheval Pie, sur lequel son oncle le maréchal de Turenne avait été tué en 1675 à Sasbach.
Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial (XVe siècle).
Le prieuré est complété au XVe siècle par le palais abbatial ou château des abbés, lieu de villégiature pour les prélats clunisiens. L’édifice est commencé sous l'abbé Jean de Bourbon en 1456 et achevé en 1485 par Jacques d'Amboise. Aujourd'hui, seule la tour située au sud de l'ancien prieuré subsiste. C’est le seul vestige du château abbatial des abbés de Cluny des années 1480-1510, vendu et détruit à la Révolution, remplacé par l’actuelle résidence des chapelains. Selon la chronique, au XVIIe siècle, le cardinal de Bouillon installa dans cette tour le cheval Pie, sur lequel son oncle le maréchal de Turenne avait été tué en 1675 à Sasbach.
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Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial, tour des chapelains (ou Tour du Couchant) (XVe siècle). <br> Né Théodore de la Tour d'Auvergne, et disgracié tardivement par Louis XIV, le cardinal a laissé en ce lieu ses armes parlantes (au sommet de la toiture, la tour miniature en fonte, qui renvoie à son nom). Les abbés clunisiens, à cette époque commendataires, c'est-à-dire désignés par le roi, se comportaient plutôt comme des seigneurs. L'ordre si brillant de l'époque médiévale était alors en plein déclin.
Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial, tour des chapelains (ou Tour du Couchant) (XVe siècle).
Né Théodore de la Tour d'Auvergne, et disgracié tardivement par Louis XIV, le cardinal a laissé en ce lieu ses armes parlantes (au sommet de la toiture, la tour miniature en fonte, qui renvoie à son nom). Les abbés clunisiens, à cette époque commendataires, c'est-à-dire désignés par le roi, se comportaient plutôt comme des seigneurs. L'ordre si brillant de l'époque médiévale était alors en plein déclin.
9
Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial (XVe siècle). <br> Au XIXe siècle, l'édifice ruiné, est racheté par les chapelains, communauté de prêtes chargés de l'accueil des pèlerins.
Ceux-ci y font construire leur maison, rapidement agrémentée d'un parc pour offrir un vaste espace à la célébration des offices pendant les pèlerinages.
Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial (XVe siècle).
Au XIXe siècle, l'édifice ruiné, est racheté par les chapelains, communauté de prêtes chargés de l'accueil des pèlerins. Ceux-ci y font construire leur maison, rapidement agrémentée d'un parc pour offrir un vaste espace à la célébration des offices pendant les pèlerinages.
10
A proximité de la priorale, l'enclos monastique (XVIIe-XVIIIe siècles) <br>
Les bâtiments conventuels étaient adossés à la basilique. Entièrement reconstruit entre la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle, le prieuré arbore une façade de style classique.
A proximité de la priorale, l'enclos monastique (XVIIe-XVIIIe siècles)
Les bâtiments conventuels étaient adossés à la basilique. Entièrement reconstruit entre la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle, le prieuré arbore une façade de style classique.
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Composée d'un avant corps central peu saillant, il est surmonté d'un fronton triangulaire orné d'un cartouche aujourd’hui bûché, qui pourrait avoir reçu les armoiries du prieuré ou de Cluny. Cette façade parfaitement régulière, scandée de grandes baies dont certaines sont ornées de grilles en fer forgées du début du XVIIIe siècle, s'apparente à un hôtel particulier.
Seule la toiture à fort rampant rappelle la mode bourguignonne.
Composée d'un avant corps central peu saillant, il est surmonté d'un fronton triangulaire orné d'un cartouche aujourd’hui bûché, qui pourrait avoir reçu les armoiries du prieuré ou de Cluny. Cette façade parfaitement régulière, scandée de grandes baies dont certaines sont ornées de grilles en fer forgées du début du XVIIIe siècle, s'apparente à un hôtel particulier. Seule la toiture à fort rampant rappelle la mode bourguignonne.
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Le bâtiment, racheté par la municipalité à la Révolution, devient dès lors lieu public abritant pendant plus de cent ans les écoles de la ville. L'édifice, réhabilité entre 1975 et 1985, est agrémenté d’un jardin intérieur d'inspiration médiévale réalisé en 1999.
Le bâtiment, racheté par la municipalité à la Révolution, devient dès lors lieu public abritant pendant plus de cent ans les écoles de la ville. L'édifice, réhabilité entre 1975 et 1985, est agrémenté d’un jardin intérieur d'inspiration médiévale réalisé en 1999.
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Le jardin du cloître a été refait en 1999.
Le jardin du cloître a été refait en 1999.
14
Les fenêtres sont celles des dortoirs pour les pélerins, Paray le Monial étant sur la route de Compostelle.
Les fenêtres sont celles des dortoirs pour les pélerins, Paray le Monial étant sur la route de Compostelle.
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16
Au-dessus de la fenêtre, l'agraffe porte la date de la reconstruction des bâtiments, 1738. Il ne reste rien de ceux du monastère roman primitif.
Au-dessus de la fenêtre, l'agraffe porte la date de la reconstruction des bâtiments, 1738. Il ne reste rien de ceux du monastère roman primitif.
17
Le transept, aux hauts contreforts, est flanqué d’une tourelle au sud.
Le transept, aux hauts contreforts, est flanqué d’une tourelle au sud.
18
Trois portails romans avec colonnes décorées et chapiteaux donnent accès à la basilique. Celui du croisillon sud donne sur le cloître. En partie masqué par une voûte et restauré en 2000, son originalité réside dans ses sculptures polychromes. Les deux colonnes, en général différentes, représentent les deux piliers de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul.
Trois portails romans avec colonnes décorées et chapiteaux donnent accès à la basilique. Celui du croisillon sud donne sur le cloître. En partie masqué par une voûte et restauré en 2000, son originalité réside dans ses sculptures polychromes. Les deux colonnes, en général différentes, représentent les deux piliers de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul.
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Le linteau aux motifs végétaux et zoomorphes est particulièrement original : ses huit médaillons représentent une rosace fleurie, un animal ailé, un quadrupède ailé à tête d’oiseau, deux gorgones renversés tirant la langue, deux autres quadrupèdes et une tête de singe. On y retrouve les piédroits et voussures décorées de rubans plissés, de chevrons brisés, d’entrelacs, de billettes et de vannerie.
Le linteau aux motifs végétaux et zoomorphes est particulièrement original : ses huit médaillons représentent une rosace fleurie, un animal ailé, un quadrupède ailé à tête d’oiseau, deux gorgones renversés tirant la langue, deux autres quadrupèdes et une tête de singe. On y retrouve les piédroits et voussures décorées de rubans plissés, de chevrons brisés, d’entrelacs, de billettes et de vannerie.
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Les huit médaillons représentent une marguerite pour rappeler Cluny, un animal ailé, un quadrupède ailé à tête d’oiseau, deux gorgones renversés tirant la langue, deux autres quadrupèdes et une tête d'enfant dans une couronne.
Les huit médaillons représentent une marguerite pour rappeler Cluny, un animal ailé, un quadrupède ailé à tête d’oiseau, deux gorgones renversés tirant la langue, deux autres quadrupèdes et une tête d'enfant dans une couronne.
21
Chapiteau sculpté d’ornements végétaux, piliers à entrelacs.
Chapiteau sculpté d’ornements végétaux, piliers à entrelacs.
22
Chapiteau sculpté d’oiseaux picorant une grappe, pilier à entrelacs.
Chapiteau sculpté d’oiseaux picorant une grappe, pilier à entrelacs.
23
Les pommes de pin représentent chez les bénédictins la vie éternelle.
Les pommes de pin représentent chez les bénédictins la vie éternelle.
24
Depuis la fin du XIXe siècle, Paray-le-Monial et son église sont un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés de France. L'objet de ces pèlerinages est l'adoration du Sacré-Cœur, due aux visions de Marguerite-Marie Alacoque dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et plus encore à l'action du jésuite Claude La Colombière. L’extérieur de la basilique est caractérisé par l’austérité et le dépouillement : de vastes murs nus rappellent la puissance de l’architecture germanique des Xe et XIe siècles. Les baies, en files serrées et de petite taille, présentent une ouverture sans ébrasement, ce qui repousse les vitraux au fond d’une loge obscure. Cette disposition est imitée de Cluny III, où l'on a cherché à ouvrir une immense claire-voie tout au long de l'immense voûte en berceau, ce qui rendait l'ébrasement impossible, car il était nécessaire de renforcer au contraire les espaces-supports entre les baies.
Depuis la fin du XIXe siècle, Paray-le-Monial et son église sont un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés de France. L'objet de ces pèlerinages est l'adoration du Sacré-Cœur, due aux visions de Marguerite-Marie Alacoque dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et plus encore à l'action du jésuite Claude La Colombière. L’extérieur de la basilique est caractérisé par l’austérité et le dépouillement : de vastes murs nus rappellent la puissance de l’architecture germanique des Xe et XIe siècles. Les baies, en files serrées et de petite taille, présentent une ouverture sans ébrasement, ce qui repousse les vitraux au fond d’une loge obscure. Cette disposition est imitée de Cluny III, où l'on a cherché à ouvrir une immense claire-voie tout au long de l'immense voûte en berceau, ce qui rendait l'ébrasement impossible, car il était nécessaire de renforcer au contraire les espaces-supports entre les baies.
25
La porte d’honneur du 18e siècle, flanquant le transept nord de l’église, était l’entrée monumentale de l’enceinte du prieuré.
La porte d’honneur du 18e siècle, flanquant le transept nord de l’église, était l’entrée monumentale de l’enceinte du prieuré.
26
Le portail du croisillon nord, inspiré de l’art oriental et récemment restauré, est sans doute le plus beau des portails. Il est  décoré d’élégants motifs floraux et géométriques. Il s’inscrit dans un avant-corps avec pilastres cannelés et arcatures, souligné par des frises de rosaces en plat-relief entre des rangs de perles et de besants. Ce portail permettait aux moines d'aller dans le cloitre.
Le portail du croisillon nord, inspiré de l’art oriental et récemment restauré, est sans doute le plus beau des portails. Il est décoré d’élégants motifs floraux et géométriques. Il s’inscrit dans un avant-corps avec pilastres cannelés et arcatures, souligné par des frises de rosaces en plat-relief entre des rangs de perles et de besants. Ce portail permettait aux moines d'aller dans le cloitre.
27
Le décor sculpté des colonnes et des voussures du portail est très riche : on y admire des feuillages, des hélices, des guirlandes, des billettes en damier, des feuilles d’acanthe et des perles. LChapiteau sculpté de branches raides.
Le décor sculpté des colonnes et des voussures du portail est très riche : on y admire des feuillages, des hélices, des guirlandes, des billettes en damier, des feuilles d’acanthe et des perles. LChapiteau sculpté de branches raides.
28
Chapiteau sculpté  de pommes de pin.
Chapiteau sculpté de pommes de pin.
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Frises de rosaces en plat-relief entre des rangs de perles et de besants. Le décor sculpté des voussures du portail est très riche : on y admire des feuillages, des hélices, des guirlandes, des billettes en damier, des feuilles d’acanthe et des perles.
Frises de rosaces en plat-relief entre des rangs de perles et de besants. Le décor sculpté des voussures du portail est très riche : on y admire des feuillages, des hélices, des guirlandes, des billettes en damier, des feuilles d’acanthe et des perles.
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Le chevet.  L’absidiole du croisillon nord (à droite) présente des colonnes engagées avec chapiteaux à feuilles et tailloirs à guirlandes de billettes.
Le chevet. L’absidiole du croisillon nord (à droite) présente des colonnes engagées avec chapiteaux à feuilles et tailloirs à guirlandes de billettes.
31
L’étagement pyramidal des masses et des toitures est d’un très bel effet : les chapelles St Joseph, Ste Thérèse et la gothique, le déambulatoire, l’abside, le pignon du chœur et le clocher marquent cinq niveaux. Les chapelles rayonnantes, avec pignons et absides avec colonnes-contreforts et frise de billettes, précèdent le mur à pans coupés du déambulatoire. L’abside présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
L’étagement pyramidal des masses et des toitures est d’un très bel effet : les chapelles St Joseph, Ste Thérèse et la gothique, le déambulatoire, l’abside, le pignon du chœur et le clocher marquent cinq niveaux. Les chapelles rayonnantes, avec pignons et absides avec colonnes-contreforts et frise de billettes, précèdent le mur à pans coupés du déambulatoire. L’abside présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
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L’étagement pyramidal des masses et des toitures est d’un très bel effet : les chapelles, le déambulatoire, l’abside, le pignon du chœur et le clocher marquent cinq niveaux. Les chapelles rayonnantes, avec pignons et absides avec colonnes-contreforts et frise de billettes, précèdent le mur à pans coupés du déambulatoire. L’abside présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
L’étagement pyramidal des masses et des toitures est d’un très bel effet : les chapelles, le déambulatoire, l’abside, le pignon du chœur et le clocher marquent cinq niveaux. Les chapelles rayonnantes, avec pignons et absides avec colonnes-contreforts et frise de billettes, précèdent le mur à pans coupés du déambulatoire. L’abside présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
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Le clocher octogonal du transept, dominant l’édifice, conserve un étage d’arcatures aveugles sur une base carrée.  La partie supérieure a été reconstruite en 1860 avec des baies géminées, remplaçant les grandes baies à quatre-feuilles du clocher gothique. La haute nef, aux murs simples avec baies et contreforts est suivie de l’abside (à droite) qui présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
Le clocher octogonal du transept, dominant l’édifice, conserve un étage d’arcatures aveugles sur une base carrée. La partie supérieure a été reconstruite en 1860 avec des baies géminées, remplaçant les grandes baies à quatre-feuilles du clocher gothique. La haute nef, aux murs simples avec baies et contreforts est suivie de l’abside (à droite) qui présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
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Dans la datation et la description il faut distinguer deux parties : le narthex de Paray II de la fin du 11e siècle du côté ouest et la basilique proprement dite, Paray III, en grande partie du 12e siècle. Traditionnellement datée de 1090-1109, sous l’abbatiat de Hugues, on accepte maintenant que Paray III soit plus tardive et que, même si le chœur fut commencé vers 1100, la construction de la nef se serait étalée de 1120-1130 jusqu’à la fin du 12e siècle ou même le début du 13e siècle.
Dans la datation et la description il faut distinguer deux parties : le narthex de Paray II de la fin du 11e siècle du côté ouest et la basilique proprement dite, Paray III, en grande partie du 12e siècle. Traditionnellement datée de 1090-1109, sous l’abbatiat de Hugues, on accepte maintenant que Paray III soit plus tardive et que, même si le chœur fut commencé vers 1100, la construction de la nef se serait étalée de 1120-1130 jusqu’à la fin du 12e siècle ou même le début du 13e siècle.
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Le clocher sud est encore de la fin du 11e siècle et possède deux étages supérieurs aux baies géminées de petite ampleur avec doubles colonnettes et chapiteaux frustes. Les trois étages supérieurs du clocher nord sont du début du 12e siècle et ses doubles baies sont richement décorées dans le style du Brionnais : colonnettes torsadées, demi-colonnes, corniches, arcatures, tailloirs à billettes et des chapiteaux fantastiques. L’étage supérieur du narthex, ou chapelle Saint-Michel, est accessible depuis la nef par un escalier étroit. Elle servait aux offices pour les morts des moines clunisiens.
Le clocher sud est encore de la fin du 11e siècle et possède deux étages supérieurs aux baies géminées de petite ampleur avec doubles colonnettes et chapiteaux frustes. Les trois étages supérieurs du clocher nord sont du début du 12e siècle et ses doubles baies sont richement décorées dans le style du Brionnais : colonnettes torsadées, demi-colonnes, corniches, arcatures, tailloirs à billettes et des chapiteaux fantastiques. L’étage supérieur du narthex, ou chapelle Saint-Michel, est accessible depuis la nef par un escalier étroit. Elle servait aux offices pour les morts des moines clunisiens.
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Deux églises priorales ont précédé l’église actuelle, à la fin du 10e siècle puis au début du 11e siècle. De la seconde subsiste le narthex très intéressant, qui date de la fin du 11e siècle et qui se trouve toujours devant la façade beaucoup plus haute de l’église.  C’est un ajout tardif de la priorale Paray II. Il a été restauré au 19e siècle, suite à un incendie qui provoqua son effondrement, mais il reste un exemple intéressant du narthex bourguignon à deux étages, qui apparaît à Tournus ou à Vézelay, sous des formes différentes. Il est composé de deux étages voûtés d’une architecture solide,
Deux églises priorales ont précédé l’église actuelle, à la fin du 10e siècle puis au début du 11e siècle. De la seconde subsiste le narthex très intéressant, qui date de la fin du 11e siècle et qui se trouve toujours devant la façade beaucoup plus haute de l’église. C’est un ajout tardif de la priorale Paray II. Il a été restauré au 19e siècle, suite à un incendie qui provoqua son effondrement, mais il reste un exemple intéressant du narthex bourguignon à deux étages, qui apparaît à Tournus ou à Vézelay, sous des formes différentes. Il est composé de deux étages voûtés d’une architecture solide,
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Le narthex se compose de deux étages avec une nef de deux travées flanquée de collatéraux. L’étage inférieur a six voûtes d’arêtes avec des doubleaux en plein cintre retombant sur deux piliers centraux. Ils ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit. Leurs chapiteaux, également refaits, sont sculptés de feuillages, de lions affrontés et de magots accroupis. Le plein cintre règne aux arcades aux simples impostes de la façade.
Le narthex se compose de deux étages avec une nef de deux travées flanquée de collatéraux. L’étage inférieur a six voûtes d’arêtes avec des doubleaux en plein cintre retombant sur deux piliers centraux. Ils ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit. Leurs chapiteaux, également refaits, sont sculptés de feuillages, de lions affrontés et de magots accroupis. Le plein cintre règne aux arcades aux simples impostes de la façade.
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Les piliers centraux ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit.
Les piliers centraux ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit.
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L’église conserve plus de 300 chapiteaux romans aux décors végétal et animal.
L’église conserve plus de 300 chapiteaux romans aux décors végétal et animal.
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Les piliers centraux ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit.
Les piliers centraux ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit.
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Lions affrontés et magots accroupis.
Lions affrontés et magots accroupis.
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Lions affrontés et magots accroupis.
Lions affrontés et magots accroupis.
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Le portail ouest, du 12e siècle, est soigneusement décoré. Il est flanqué de deux colonnes décorées d’entrelacs de vannerie et de chevrons brisés, surmontées de chapiteaux sculptés de pommes de pin et de feuilles d’acanthe. Les tailloirs aux billettes en damier reçoivent les voussures décorées de chevrons brisés et de rangs de perles. Le tympan nu est souligné par des feuilles d’acanthe.
Le portail ouest, du 12e siècle, est soigneusement décoré. Il est flanqué de deux colonnes décorées d’entrelacs de vannerie et de chevrons brisés, surmontées de chapiteaux sculptés de pommes de pin et de feuilles d’acanthe. Les tailloirs aux billettes en damier reçoivent les voussures décorées de chevrons brisés et de rangs de perles. Le tympan nu est souligné par des feuilles d’acanthe.
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Colonne décorée d’entrelacs de vannerie.
Colonne décorée d’entrelacs de vannerie.
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Colonne décorée de chevrons brisés.
Colonne décorée de chevrons brisés.
48
Les colonnes sont  surmontées de chapiteaux sculptés de pommes de pin et de feuilles d’acanthe. Les tailloirs aux billettes en damier reçoivent les voussures décorées de chevrons brisés et de rangs de perles. Le tympan nu est souligné par des feuilles d’acanthe.
Les colonnes sont surmontées de chapiteaux sculptés de pommes de pin et de feuilles d’acanthe. Les tailloirs aux billettes en damier reçoivent les voussures décorées de chevrons brisés et de rangs de perles. Le tympan nu est souligné par des feuilles d’acanthe.
49
La nef se compose de trois vaisseaux de trois travées. La nef est séparée des bas-côtés par des piliers cruciformes cantonnés de trois colonnes engagées. Du côté de la nef, un pilastre cannelé monte jusqu’au triforium où il est flanqué de colonnettes. Les bas-côtés voûtés d’arêtes sur doubleaux brisés à doubles rouleaux ont des murs latéraux avec colonnes engagées, baies à colonnettes (au nord seulement) et une banquette de pierre.
La nef se compose de trois vaisseaux de trois travées. La nef est séparée des bas-côtés par des piliers cruciformes cantonnés de trois colonnes engagées. Du côté de la nef, un pilastre cannelé monte jusqu’au triforium où il est flanqué de colonnettes. Les bas-côtés voûtés d’arêtes sur doubleaux brisés à doubles rouleaux ont des murs latéraux avec colonnes engagées, baies à colonnettes (au nord seulement) et une banquette de pierre.
50
La nef centrale est élevée sur trois étages, séparés par des corniches. L’élévation tripartite des trois travées est l’élément caractéristique de l’architecture de Cluny ou d’Autun : les grandes arcades brisées décorées d’oves enrubannés sont surmontées d’un beau triforium avec trois arcatures, au-dessus les triples fenêtres hautes aux archivoltes sur doubles colonnettes éclairent directement la nef centrale. Le triforium avec pilastres cannelés et colonnettes est aveugle mais une baie s’ouvre sur les combles des bas-côtés dans chaque travée. La très haute voûte est en berceau brisé sur doubleaux à doubles rouleaux. Du côté de la nef, un pilastre cannelé monte jusqu’au triforium où il est flanqué de colonnettes.
La nef centrale est élevée sur trois étages, séparés par des corniches. L’élévation tripartite des trois travées est l’élément caractéristique de l’architecture de Cluny ou d’Autun : les grandes arcades brisées décorées d’oves enrubannés sont surmontées d’un beau triforium avec trois arcatures, au-dessus les triples fenêtres hautes aux archivoltes sur doubles colonnettes éclairent directement la nef centrale. Le triforium avec pilastres cannelés et colonnettes est aveugle mais une baie s’ouvre sur les combles des bas-côtés dans chaque travée. La très haute voûte est en berceau brisé sur doubleaux à doubles rouleaux. Du côté de la nef, un pilastre cannelé monte jusqu’au triforium où il est flanqué de colonnettes.
51
La très haute voûte est en berceau brisé sur doubleaux à doubles rouleaux.
La très haute voûte est en berceau brisé sur doubleaux à doubles rouleaux.
52
Le grand transept qui coupe la nef est très saillant et a la même hauteur que la nef. La croisée est couverte d’une belle coupole sur trompes entre quatre arcs brisés, à doubles rouleaux et au décor d’oves et d’entrelacs, retombant sur des piliers à colonnes engagées.
Le grand transept qui coupe la nef est très saillant et a la même hauteur que la nef. La croisée est couverte d’une belle coupole sur trompes entre quatre arcs brisés, à doubles rouleaux et au décor d’oves et d’entrelacs, retombant sur des piliers à colonnes engagées.
53
L'ombrellino constituel'un des emblèmes réservés aux basiliques.  Il est conservé dans les basiliques, près de l'autel.
L'ombrellino constituel'un des emblèmes réservés aux basiliques. Il est conservé dans les basiliques, près de l'autel.
54
Ce tintinnabule, ou sonnette, est l'autre emblème des basiliques.
Ce tintinnabule, ou sonnette, est l'autre emblème des basiliques.
55
Saint Pierre.
Saint Pierre.
56
Mur Ouest de la nef. La baie axiale de la chapelle Saint-Michel, donnant une vue magnifique sur la grande nef, est du 12e siècle. Cette baie, flanquée de colonnettes, ne se trouve pas au centre, ce qui montre les raccords difficiles de la nef avec le narthex plus ancien, dont l’axe est légèrement différent.
Mur Ouest de la nef. La baie axiale de la chapelle Saint-Michel, donnant une vue magnifique sur la grande nef, est du 12e siècle. Cette baie, flanquée de colonnettes, ne se trouve pas au centre, ce qui montre les raccords difficiles de la nef avec le narthex plus ancien, dont l’axe est légèrement différent.
57
Mur Ouest de la nef. Les vitraux ont été exécutés pour la plupart au XIXe siècle par les maîtres verriers Bégulle, Gaudin, Lorin ou bien Thibault. En haut, St Hugon. En bas, St François, St Bernard et St Dominique.
Mur Ouest de la nef. Les vitraux ont été exécutés pour la plupart au XIXe siècle par les maîtres verriers Bégulle, Gaudin, Lorin ou bien Thibault. En haut, St Hugon. En bas, St François, St Bernard et St Dominique.
58
Les croisillons de deux travées sont également voûtés en berceau brisé sur doubleaux et élevés sur trois étages. Le triforium de la nef s’y prolonge et les murs pignons à deux étages d’arcatures et fenêtres sont percés de grandes baies comme la façade occidentale de la nef.
Les croisillons de deux travées sont également voûtés en berceau brisé sur doubleaux et élevés sur trois étages. Le triforium de la nef s’y prolonge et les murs pignons à deux étages d’arcatures et fenêtres sont percés de grandes baies comme la façade occidentale de la nef.
59
Un bénitier des années 1500 provenant du cloître est conservé dans le croisillon nord : il présente une vasque en granit et un décor de feuillages, d’animaux et des armes de Jacques d’Amboise.
Un bénitier des années 1500 provenant du cloître est conservé dans le croisillon nord : il présente une vasque en granit et un décor de feuillages, d’animaux et des armes de Jacques d’Amboise.
60
Mur pignon du croisillon. Les vitraux de facture plus contemporaine qui ornent les transepts ont été réalisés en 1986 par André Ropion, évoquant la terre et la mer, comme dans les évangiles.
Mur pignon du croisillon. Les vitraux de facture plus contemporaine qui ornent les transepts ont été réalisés en 1986 par André Ropion, évoquant la terre et la mer, comme dans les évangiles.
61
Mur pignon de l'autre croisillon.
Mur pignon de l'autre croisillon.
62
A l’origine, chaque croisillon s’ouvrait sur une chapelle orientée en cul-de-four. Seule l’absidiole nord est conservée, actuellement chapelle des fonts baptismaux, décorée de quatre arcatures à besants avec colonnes, chapiteaux et trois baies.
A l’origine, chaque croisillon s’ouvrait sur une chapelle orientée en cul-de-four. Seule l’absidiole nord est conservée, actuellement chapelle des fonts baptismaux, décorée de quatre arcatures à besants avec colonnes, chapiteaux et trois baies.
63
Le massacre des innocents, le baptême de Jésus, le baptême de Clovis.
Le massacre des innocents, le baptême de Jésus, le baptême de Clovis.
64
La chapelle Saint-Georges du croisillon sud a été reconstruite vers 1470 comme chapelle funéraire par Robert de Damas-Digoine dans le style gothique flamboyant.
La chapelle Saint-Georges du croisillon sud a été reconstruite vers 1470 comme chapelle funéraire par Robert de Damas-Digoine dans le style gothique flamboyant.
65
Elle comprend deux travées voûtées d’ogives, une abside à pans et un tombeau gothique.
Elle comprend deux travées voûtées d’ogives, une abside à pans et un tombeau gothique.
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La chapelle Saint-Georges du croisillon sud a été reconstruite vers 1470 comme chapelle funéraire par Robert de Damas-Digoine dans le style gothique flamboyant : elle comprend deux travées voûtées d’ogives, une abside à pans et un tombeau gothique.
La chapelle Saint-Georges du croisillon sud a été reconstruite vers 1470 comme chapelle funéraire par Robert de Damas-Digoine dans le style gothique flamboyant : elle comprend deux travées voûtées d’ogives, une abside à pans et un tombeau gothique.
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Le tombeau gothique de par Robert de Damas-Digoine. Au-dessus, une pietà.
Le tombeau gothique de par Robert de Damas-Digoine. Au-dessus, une pietà.
69
Vertu théologale de la foi.
Vertu théologale de la foi.
70
Vertu théologale de l'espérance.
Vertu théologale de l'espérance.
71
La Nativité, entre les Mages et les Bergers, la Sainte Famille et la mort de Jésus.
La Nativité, entre les Mages et les Bergers, la Sainte Famille et la mort de Jésus.
72
Lea mort de Marie, sa mise au tombeau et son Assomption entre Jésus et Dieu.
Lea mort de Marie, sa mise au tombeau et son Assomption entre Jésus et Dieu.
73
En bas, Jessé de la poitrine duquel sort l'arbre, son fils le roi David avec sa lyre, les parents de la Marie, Anne et Joachim et, en haut, La vierge avec l'Enfant.
En bas, Jessé de la poitrine duquel sort l'arbre, son fils le roi David avec sa lyre, les parents de la Marie, Anne et Joachim et, en haut, La vierge avec l'Enfant.
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Le grand chœur de la basilique se compose d’une travée droite et d’une abside entourée d’un déambulatoire qui s’ouvre sur trois chapelles. La travée de chœur, flanquée de bas-côtés, reproduit celles de la nef avec sa voûte en berceau brisé et ses trois étages. Une baie et deux oculi s’ouvrent dans le mur-pignon au-dessus de l’arc triomphal.
Le grand chœur de la basilique se compose d’une travée droite et d’une abside entourée d’un déambulatoire qui s’ouvre sur trois chapelles. La travée de chœur, flanquée de bas-côtés, reproduit celles de la nef avec sa voûte en berceau brisé et ses trois étages. Une baie et deux oculi s’ouvrent dans le mur-pignon au-dessus de l’arc triomphal.
77
La fresque du 15e siècle du Christ en majesté dans le cul-de-four de l’abside, bénissant de la main droite et tenant dans la main gauche le monde, entre les symboles des Evangélistes. Elle fut redécouverte et restaurée en 1935.
La fresque du 15e siècle du Christ en majesté dans le cul-de-four de l’abside, bénissant de la main droite et tenant dans la main gauche le monde, entre les symboles des Evangélistes. Elle fut redécouverte et restaurée en 1935.
78
L’abside se compose de neuf arcatures décorées d’oves sur de hautes colonnes monolithes, surmontées d’une série de fenêtres hautes. Une corniche à petites arcatures souligne les fenêtres hautes décorées d’arcatures à billettes en damier et de colonnettes doubles.
L’abside se compose de neuf arcatures décorées d’oves sur de hautes colonnes monolithes, surmontées d’une série de fenêtres hautes. Une corniche à petites arcatures souligne les fenêtres hautes décorées d’arcatures à billettes en damier et de colonnettes doubles.
79
Une corniche à petites arcatures souligne les fenêtres hautes décorées d’arcatures à billettes en damier et de colonnettes doubles.
Une corniche à petites arcatures souligne les fenêtres hautes décorées d’arcatures à billettes en damier et de colonnettes doubles.
80
Le choeur, avec le siège de l'évêque.
Le choeur, avec le siège de l'évêque.
81
Plaque commémorant la venue de Jean-Paul II en 1986.
Plaque commémorant la venue de Jean-Paul II en 1986.
82
Le déambulatoire est plus étroit que les bas-côtés et voûté de neuf compartiments d’arêtes sur doubleaux brisés. Ses murs latéraux sont joliment décorés d’arcatures avec rangs de billettes, de pilastres cannelés à chapiteaux, de doubles colonnettes surmontant des têtes sculptées, et de deux étages de baies.
Le déambulatoire est plus étroit que les bas-côtés et voûté de neuf compartiments d’arêtes sur doubleaux brisés. Ses murs latéraux sont joliment décorés d’arcatures avec rangs de billettes, de pilastres cannelés à chapiteaux, de doubles colonnettes surmontant des têtes sculptées, et de deux étages de baies.
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La Céne, l'Ascension, la Pentecôte
La Céne, l'Ascension, la Pentecôte
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Adam et Eve, l'Annonciation, la Nativité.
Adam et Eve, l'Annonciation, la Nativité.
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Les chapelles rayonnantes sont dédiées à St-Joseph (centre, ici), à St-Blaise (nord) et à Ste-Thérèse (sud). Elles se composent d’une travée droite en berceau (qui n’existait pas à Cluny), d’un arc en plein cintre sur deux pilastres cannelés avec chapiteaux, et d’une petite abside en cul-de-four avec trois baies à colonnettes.
Les chapelles rayonnantes sont dédiées à St-Joseph (centre, ici), à St-Blaise (nord) et à Ste-Thérèse (sud). Elles se composent d’une travée droite en berceau (qui n’existait pas à Cluny), d’un arc en plein cintre sur deux pilastres cannelés avec chapiteaux, et d’une petite abside en cul-de-four avec trois baies à colonnettes.
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La rencontre avec Joseph, la Nativité et la fuite en Egypte.
La rencontre avec Joseph, la Nativité et la fuite en Egypte.
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La chapelle St-Blaise (nord).
La chapelle St-Blaise (nord).
96
La chapelle  Ste-Thérèse (sud).
La chapelle Ste-Thérèse (sud).
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La chapelle  Ste-Thérèse (sud).
La chapelle Ste-Thérèse (sud).
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La chapelle  Ste-Thérèse (sud).
La chapelle Ste-Thérèse (sud).
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100
St Pierre.
St Pierre.
101
Marguerite-Marie Alacoque.
Marguerite-Marie Alacoque.
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Chapelle Claude La Ciolombière. <br> Entre architecture et décor des années 30 (XXe siècle). Edifiée en 1930, la chapelle de style néo-byzantin se veut être une demeure en l'honneur du Sacré-Cœur. La sobriété de la façade et de son dôme n’entame en rien la richesse ornementale de l’intérieur.
Chapelle Claude La Ciolombière.
Entre architecture et décor des années 30 (XXe siècle). Edifiée en 1930, la chapelle de style néo-byzantin se veut être une demeure en l'honneur du Sacré-Cœur. La sobriété de la façade et de son dôme n’entame en rien la richesse ornementale de l’intérieur.
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Le musée du Hiéron. Une architecture originale inspirée de Gustave Eiffel (XIXe siècle)<br> Le musée du Hiéron, conçu par l'architecte parisien Noël Bion entre 1890 et 1893, est un des rares bâtiments construits dès l'origine pour remplir la fonction de musée. Son nom Hiéron, vient de la racine grecque hieros qui signifie sacré, mais il s'agissait également du nom donné aux temple-palais dans la Grèce antique, à l'intérieur desquels les sages élaboraient les lois d'inspiration divine.
La forme générale de la construction, un cœur stylisé, était souhaitée de la part de l'architecte, comme un rappel de l'histoire religieuse de la ville. Sa rénovation en 2005 par les architectes Catherine Frenak et Béatrice Jullien lui a redonné vie.
Le musée du Hiéron. Une architecture originale inspirée de Gustave Eiffel (XIXe siècle)
Le musée du Hiéron, conçu par l'architecte parisien Noël Bion entre 1890 et 1893, est un des rares bâtiments construits dès l'origine pour remplir la fonction de musée. Son nom Hiéron, vient de la racine grecque hieros qui signifie sacré, mais il s'agissait également du nom donné aux temple-palais dans la Grèce antique, à l'intérieur desquels les sages élaboraient les lois d'inspiration divine. La forme générale de la construction, un cœur stylisé, était souhaitée de la part de l'architecte, comme un rappel de l'histoire religieuse de la ville. Sa rénovation en 2005 par les architectes Catherine Frenak et Béatrice Jullien lui a redonné vie.
105
Le musée du Hiéron.<br> La façade monumentale est marquée d'une iconographie chrétienne : le fronton présente parmi un ensemble de symboles, la tiare papale à la clef de voûte at la colombe de l'Esprit-Saint en son centre. Quant aux chapiteaux d'influence corinthienne, ils portent le chrisme du Christ, formé par l'imbrication de ses deux premières lettres grecques “chi” et “rhô
Le musée du Hiéron.
La façade monumentale est marquée d'une iconographie chrétienne : le fronton présente parmi un ensemble de symboles, la tiare papale à la clef de voûte at la colombe de l'Esprit-Saint en son centre. Quant aux chapiteaux d'influence corinthienne, ils portent le chrisme du Christ, formé par l'imbrication de ses deux premières lettres grecques “chi” et “rhô".
106
Le musée du Hiéron. <br> Bel exemple d’architecture éclectique, le musée donne une image du plus pur classicisme, illustré par de magnifiques parements en pierre de taille, accompagnée d’une structure innovante pour l'époque, en métal et verre pour la couverture, inspirée de Gustave Eiffel. Le verre apporte la lumière sommitale par les toitures extérieures et une verrière intérieure. Les poutrelles métalliques structurant le dôme, sur la base du système d'assemblage des fers par rivetage à chaud conçu par Gustave Eiffel, inscrivent le musée dans une architecture de la fin du 19e siècle.
Le musée du Hiéron.
Bel exemple d’architecture éclectique, le musée donne une image du plus pur classicisme, illustré par de magnifiques parements en pierre de taille, accompagnée d’une structure innovante pour l'époque, en métal et verre pour la couverture, inspirée de Gustave Eiffel. Le verre apporte la lumière sommitale par les toitures extérieures et une verrière intérieure. Les poutrelles métalliques structurant le dôme, sur la base du système d'assemblage des fers par rivetage à chaud conçu par Gustave Eiffel, inscrivent le musée dans une architecture de la fin du 19e siècle.
107
Le musée du Hiéron. <br> Agno Divino in Hostia praesenti /JURE SUO / Imperium competit in gentes uni : « A l'Agneau Divin présent dans l'Hostie / DE DROIT / appartient l'empire sur toutes les nations » Cette inscription renvoie à la muséographie d'origine. La première galerie était alors dénommée « Salle du Droit ». Elle montrait le droit donné au Christ de régner sur terre par l’institution de l'Eucharistie. Les cartouches gravés en latin sur les pilastres présentent les
Le musée du Hiéron.
Agno Divino in Hostia praesenti /JURE SUO / Imperium competit in gentes uni : « A l'Agneau Divin présent dans l'Hostie / DE DROIT / appartient l'empire sur toutes les nations » Cette inscription renvoie à la muséographie d'origine. La première galerie était alors dénommée « Salle du Droit ». Elle montrait le droit donné au Christ de régner sur terre par l’institution de l'Eucharistie. Les cartouches gravés en latin sur les pilastres présentent les "preuves de ce droit” : l’Écriture Sainte (Sacra Scriptura), la Tradition chrétienne (Traditio Christiana), les Saints Docteurs (SS. Doctores), le Magistère de l'Église (Ecclesia Magisterium). Les écussons représentent les cinq principaux rites eucharistiques "déterminant les cinq principales liturgies" : le grec, le latin, le syro-chaldéen, le mozarabe.
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Le tympan d’Anzy-Le-Duc <br> France, Brionnais, 12e siècle, première moitié. Pierre sculptée.  Le tympan d'Anzy-le-Duc (classé Monument Historique) est l'un des derniers tympans romans sculptés du Brionnais dont l'iconographie s'apparente à celui de Charlieu. Il proviendrait du portail ouest du prieuré d'Anzy-le-Duc aujourd’hui disparu. Il a été démantelé en 1791 pendant la Révolution Française et conservé dans le parc du château d'Arcy. Monsieur de Fontenille en fit don au musée vers 1896. Le tympan a ensuite été remonté en 1953 dans la salle centrale du musée, tel qu'on peut le voir aujourd'hui.
Le tympan d’Anzy-Le-Duc
France, Brionnais, 12e siècle, première moitié. Pierre sculptée. Le tympan d'Anzy-le-Duc (classé Monument Historique) est l'un des derniers tympans romans sculptés du Brionnais dont l'iconographie s'apparente à celui de Charlieu. Il proviendrait du portail ouest du prieuré d'Anzy-le-Duc aujourd’hui disparu. Il a été démantelé en 1791 pendant la Révolution Française et conservé dans le parc du château d'Arcy. Monsieur de Fontenille en fit don au musée vers 1896. Le tympan a ensuite été remonté en 1953 dans la salle centrale du musée, tel qu'on peut le voir aujourd'hui.
109
Le tympan d’Anzy-Le-Duc <br>Le tympan adopte une composition simple centrée sur la figure du Christ en gloire ; la gloire est symbolisée matériellement par une mandorle, portée par deux anges. Le Christ en majesté est représenté assis bénissant de la main droite, et tenant l'Évangile dans la main gauche. L'originalité du linteau provient de la représentation de la Vierge allaitant le Christ. En Occident, cette représentation n'apparaît qu'à la fin du Moyen Age. Autour, certains apôtres et saintes femmes ont pris place, parmi lesquels saint Pierre, reconnaissable à la clé qu'il tient dans sa main gauche. Saint Etienne, représenté frontalement tenant le livre des Evangiles à l'extrême gauche du linteau, est identifiable grâce à son habit de diacre : la dalmatique et l'étole en bandoulière.
Plusieurs têtes sculptées sont postérieures, le Christ majesté, l’Enfant Jésus, une sainte femme.
Le tympan d’Anzy-Le-Duc
Le tympan adopte une composition simple centrée sur la figure du Christ en gloire ; la gloire est symbolisée matériellement par une mandorle, portée par deux anges. Le Christ en majesté est représenté assis bénissant de la main droite, et tenant l'Évangile dans la main gauche. L'originalité du linteau provient de la représentation de la Vierge allaitant le Christ. En Occident, cette représentation n'apparaît qu'à la fin du Moyen Age. Autour, certains apôtres et saintes femmes ont pris place, parmi lesquels saint Pierre, reconnaissable à la clé qu'il tient dans sa main gauche. Saint Etienne, représenté frontalement tenant le livre des Evangiles à l'extrême gauche du linteau, est identifiable grâce à son habit de diacre : la dalmatique et l'étole en bandoulière. Plusieurs têtes sculptées sont postérieures, le Christ majesté, l’Enfant Jésus, une sainte femme.
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Le tympan d’Anzy-Le-Duc <br> Les chapiteaux latéraux agrémentés de feuillages portent chacun un personnage sculpté tenant un phylactère. Il pourrait s'agir de prophètes.
Le tympan d’Anzy-Le-Duc
Les chapiteaux latéraux agrémentés de feuillages portent chacun un personnage sculpté tenant un phylactère. Il pourrait s'agir de prophètes.
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Le tympan d’Anzy-Le-Duc <br> Les chapiteaux latéraux agrémentés de feuillages portent chacun un personnage sculpté tenant un phylactère. Il pourrait s'agir de prophètes.
Le tympan d’Anzy-Le-Duc
Les chapiteaux latéraux agrémentés de feuillages portent chacun un personnage sculpté tenant un phylactère. Il pourrait s'agir de prophètes.
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Le musée du Hiéron. <br>
Le musée du Hiéron.
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Le Signe.  Thomas Gleb (1912-1991)<br> Crépi, peinture et cordelettes.
Cette œuvre, conçue en 1979 pour la chapelle de Niort, fait partie d'un ensemble carmélite harmonieux avec un autel et une Porte de tabernacle. Le signe Y - initiale de YHVH et YESHOUA - a été sculpté comme une plaie rouge sang, refermée par des cordelettes évoquant des points de suture, à l'image d'une blessure en cours de cicatrisation. L'œuvre fut perçue par les moniales comme une
Le Signe. Thomas Gleb (1912-1991)
Crépi, peinture et cordelettes. Cette œuvre, conçue en 1979 pour la chapelle de Niort, fait partie d'un ensemble carmélite harmonieux avec un autel et une Porte de tabernacle. Le signe Y - initiale de YHVH et YESHOUA - a été sculpté comme une plaie rouge sang, refermée par des cordelettes évoquant des points de suture, à l'image d'une blessure en cours de cicatrisation. L'œuvre fut perçue par les moniales comme une "œuvre de réconciliation", ouvrant un espace de dialogue entre judaïsme et christianisme.
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Le Christ de l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Varenne-l’Arconce (71). <br> Bois de saule polychrome, croix en chêne. Cette pièce exceptionnelle a pu être datée entre la fin du 11 e et le début du 12 siècle, faisant de la sculpture le plus ancien Christ crucifié d'époque romane en Bourgogne.
La finesse de l'œuvre, la polychromie et le remarquable décor à poinçon du périzonium ont été révélés grâce à un important travail de restauration
Le Christ de l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Varenne-l’Arconce (71).
Bois de saule polychrome, croix en chêne. Cette pièce exceptionnelle a pu être datée entre la fin du 11 e et le début du 12 siècle, faisant de la sculpture le plus ancien Christ crucifié d'époque romane en Bourgogne. La finesse de l'œuvre, la polychromie et le remarquable décor à poinçon du périzonium ont été révélés grâce à un important travail de restauration
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Christ au sourire. <br> Cette pièce originale dans les collections françaises est un Christ de calvaire en terre cuite de la première moitié du 16e siècle. Les trous ménagés dans la partie supérieure permettaient l'insertion d'épines en bois pour figurer la couronne, dont on a retrouvé quelques fragments. L'expression sereine du visage étonne ainsi que la position penchée de la tête, invitant subtilement le visiteur à s'approcher de la sculpture.
Christ au sourire.
Cette pièce originale dans les collections françaises est un Christ de calvaire en terre cuite de la première moitié du 16e siècle. Les trous ménagés dans la partie supérieure permettaient l'insertion d'épines en bois pour figurer la couronne, dont on a retrouvé quelques fragments. L'expression sereine du visage étonne ainsi que la position penchée de la tête, invitant subtilement le visiteur à s'approcher de la sculpture.
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Croix de procession 16e siècle.<br> Argent, cuivre doré et émaillé. Cette croix de procession a gardé sa hampe.
Croix de procession 16e siècle.
Argent, cuivre doré et émaillé. Cette croix de procession a gardé sa hampe.
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Croix de procession 16e siècle.<br> Sur la face, le Christ a ses pieds maintenus par un clou et porte un périzonium court noué sur la hanche droite. Au revers, une Vierge à l'enfant couronnée est entourée de quatre médaillons circulaires émaillés eprésentant le Tétramorphe.
Croix de procession 16e siècle.
Sur la face, le Christ a ses pieds maintenus par un clou et porte un périzonium court noué sur la hanche droite. Au revers, une Vierge à l'enfant couronnée est entourée de quatre médaillons circulaires émaillés eprésentant le Tétramorphe.
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Triptyque de La Visitation, La Mort de la Vierge, l'Assomption. <br> Bourgogne, début du XVIe siècle. Huile sur panneau de bois. Trois scènes constituent ce triptyque qui provient vraisemblablement du prieuré de Marcigny : A gauche, la Visitation présente la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, enceinte de Jean-Baptiste. Le panneau central dépeint la mort de la Vierge Marie, étendue sur son lit face au spectateur, est entourée de onze apôtres, qui se retrouvent miraculeusement à son chevet, alors qu'ils s'étaient dispersés pour évangéliser le monde. Sur le panneau de droite l'Assomption de la Vierge présente Marie élevée corps et âme auprès de Dieu.
Triptyque de La Visitation, La Mort de la Vierge, l'Assomption.
Bourgogne, début du XVIe siècle. Huile sur panneau de bois. Trois scènes constituent ce triptyque qui provient vraisemblablement du prieuré de Marcigny : A gauche, la Visitation présente la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, enceinte de Jean-Baptiste. Le panneau central dépeint la mort de la Vierge Marie, étendue sur son lit face au spectateur, est entourée de onze apôtres, qui se retrouvent miraculeusement à son chevet, alors qu'ils s'étaient dispersés pour évangéliser le monde. Sur le panneau de droite l'Assomption de la Vierge présente Marie élevée corps et âme auprès de Dieu.
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Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649). <br> Signé et daté, 1623. Huile sur toile. La partie éclairée attire d'abord le regard vers le prêtre qui officie face à l'autel, pratique en vigueur jusqu'au concile Vatican II (1962-1965). L'atmosphère contrastée, entre espaces lumineux et zones d'ombres, témoigne de la virtuosité du peintre.
Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649).
Signé et daté, 1623. Huile sur toile. La partie éclairée attire d'abord le regard vers le prêtre qui officie face à l'autel, pratique en vigueur jusqu'au concile Vatican II (1962-1965). L'atmosphère contrastée, entre espaces lumineux et zones d'ombres, témoigne de la virtuosité du peintre.
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Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649). <br> L'autel est orné d'un triptyque représentant une Nativité traitée en camaïeu, technique utilisant différents tons d'une même couleur. C'est ici le thème du tableau dans le tableau minutieusement exécuté et cher aux peintres du Nord.
Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649).
L'autel est orné d'un triptyque représentant une Nativité traitée en camaïeu, technique utilisant différents tons d'une même couleur. C'est ici le thème du tableau dans le tableau minutieusement exécuté et cher aux peintres du Nord.
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Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649). <br>  Il dépeint dans les moindres détails toute une société.
Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649).
Il dépeint dans les moindres détails toute une société.
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Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649). <br>  Il dépeint dans les moindres détails toute une société.
Intérieur d'église. Henri van Steinwick le Jeune (1580-1649).
Il dépeint dans les moindres détails toute une société.
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Via Vitae. <br> Joseph Chaumet, orfèvre parisien, (1852-1928), 1904. Marbre, albâtre, onyx, or, ivoire, argent doré, grenat, diamants et rubis, cristal de roche, laiton. Sur les pentes d'une montagne de marbre, entourée de flots d'albâtre, dix groupes de figures chryséléphantines (en or et en ivoire) retracent la vie du Christ. Au sommet, deux statues allégoriques de l'Harmonie et de l'Amour brandissent l'hostie sous une gloire rayonnante symbolisant la Trinité. Le monument est le fruit du travail de Delaspre et Lindenher, chefs des ateliers de joaillerie et de sculpture. L’équipe chargée de sa réalisation s’inspire de différents courants artistiques et semble même en dessiner la synthèse.
Via Vitae.
Joseph Chaumet, orfèvre parisien, (1852-1928), 1904. Marbre, albâtre, onyx, or, ivoire, argent doré, grenat, diamants et rubis, cristal de roche, laiton. Sur les pentes d'une montagne de marbre, entourée de flots d'albâtre, dix groupes de figures chryséléphantines (en or et en ivoire) retracent la vie du Christ. Au sommet, deux statues allégoriques de l'Harmonie et de l'Amour brandissent l'hostie sous une gloire rayonnante symbolisant la Trinité. Le monument est le fruit du travail de Delaspre et Lindenher, chefs des ateliers de joaillerie et de sculpture. L’équipe chargée de sa réalisation s’inspire de différents courants artistiques et semble même en dessiner la synthèse.
124
Via Vitae. <br> : La Nativité, au-dessus la Cène.
Via Vitae.
: La Nativité, au-dessus la Cène.
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Via Vitae. <br> Jésus parmi les docteurs, Le Sermon sur la montagne. Au-dessus : La Résurrection de Lazare.
Via Vitae.
Jésus parmi les docteurs, Le Sermon sur la montagne. Au-dessus : La Résurrection de Lazare.
126
Via Vitae. <br>Saint Pierre, encadré de versets de la bible. Moïse, à gauche, tenant les tables de la Loi, et, à droite, le roi David, avec sa lyre.
Via Vitae.
Saint Pierre, encadré de versets de la bible. Moïse, à gauche, tenant les tables de la Loi, et, à droite, le roi David, avec sa lyre.
127
Via Vitae. <br> Jésus parmi les docteurs, Le Sermon sur la montagne. Au-dessus :, La Résurrection de Lazare. Au-dessus : Le Christ au jardin des oliviers, La Flagellation.
Via Vitae.
Jésus parmi les docteurs, Le Sermon sur la montagne. Au-dessus :, La Résurrection de Lazare. Au-dessus : Le Christ au jardin des oliviers, La Flagellation.
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Via Vitae. <br> Le Sermon sur la montagne, Les Noces de Cana. A gauche, La Résurrection de Lazare. Au-dessus, Le Christ au jardin des oliviers, La Flagellation
Via Vitae.
Le Sermon sur la montagne, Les Noces de Cana. A gauche, La Résurrection de Lazare. Au-dessus, Le Christ au jardin des oliviers, La Flagellation
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Via Vitae. <br> La Flagellation, au-dessus, la Crucifixion, à droite La Résurrection, avec les soldats qui s’agrippent au flanc de la montagne, effrayés par l’ange qui ouvre le tombeau d’où jaillit l’eau.
Via Vitae.
La Flagellation, au-dessus, la Crucifixion, à droite La Résurrection, avec les soldats qui s’agrippent au flanc de la montagne, effrayés par l’ange qui ouvre le tombeau d’où jaillit l’eau.
130
Via Vitae. <br> La Crucifixion et La Résurrection. Au sommet, l’Eucharistie présentée par deux allégories féminines : l’Amour, dont l’attribut est un sceptre surmonté de deux cœurs, et l’Harmonie dans l’attribut est une harpe. L’hostie sertie de diamants fait transparaître en rubis le monogramme du Christ et JHS (Jésus Sauveur des hommes). En partie sommitale, les rayons de la gloire divine entourent le triangle, Trinité de Dieu, en cristal de Roche.
Via Vitae.
La Crucifixion et La Résurrection. Au sommet, l’Eucharistie présentée par deux allégories féminines : l’Amour, dont l’attribut est un sceptre surmonté de deux cœurs, et l’Harmonie dans l’attribut est une harpe. L’hostie sertie de diamants fait transparaître en rubis le monogramme du Christ et JHS (Jésus Sauveur des hommes). En partie sommitale, les rayons de la gloire divine entourent le triangle, Trinité de Dieu, en cristal de Roche.
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Via Vitae. <br> Le revers.
Via Vitae.
Le revers.
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Via Vitae. <br> > Au revers, au centre, la femme assise sur un trône représente l’Orgueil et l’Egoïsme avec à ses pieds, les sept péchés capitaux enlacés par les tentacules du diable qui pose la main sur une tête de mort.
Via Vitae.
> Au revers, au centre, la femme assise sur un trône représente l’Orgueil et l’Egoïsme avec à ses pieds, les sept péchés capitaux enlacés par les tentacules du diable qui pose la main sur une tête de mort.
133
Via Vitae. <br> A droite, les attitudes contemporaines des autres religions : l'hindouisme fanatique, le bouddhisme passif.
Via Vitae.
A droite, les attitudes contemporaines des autres religions : l'hindouisme fanatique, le bouddhisme passif.
134
Via Vitae. <br A gauche, l'Islam militant.
Via Vitae. <br A gauche, l'Islam militant.
135
L'église Saint-Nicolas. <br> C’est au début du XVIe siècle que l'église Saint-Nicolas, succursale de l’église paroissiale Notre-Dame, située sur la colline, fut construite en remplacement d’une chapelle portant le même vocable.
L'église Saint-Nicolas.
C’est au début du XVIe siècle que l'église Saint-Nicolas, succursale de l’église paroissiale Notre-Dame, située sur la colline, fut construite en remplacement d’une chapelle portant le même vocable.
136
L'église Saint-Nicolas. <br> Bâti dès 1531, ce nouveau sanctuaire fut ouvert au culte en 1535. Dès lors le mépart lui est rattaché : cette société de prêtres tous issus de familles de Paray-le-Monial avait pour but d’assurer les offices à l’église Saint-Nicolas et dans les bourgs voisins.
A cette époque, l’édifice cultuel est situé au cœur de la ville : autour se déroule le marché où les denrées les plus diverses foisonnent, les halles de h draperie sont situées à proximité.
L'église Saint-Nicolas.
Bâti dès 1531, ce nouveau sanctuaire fut ouvert au culte en 1535. Dès lors le mépart lui est rattaché : cette société de prêtres tous issus de familles de Paray-le-Monial avait pour but d’assurer les offices à l’église Saint-Nicolas et dans les bourgs voisins. A cette époque, l’édifice cultuel est situé au cœur de la ville : autour se déroule le marché où les denrées les plus diverses foisonnent, les halles de h draperie sont situées à proximité.
137
L'église Saint-Nicolas. <br> Le clocher actuel est une reconstruction tardive, datée de la fin du XVIIe siècle. C’est en 1792 que le culte est supprimé à Saint-Nicolas
L'église Saint-Nicolas.
Le clocher actuel est une reconstruction tardive, datée de la fin du XVIIe siècle. C’est en 1792 que le culte est supprimé à Saint-Nicolas
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L'église Saint-Nicolas. <br> Dès lors, l’édifice devient civil. En 1861, le bâtiment est l’objet de remaniements : les chapelles latérales et le chevet sont alors détruits. Après avoir été successivement halle aux grains, maison commune, puis lieu de justice, l’ancienne église Saint-Nicolas est aujourd'hui un espace d'exposition.
L'église Saint-Nicolas.
Dès lors, l’édifice devient civil. En 1861, le bâtiment est l’objet de remaniements : les chapelles latérales et le chevet sont alors détruits. Après avoir été successivement halle aux grains, maison commune, puis lieu de justice, l’ancienne église Saint-Nicolas est aujourd'hui un espace d'exposition.
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L'église Saint-Nicolas. <br>
L'église Saint-Nicolas.
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L'église Saint-Nicolas. <br>
L'église Saint-Nicolas.
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Maisons « Jayet ».<br> Maison d’habitation édifiée entre 1525 et 1528 par Pierre Jayet, riche marchand drapier, séduit par la renaissance italienne (c’est le style des châteaux de la Loire). Une demeure 
Construite entre 1525 et 1528, la façade de ce bel hôtel particulier est plaquée sur des structures plus anciennes : l'étude du bâti a mis en évidence deux périodes de construction antérieures. La seconde pourrait être datée de la fin du XVe siècle grâce à l'existence de l'escalier à vis permettant l'accès aux étages. Le style de la façade appartient à la première Renaissance, celle des châteaux de la Loire. Outre ses nombreuses sculptures, son éclat était sans doute rehaussé par une riche polychromie dont quelques traces sont apparues lors de sa restauration en 1994.
Maisons « Jayet ».
Maison d’habitation édifiée entre 1525 et 1528 par Pierre Jayet, riche marchand drapier, séduit par la renaissance italienne (c’est le style des châteaux de la Loire). Une demeure Construite entre 1525 et 1528, la façade de ce bel hôtel particulier est plaquée sur des structures plus anciennes : l'étude du bâti a mis en évidence deux périodes de construction antérieures. La seconde pourrait être datée de la fin du XVe siècle grâce à l'existence de l'escalier à vis permettant l'accès aux étages. Le style de la façade appartient à la première Renaissance, celle des châteaux de la Loire. Outre ses nombreuses sculptures, son éclat était sans doute rehaussé par une riche polychromie dont quelques traces sont apparues lors de sa restauration en 1994.
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Maisons « Jayet ». <br> A elle seule, cette façade imposait l'image de prospérité de son commanditaire, Pierre Jayet, déclaré
Maisons « Jayet ».
A elle seule, cette façade imposait l'image de prospérité de son commanditaire, Pierre Jayet, déclaré "honorable et marchand” dans un terrier (document d'imposition) de 1569 et qui compte, avec sa femme, parmi les premières familles protestantes de Paray-le-Monial. C'est lui qui est représenté de profil, accoudé à la fenêtre, accompagné de son épouse, dans le bandeau séparant les deux premiers niveaux de l'édifice. Le monogramme attaché à Pierre Jayet est représenté à plusieurs reprises sur la façade, ornant les écus de certains putti, mais également à l'intérieur. L'ancienne maison Renaissance accueille depuis 1862 l'Hôtel de Ville.
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Maisons « Jayet ». <br>  Pierre Jayet est représenté de profil, accoudé à la fenêtre, accompagné de son épouse, dans le bandeau séparant les deux premiers niveaux de l'édifice.
Maisons « Jayet ».
Pierre Jayet est représenté de profil, accoudé à la fenêtre, accompagné de son épouse, dans le bandeau séparant les deux premiers niveaux de l'édifice.
144
Maisons « Jayet ». <br> De nombreux médaillons sculptés représentent des personnages difficiles à identifier soient en habit du XVIe siècle, soient des reproductions de personnages antiques.
Maisons « Jayet ».
De nombreux médaillons sculptés représentent des personnages difficiles à identifier soient en habit du XVIe siècle, soient des reproductions de personnages antiques.
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Maisons « Jayet ». <br> Le système décoratif figuré est en grande partie issu du répertoire de la Renaissance italienne : guerriers, dragons, grottesques, angelots..
Maisons « Jayet ».
Le système décoratif figuré est en grande partie issu du répertoire de la Renaissance italienne : guerriers, dragons, grottesques, angelots..
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Maisons « Jayet ». <br> .Le décor végétalisé et géométrique sur les balustres ou les montants est aussi typique de cette période.
Maisons « Jayet ».
.Le décor végétalisé et géométrique sur les balustres ou les montants est aussi typique de cette période.
147
Maisons « Jayet ». <br> Au-delà de l'influence italienne, la particularité de cette façade réside aussi dans les résurgences du gothique bourguignon comme les poupons qui tiennent les armoiries familiales.
Maisons « Jayet ».
Au-delà de l'influence italienne, la particularité de cette façade réside aussi dans les résurgences du gothique bourguignon comme les poupons qui tiennent les armoiries familiales.
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Maisons « Jayet ». <br>
Maisons « Jayet ».
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Puissante au XVIe siècle, la communauté protestante de Paray-le-Monial constitue, au XVIIe siècle, une minorité stable d'une cinquantaine de familles. Sa vie s'organise autour du temple (1607), situé Cours Jean Jaurès, du collège (1604), du cimetière, sur l’île de la Bourbince et de ses ateliers. Dans la seconde moitié du siècle, les protestants se concentrent sur un axe reliant la place Guignault et la rue des Deux ponts. Ils construisent de nombreuses maisons dont certaines ont le style des maisons de maître flanquées d’une tourelle d'angle. Ralliés à un calvinisme libéral, ils impulsent, de pair avec le monastère de la Visitation, un humanisme chrétien unificateur tandis que la cohabitation avec les catholiques se fonde sur la liberté de conscience, la tolérance et l'égalité des droits.
Puissante au XVIe siècle, la communauté protestante de Paray-le-Monial constitue, au XVIIe siècle, une minorité stable d'une cinquantaine de familles. Sa vie s'organise autour du temple (1607), situé Cours Jean Jaurès, du collège (1604), du cimetière, sur l’île de la Bourbince et de ses ateliers. Dans la seconde moitié du siècle, les protestants se concentrent sur un axe reliant la place Guignault et la rue des Deux ponts. Ils construisent de nombreuses maisons dont certaines ont le style des maisons de maître flanquées d’une tourelle d'angle. Ralliés à un calvinisme libéral, ils impulsent, de pair avec le monastère de la Visitation, un humanisme chrétien unificateur tandis que la cohabitation avec les catholiques se fonde sur la liberté de conscience, la tolérance et l'égalité des droits.
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L'avocat Esaïe Gravier gère les persécutions violentes et l'exil de 80% de la communauté après 1685 (Révocation de l’Edit de Nantes). Avec la fin de la bi-confessionnalité, s'achève un âge d'or qui a fait de Paray-le-Monial le premier pôle du Charolais-Brionnais et un haut lieu d'humanisme et d'universalisme chrétien.
L'avocat Esaïe Gravier gère les persécutions violentes et l'exil de 80% de la communauté après 1685 (Révocation de l’Edit de Nantes). Avec la fin de la bi-confessionnalité, s'achève un âge d'or qui a fait de Paray-le-Monial le premier pôle du Charolais-Brionnais et un haut lieu d'humanisme et d'universalisme chrétien.
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Les témoignages gothiques (XIVe-XVe siècles) sont nombreux autour de la tour Saint-Nicolas.
Les témoignages gothiques (XIVe-XVe siècles) sont nombreux autour de la tour Saint-Nicolas.
152
Les maisons à pan-de-bois sont peu représentées à Paray-le-Monial, sans doute parce que la région est assez abondante en pierre à bâtir. Le peu d'exemples conservés montre une homogénéité technique et stylistique.
Les maisons à pan-de-bois sont peu représentées à Paray-le-Monial, sans doute parce que la région est assez abondante en pierre à bâtir. Le peu d'exemples conservés montre une homogénéité technique et stylistique.
153
Les croix de Saint-André (X) constituent le remplissage le plus répandu des caissons de la structure en bois, qui repose toujours sur un rez-de-chaussée maçonné.
Les croix de Saint-André (X) constituent le remplissage le plus répandu des caissons de la structure en bois, qui repose toujours sur un rez-de-chaussée maçonné.
154
L'apparence et le montage de ces pans-de-bois permet une datation de l'extrême fin du Moyen Age (fin XVe-début XVIe siècle). L'ossature des pans-de-bois est composée de trois éléments essentiels : les poteaux (verticaux, ils transmettent les charges d’un étage au niveau inférieur) ; les poutres ou sablières (horizontales, elles portent les planchers et transmettent leurs charges aux poteaux) ; les décharges (obliques, elles assurent la rigidité de la construction).
Chaque pièce est assemblée à l'aide de mortaises et de tenons, souvent complétés de chevilles de bois.
L'apparence et le montage de ces pans-de-bois permet une datation de l'extrême fin du Moyen Age (fin XVe-début XVIe siècle). L'ossature des pans-de-bois est composée de trois éléments essentiels : les poteaux (verticaux, ils transmettent les charges d’un étage au niveau inférieur) ; les poutres ou sablières (horizontales, elles portent les planchers et transmettent leurs charges aux poteaux) ; les décharges (obliques, elles assurent la rigidité de la construction). Chaque pièce est assemblée à l'aide de mortaises et de tenons, souvent complétés de chevilles de bois.
155
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> Les visitandines s'installèrent à Paray-le-Monial en 1626 dans une maison capable de loger 20 à 22 religieuses, dans l'actuelle rue de la Paix. Ce logement étant trop petit pour accueillir les postulantes, il y eut un échange de bâtiment avec les jésuites, en 1632, ce qui permit à l’ordre féminin d'acquérir leur site actuel rue de la Visitation. La construction de la chapelle commença en 1633.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
Les visitandines s'installèrent à Paray-le-Monial en 1626 dans une maison capable de loger 20 à 22 religieuses, dans l'actuelle rue de la Paix. Ce logement étant trop petit pour accueillir les postulantes, il y eut un échange de bâtiment avec les jésuites, en 1632, ce qui permit à l’ordre féminin d'acquérir leur site actuel rue de la Visitation. La construction de la chapelle commença en 1633.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> Restaurée au XIXe siècle, puis en 1965-1966, et en 2003-2004, la chapelle a été rebâtie à partir des structures anciennes. La façade utilise un vocabulaire iconographique emprunté à l'époque médiévale, tel les billettes, que l'on peut observer dans la basilique.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
Restaurée au XIXe siècle, puis en 1965-1966, et en 2003-2004, la chapelle a été rebâtie à partir des structures anciennes. La façade utilise un vocabulaire iconographique emprunté à l'époque médiévale, tel les billettes, que l'on peut observer dans la basilique.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br>
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> Le tympan s'inspire de celui de Charlieu (Loire). Il représente la Cène au moment où Jésus bénit le pain devant ses disciples.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
Le tympan s'inspire de celui de Charlieu (Loire). Il représente la Cène au moment où Jésus bénit le pain devant ses disciples.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> La vie et les écrits de Marguerite-Marie Alacoque ont marqué la spiritualité parodienne. Le culte du Sacré-Cœur se répand en France et à l’étranger à partir du récit et des représentations du Christ à la visitandine entre 1673 et 1675. Aujourd'hui la ville compte une douzaine de communautés religieuses, dont trois monastères de contemplatives, c'est-à-dire de religieuses respectant la clôture: les clarisses, les dominicaines et les visitandines.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
La vie et les écrits de Marguerite-Marie Alacoque ont marqué la spiritualité parodienne. Le culte du Sacré-Cœur se répand en France et à l’étranger à partir du récit et des représentations du Christ à la visitandine entre 1673 et 1675. Aujourd'hui la ville compte une douzaine de communautés religieuses, dont trois monastères de contemplatives, c'est-à-dire de religieuses respectant la clôture: les clarisses, les dominicaines et les visitandines.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br>
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br>Le chœur est tel qu’à l’époque de Marguerite-Marie.  Et Jésus lui est apparu ─ en tout cas en ce qui concerne les trois grandes Apparitions ─ vraisemblablement à l’endroit où se trouve maintenant la peinture murale. C’est en 1966 que cette peinture fut achevée. Le centre représente l’Apparition du Christ à Sainte Marguerite-Marie. On y voit en particulier les détails relatés par la Sainte à propos de la deuxième grande Apparition mentionnée ci-dessus : le Seigneur, les bras en croix, « resplendissant de Gloire, les cinq plaies comme cinq soleils, et la plaie du Cœur comme une fournaise ardente ». En haut, à droite, nous reconnaissons la Sainte Vierge. Lui faisant face, à gauche, l’évangéliste Saint Jean, qui tient en sa main la Parole de Dieu, sous forme de rouleau. En dessous de la Sainte Vierge, l’Apôtre Paul qui tent dans sa main gauche le glaive de la Parole de Dieu. A gauche, en face, Saint François d’Assise, que Marguerite-Marie a vu dans une vision. Il montre en ses mains les stigmates de la Passion. A droite, en bas, les deux fondateurs de l’ordre de la Visitation, Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal. A gauche, en bas, debout, Charles de Foucauld. A genoux et regardant vers l’Apparition, Claude La Colombière. Quelques années plus tard, l’artiste (Luc Barbier) devait ajouter deux personnages. À genoux, à gauche, orienté vers nous, Saint Jean Eudes (17ème siècle) et à droite, le Père Matéo Crawley-Boevey, religieux du Pérou, mort en 1960.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
Le chœur est tel qu’à l’époque de Marguerite-Marie. Et Jésus lui est apparu ─ en tout cas en ce qui concerne les trois grandes Apparitions ─ vraisemblablement à l’endroit où se trouve maintenant la peinture murale. C’est en 1966 que cette peinture fut achevée. Le centre représente l’Apparition du Christ à Sainte Marguerite-Marie. On y voit en particulier les détails relatés par la Sainte à propos de la deuxième grande Apparition mentionnée ci-dessus : le Seigneur, les bras en croix, « resplendissant de Gloire, les cinq plaies comme cinq soleils, et la plaie du Cœur comme une fournaise ardente ». En haut, à droite, nous reconnaissons la Sainte Vierge. Lui faisant face, à gauche, l’évangéliste Saint Jean, qui tient en sa main la Parole de Dieu, sous forme de rouleau. En dessous de la Sainte Vierge, l’Apôtre Paul qui tent dans sa main gauche le glaive de la Parole de Dieu. A gauche, en face, Saint François d’Assise, que Marguerite-Marie a vu dans une vision. Il montre en ses mains les stigmates de la Passion. A droite, en bas, les deux fondateurs de l’ordre de la Visitation, Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal. A gauche, en bas, debout, Charles de Foucauld. A genoux et regardant vers l’Apparition, Claude La Colombière. Quelques années plus tard, l’artiste (Luc Barbier) devait ajouter deux personnages. À genoux, à gauche, orienté vers nous, Saint Jean Eudes (17ème siècle) et à droite, le Père Matéo Crawley-Boevey, religieux du Pérou, mort en 1960.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> Une chapelle à la droite du chœur, abrite les reliques de Marguerite-Marie Alacoque, qui fut canonisée en 1920 par le pape Benoît XV.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
Une chapelle à la droite du chœur, abrite les reliques de Marguerite-Marie Alacoque, qui fut canonisée en 1920 par le pape Benoît XV.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> La Châsse renferme une de statue de cire. En dessous, il y a la plupart de ses ossements, presque la totalité de son squelette.
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
La Châsse renferme une de statue de cire. En dessous, il y a la plupart de ses ossements, presque la totalité de son squelette.
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br> Au-dessus de la châsse,  la mosaïque représente le Cœur de Jésus  avec des flammes qui en jaillissent. Les flammes symbolisent l’amour ardent. La Croix est plantée dans le Cœur, et Celui-ci est entouré d’une couronne d’épines
Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
Au-dessus de la châsse, la mosaïque représente le Cœur de Jésus avec des flammes qui en jaillissent. Les flammes symbolisent l’amour ardent. La Croix est plantée dans le Cœur, et Celui-ci est entouré d’une couronne d’épines
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles) <br>
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Au cœur du sanctuaire, la chapelle des Apparitions (XVIIe-XIXe siècles)
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Une cathédrale de verdure au cœur de la cité du Sacré-Cœur.
Le premier pèlerinage au Sacré Cœur a lieu en 1865, mais c'est en 1873 que le jésuite Victor Drevon organise un grand pèlerinage à Paray-le-Monial en mémoire des apparitions du Cœur de Jésus à la visitandine Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle. Les pèlerins devenant de plus en plus nombreux depuis cet événement, un parc clos fut alors créé pour les accueillir. En 1889, la maison des chapelains (à gauche), animée par des prêtres chargés d’accueillir les pèlerins, est construite sur les fondations de l’ancien château des abbés de Cluny dont il reste l’imposante tour ronde du XVe siècle. Puis deux allées de platanes en forme de croix furent plantées en 1890 afin de former une véritable cathédrale de verdure. En 1619, plusieurs jésuites sont envoyés à Paray-le-Monial prêcher des missions pour y soutenir la vie spirituelle des catholiques de la ville et lutter contre la Religion réformée. La première résidence permanente sera établie en 1651.
Une cathédrale de verdure au cœur de la cité du Sacré-Cœur. Le premier pèlerinage au Sacré Cœur a lieu en 1865, mais c'est en 1873 que le jésuite Victor Drevon organise un grand pèlerinage à Paray-le-Monial en mémoire des apparitions du Cœur de Jésus à la visitandine Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle. Les pèlerins devenant de plus en plus nombreux depuis cet événement, un parc clos fut alors créé pour les accueillir. En 1889, la maison des chapelains (à gauche), animée par des prêtres chargés d’accueillir les pèlerins, est construite sur les fondations de l’ancien château des abbés de Cluny dont il reste l’imposante tour ronde du XVe siècle. Puis deux allées de platanes en forme de croix furent plantées en 1890 afin de former une véritable cathédrale de verdure. En 1619, plusieurs jésuites sont envoyés à Paray-le-Monial prêcher des missions pour y soutenir la vie spirituelle des catholiques de la ville et lutter contre la Religion réformée. La première résidence permanente sera établie en 1651.
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En février 1675, le père Claude La Colombière (1641-1682), nommé supérieur de la résidence et du collège, se consacre à la prédication. Il saura encourager la visitandine Marguerite-Marie Alacoque à faire connaître le culte du Sacré-Cœur. Décédé le 15 février 1682 à Paray-le-Monial, il est béatifié en 1929 et canonisé en 1992 par le pape Jean-Paul II venu en pèlerin en 1986.
En février 1675, le père Claude La Colombière (1641-1682), nommé supérieur de la résidence et du collège, se consacre à la prédication. Il saura encourager la visitandine Marguerite-Marie Alacoque à faire connaître le culte du Sacré-Cœur. Décédé le 15 février 1682 à Paray-le-Monial, il est béatifié en 1929 et canonisé en 1992 par le pape Jean-Paul II venu en pèlerin en 1986.
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Le dôme du Parc des Chapelains a été spécialement construit en 1902 pour accueillir les cérémonies de plein air. Cet édifice richement ornementé abrite l’autel tout en le magnifiant.
Le dôme du Parc des Chapelains a été spécialement construit en 1902 pour accueillir les cérémonies de plein air. Cet édifice richement ornementé abrite l’autel tout en le magnifiant.
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L'espace Sainte-Marguerite-Marie et saint Claude La Colombière, présente l'histoire de la vie et des apparitions de sainte Marguerite - Marie Alacoque et le message de Paray.
L'espace Sainte-Marguerite-Marie et saint Claude La Colombière, présente l'histoire de la vie et des apparitions de sainte Marguerite - Marie Alacoque et le message de Paray.
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Reconstitution de la cellule de Marguerite - Marie Alacoque.
Reconstitution de la cellule de Marguerite - Marie Alacoque.
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En 1877, Paul Charnoz, ingénieur chimiste, crée une entreprise de production de céramique à Paray-le-Monial17. Né en 1845, marié en 1872, il travaillait antérieurement chez son père à Dresde (Saxe). Il choisit Paray-le-Monial parce qu’il trouve la ville accueillante mais surtout à cause des carrières d'argile de grande qualité situées à proximité. Les sources d’énergie sont également proches avec les mines de Montceau-les-Mines. Les voies d'eau (canal du centre) et le chemin de fer permettent d'assurer le transport. Paul Charnoz a mis au point des carreaux dessinés par incrustation dans l'épaisseur (donc pas seulement peints en surface). En 1886, une cinquantaine de personnes travaillent dans l'entreprise Mais le manque de rentabilité conduit, en 1891, à vendre l'entreprise à la société Utzscheinder-Jaunez18. Ce nouveau propriétaire développe l'entreprise en l'industrialisant.

Durant la première guerre mondiale la situation devient difficile. La production, est orientée vers les besoins de la défense nationale. Après la guerre, les affaires marchent bien, six usines fonctionnent. En 1921, l'entreprise prend le nom de CERABATI (Entreprise Générale de la Céramique du Bâtiment). La seconde guerre entraîne des difficultés importantes mais l'entreprise repart et, en 1950, elle atteint son maximum en employant envions 900 personnes. Les évolutions techniques suivent avec la mécanisation des ateliers, avec les fours électriques se substituant aux fours à charbon ; elles assurent à l’entremise une bonne santé financière. Les difficultés arrivent à partir de 1976, avec l'augmentation du prix de l’énergie et une demande qui diminue. Au début des années 1990, Paray-Céramique se substitue à CERABATI. Au 31 décembre 2005, c'est la fin de l'activité.
En 1877, Paul Charnoz, ingénieur chimiste, crée une entreprise de production de céramique à Paray-le-Monial17. Né en 1845, marié en 1872, il travaillait antérieurement chez son père à Dresde (Saxe). Il choisit Paray-le-Monial parce qu’il trouve la ville accueillante mais surtout à cause des carrières d'argile de grande qualité situées à proximité. Les sources d’énergie sont également proches avec les mines de Montceau-les-Mines. Les voies d'eau (canal du centre) et le chemin de fer permettent d'assurer le transport. Paul Charnoz a mis au point des carreaux dessinés par incrustation dans l'épaisseur (donc pas seulement peints en surface). En 1886, une cinquantaine de personnes travaillent dans l'entreprise Mais le manque de rentabilité conduit, en 1891, à vendre l'entreprise à la société Utzscheinder-Jaunez18. Ce nouveau propriétaire développe l'entreprise en l'industrialisant. Durant la première guerre mondiale la situation devient difficile. La production, est orientée vers les besoins de la défense nationale. Après la guerre, les affaires marchent bien, six usines fonctionnent. En 1921, l'entreprise prend le nom de CERABATI (Entreprise Générale de la Céramique du Bâtiment). La seconde guerre entraîne des difficultés importantes mais l'entreprise repart et, en 1950, elle atteint son maximum en employant envions 900 personnes. Les évolutions techniques suivent avec la mécanisation des ateliers, avec les fours électriques se substituant aux fours à charbon ; elles assurent à l’entremise une bonne santé financière. Les difficultés arrivent à partir de 1976, avec l'augmentation du prix de l’énergie et une demande qui diminue. Au début des années 1990, Paray-Céramique se substitue à CERABATI. Au 31 décembre 2005, c'est la fin de l'activité.
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Presse à carreaux dite « à trois colonnes ». Ce matériel a fonctionné jusqu'à 2005.
Presse à carreaux dite « à trois colonnes ». Ce matériel a fonctionné jusqu'à 2005.
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L'usine vers 1900. Un ancien savoir-faire local : la production du carreau dessiné.
Grâce aux nouveaux moyens de communication, notamment le canal du centre et le rail, la ville de Paray-le-Monial prend un nouvel essor au cours du XIXe siècle. Dès lors l'industrie céramique se développe, avec la fondation d'une manufacture de carrelage par Paul Chamoz en 1877.
La production parodienne se distingue très vite par ses qualités esthétiques et techniques, grâce au carreau dessiné par incrustation dans la masse. Lors de l'exposition universelle de 1889 à Paris, la fresque proposée obtient le premier prix médaille d'or, un succès renouvelé en 1900 avec l'exposition
de la rosace présentée hors concours. Progressivement la fabrication se rationnalise et devient industrielle.
C'est en 1921 que l'usine devient la Compagnie Générale de la Céramique du Bâtiment plus connue sous le nom de CERABATI. Elle atteint son apogée dans les années 1950, employant plus de 900 personnes. Dans les années 1990, après une restructuration importante, CERABATI devient Paray-Céramique, avant de fermer définitivement en 2005. Créé en 1993, le musée Paul Chamoz-
L'usine vers 1900. Un ancien savoir-faire local : la production du carreau dessiné. Grâce aux nouveaux moyens de communication, notamment le canal du centre et le rail, la ville de Paray-le-Monial prend un nouvel essor au cours du XIXe siècle. Dès lors l'industrie céramique se développe, avec la fondation d'une manufacture de carrelage par Paul Chamoz en 1877. La production parodienne se distingue très vite par ses qualités esthétiques et techniques, grâce au carreau dessiné par incrustation dans la masse. Lors de l'exposition universelle de 1889 à Paris, la fresque proposée obtient le premier prix médaille d'or, un succès renouvelé en 1900 avec l'exposition de la rosace présentée hors concours. Progressivement la fabrication se rationnalise et devient industrielle. C'est en 1921 que l'usine devient la Compagnie Générale de la Céramique du Bâtiment plus connue sous le nom de CERABATI. Elle atteint son apogée dans les années 1950, employant plus de 900 personnes. Dans les années 1990, après une restructuration importante, CERABATI devient Paray-Céramique, avant de fermer définitivement en 2005. Créé en 1993, le musée Paul Chamoz-
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Réseaux ou modèles cloisonnés. Elaboration du réseau...
La toute première étape consistait à réaliser le carton, c'est-à-dire le modèle aquarellé du carreau. A partir de cette maquette on délimitait la frontière entre les couleurs grâce à un tracé au crayon. Pour mettre en forme le réseau, le modeleur ajustait les lamelles de laiton hautes de 35 mm suivant le tracé du dessin. Ces lamelles étaient assemblées par des soudures à l'étain.
Réseaux ou modèles cloisonnés. Elaboration du réseau... La toute première étape consistait à réaliser le carton, c'est-à-dire le modèle aquarellé du carreau. A partir de cette maquette on délimitait la frontière entre les couleurs grâce à un tracé au crayon. Pour mettre en forme le réseau, le modeleur ajustait les lamelles de laiton hautes de 35 mm suivant le tracé du dessin. Ces lamelles étaient assemblées par des soudures à l'étain.
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Les pochoirs. Le réseau en laiton talqué était placé au fond du moule.
L'utilisation de pochoirs (un par couleur) permettait d'obtenir le décor de la
Les pochoirs. Le réseau en laiton talqué était placé au fond du moule. L'utilisation de pochoirs (un par couleur) permettait d'obtenir le décor de la "belle face" se trouvant en fond de moule. On déposait les poudres colorées et sèches, représentant un tiers de l'épaisseur du carreau, dans les alvéoles du pochoir. Une légère couche de poudre de couleur neutre était tamisée sur les poudres de couleurs afin de les stabiliser. Le réseau était alors délicatement retiré. Le remplissage final du moule était fait avec de la poudre de couleur neutre, cette fois humidifiée à environ 7 %. Par capillarité, au moment du pressage, la couche supérieure humectait les deux couches sèches situées en-dessous, et les rendait ainsi compactables.
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Chimère. Ensemble de 36 carreaux.
Chimère. Ensemble de 36 carreaux.
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Réseau aux 14 pochoirs et en dessous, le carreau correspondant aux 14 couleurs.
Réseau aux 14 pochoirs et en dessous, le carreau correspondant aux 14 couleurs.
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Catalogue de 1922.
Catalogue de 1922.
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Cartouche « signature » de la grande rosace. Exposition universelle de Paris en 1900.
Cartouche « signature » de la grande rosace. Exposition universelle de Paris en 1900.
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Réseau du Y.
Réseau du Y.
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Habit des ouvrières.
Habit des ouvrières.
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Le départ de l'enfant prodigue. Reproduction en mosaïque d'un vitrail de la cathédrale de Bourges.
Le départ de l'enfant prodigue. Reproduction en mosaïque d'un vitrail de la cathédrale de Bourges.
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La FRESQUE de la Société Paul Chamoz & Cie de Paray-Le-Monial, Médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris de 1889.
Origine des motifs décoratifs :
« Le style décoratif de la fin du 19ème siècle, que l’on qualifie « d’éclectique s’inspire des styles historiques et reprend, en les mélangeant, les thèmes les plus significatifs des siècles précédents. Ainsi, cette fresque néo-Renaissance dans son ensemble reproduit des motifs décoratifs du 16ème siècle.
Cependant le registre décoratif général de cette fresque s’inspire non des revêtements de sol de l’époque de la Renaissance, mais plutôt de l’ornementation des plafonds :
La partie centrale rappelle les « ciels » en trompe - l’œil de certains décors.
La forme des motifs entourant les « grotesques » reprend celle des plafonds à « caissons » où les bandeaux semblent imiter des moulures dé bois.
Les motifs de coquilles des angles extérieurs reproduisent des décors de lambris du début du 17ème siècle.
L’originalité de cette fresque est dans le choix des coloris, vifs et variés, le bleu notamment, tonalités que l’on retrouve dans la décoration intérieure d’édifices du début du 17ème siècle (chambre bleue du château de Cormatin, en Saône-et-Loire, par exemple).
Enfin, par des dégradés subtils, les couleurs contribuent à donner l’illusion de relief, à créer un trompe - l’œil, tout à fait en accord avec l’esprit de la Renaissance. » Fresque de 40 m2 réalisée en carreaux de grès dessinés par incrustation composée de 700 carreaux de 17,5cm x 17,5cm.
La FRESQUE de la Société Paul Chamoz & Cie de Paray-Le-Monial, Médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris de 1889. Origine des motifs décoratifs : « Le style décoratif de la fin du 19ème siècle, que l’on qualifie « d’éclectique s’inspire des styles historiques et reprend, en les mélangeant, les thèmes les plus significatifs des siècles précédents. Ainsi, cette fresque néo-Renaissance dans son ensemble reproduit des motifs décoratifs du 16ème siècle. Cependant le registre décoratif général de cette fresque s’inspire non des revêtements de sol de l’époque de la Renaissance, mais plutôt de l’ornementation des plafonds : La partie centrale rappelle les « ciels » en trompe - l’œil de certains décors. La forme des motifs entourant les « grotesques » reprend celle des plafonds à « caissons » où les bandeaux semblent imiter des moulures dé bois. Les motifs de coquilles des angles extérieurs reproduisent des décors de lambris du début du 17ème siècle. L’originalité de cette fresque est dans le choix des coloris, vifs et variés, le bleu notamment, tonalités que l’on retrouve dans la décoration intérieure d’édifices du début du 17ème siècle (chambre bleue du château de Cormatin, en Saône-et-Loire, par exemple). Enfin, par des dégradés subtils, les couleurs contribuent à donner l’illusion de relief, à créer un trompe - l’œil, tout à fait en accord avec l’esprit de la Renaissance. » Fresque de 40 m2 réalisée en carreaux de grès dessinés par incrustation composée de 700 carreaux de 17,5cm x 17,5cm.
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La ROSACE de la Société Anonyme des Carrelages Céramiques de Paray-le-Monial classée « Hors Concours » à l’Exposition Universelle de Paris en 1900
Historique et description d’un Chef d’Œuvre
« Cette rosace fut créée pour l’Exposition Universelle de Paris en 1900 par Paul Chamoz lui-même, dont la signature figure sur les plans destinés à la fabrication ainsi que sur un dessin préparatoire du palier qui ornait l’entrée du Palais de la Céramique de cette exposition et qui reprend un motif similaire mais selon un plan en arc outrepassé.
Elle se compose en son centre de quatre carreaux formant un cercle autour duquel prennent place concentriquement 34 rangées de carreaux trapézoïdaux où se déploient des motifs d’inspiration essentiellement végétale selon une symétrie centrale, dans des tons de camaïeux bleu turquoise ocre et gris sur fond clair.
L’observation montre que seule la partie centrale de la rosace est identique à celle exposée à l’intérieur de la galerie du Grand Palais (diamètre 9,50 m).
La rosace a été élargie vers l’extérieur (diamètre total 12,50 m) par l’adjonction d’un bandeau de carreaux concentriques, avec l’ajout : « Carrelages Céramiques de Paray-le-Monial »
Bien que nous ne sachions pas si cet ajout était prévu à l’origine et malgré une unité de coloris, ces deux parties présentent des différences stylistiques ».
La ROSACE de la Société Anonyme des Carrelages Céramiques de Paray-le-Monial classée « Hors Concours » à l’Exposition Universelle de Paris en 1900 Historique et description d’un Chef d’Œuvre « Cette rosace fut créée pour l’Exposition Universelle de Paris en 1900 par Paul Chamoz lui-même, dont la signature figure sur les plans destinés à la fabrication ainsi que sur un dessin préparatoire du palier qui ornait l’entrée du Palais de la Céramique de cette exposition et qui reprend un motif similaire mais selon un plan en arc outrepassé. Elle se compose en son centre de quatre carreaux formant un cercle autour duquel prennent place concentriquement 34 rangées de carreaux trapézoïdaux où se déploient des motifs d’inspiration essentiellement végétale selon une symétrie centrale, dans des tons de camaïeux bleu turquoise ocre et gris sur fond clair. L’observation montre que seule la partie centrale de la rosace est identique à celle exposée à l’intérieur de la galerie du Grand Palais (diamètre 9,50 m). La rosace a été élargie vers l’extérieur (diamètre total 12,50 m) par l’adjonction d’un bandeau de carreaux concentriques, avec l’ajout : « Carrelages Céramiques de Paray-le-Monial » Bien que nous ne sachions pas si cet ajout était prévu à l’origine et malgré une unité de coloris, ces deux parties présentent des différences stylistiques ».
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La rosace est acquise par le Vietnam en 1901, et participe à l’Exposition de Hanoï (du 3 novembre 1902 au 31 janvier 1903).	
Sept ans à tous les vents
Puis, de gare en gare, de port en port, la rosace bourguignonne a entamé sept ans de périples, de l’Indochine au Maroc, en passant par les colonies malgaches, pour témoigner, au gré des expositions, du savoir-faire des artisans parodiens. Après le Maroc, la Rosace participa sans doute à l’Exposition Coloniale de Marseille du 15 avril à novembre 1906. On sait maintenant que cette rosace  fut vendue en 1907 à la « Villa Mon Rêve », restaurant marseillais, 229, Boulevard Périer, où elle fut retrouvée en 1994. Des tractations sont alors entamées avec le propriètaire pour la racheter. Le 16 juillet 1998, le protocole d’accord pour l’achat est faxé. Le 8 août: Michel Patrizio, mosaïste d’art à Marseille est choisi pour les repérages, la dépose, etc.. Des élèves du lycée professionnel Blaise Pascal à Marseille ont été associés à Michel Patrizio. Ce travail, très long et minutieux, effectué au burin, carreau par carreau, va occuper quatre personnes pendant trois mois. Il commence le 12 novembre 1998 (la rosace, piste de danse en terrasse de la « Villa Mon Rêve » a vu ses derniers danseurs la veille).
Les carreaux démontés sont regroupés en fonction de leur rang sur la rosace, puis mis en caisses. Le mercredi 3 février 1999, les 4256 carreaux de la Rosace sont de retour dans leur ville natale ! Il ne restait plus qu’à la remonter pour la mettre en valeur dans le hall, bâti en 1998. Le montage de la rosace sur sa structure verticale a été terminé en juin 2005 et le miroir définitivement posé en fin juin 2006.
La rosace est acquise par le Vietnam en 1901, et participe à l’Exposition de Hanoï (du 3 novembre 1902 au 31 janvier 1903). Sept ans à tous les vents Puis, de gare en gare, de port en port, la rosace bourguignonne a entamé sept ans de périples, de l’Indochine au Maroc, en passant par les colonies malgaches, pour témoigner, au gré des expositions, du savoir-faire des artisans parodiens. Après le Maroc, la Rosace participa sans doute à l’Exposition Coloniale de Marseille du 15 avril à novembre 1906. On sait maintenant que cette rosace fut vendue en 1907 à la « Villa Mon Rêve », restaurant marseillais, 229, Boulevard Périer, où elle fut retrouvée en 1994. Des tractations sont alors entamées avec le propriètaire pour la racheter. Le 16 juillet 1998, le protocole d’accord pour l’achat est faxé. Le 8 août: Michel Patrizio, mosaïste d’art à Marseille est choisi pour les repérages, la dépose, etc.. Des élèves du lycée professionnel Blaise Pascal à Marseille ont été associés à Michel Patrizio. Ce travail, très long et minutieux, effectué au burin, carreau par carreau, va occuper quatre personnes pendant trois mois. Il commence le 12 novembre 1998 (la rosace, piste de danse en terrasse de la « Villa Mon Rêve » a vu ses derniers danseurs la veille). Les carreaux démontés sont regroupés en fonction de leur rang sur la rosace, puis mis en caisses. Le mercredi 3 février 1999, les 4256 carreaux de la Rosace sont de retour dans leur ville natale ! Il ne restait plus qu’à la remonter pour la mettre en valeur dans le hall, bâti en 1998. Le montage de la rosace sur sa structure verticale a été terminé en juin 2005 et le miroir définitivement posé en fin juin 2006.
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Visage de Paul Charnoz en grès d’Alsace (Betschdorf).
Visage de Paul Charnoz en grès d’Alsace (Betschdorf).
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Le réseau en laiton du visage de Paul Cliamoz (réalisé par André Dessertine) a été imprimé dans une plaque d’argile par l’artiste Gérard Brand, avant la fixation définitive du réseau du visage dans la sculpture mosaïque ci-dessus.
Après cuisson, la galette d’argile imprimée s’est transformée en grès d’Alsace.
Le réseau en laiton du visage de Paul Cliamoz (réalisé par André Dessertine) a été imprimé dans une plaque d’argile par l’artiste Gérard Brand, avant la fixation définitive du réseau du visage dans la sculpture mosaïque ci-dessus. Après cuisson, la galette d’argile imprimée s’est transformée en grès d’Alsace.
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Fresque « Dragons » fin XIXe siècle. Hôtel des Trois Pigeons à Paray le Moniall
Fresque « Dragons » fin XIXe siècle. Hôtel des Trois Pigeons à Paray le Moniall
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Paray-le-Monial est l'un des rares lieux consacrés à la mosaïque. Issu de l'héritage du savoir-faire de Paul Charnoz, depuis 2011 Paray-le-Monial possède le titre de
Paray-le-Monial est l'un des rares lieux consacrés à la mosaïque. Issu de l'héritage du savoir-faire de Paul Charnoz, depuis 2011 Paray-le-Monial possède le titre de "Cité Mosaïque" grâce aux nombreuses activités proposées autour de cet art.En 1998, il y a 20 ans, à l'initiative du musée Charnoz, s'y tenait la première exposition de mosaïque contemporaine, qui rencontra un succès populaire immédiat.20 ans plus tard le bilan est impressionnant : la mosaïque s'est enracinée dans la ville, avec chaque année la tenue d'expositions de haut niveau, de stages de formation, d'ateliers... et avec, depuis 2013, une Maison de la Mosaïque, centre d'art contemporain ouvert tous les jours.
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Mosaïque exécutée en août 2011 au cours d’un stage chantier dirigé par Marie-Laure Besson et Mélaine Lanoë, et réunissant 16 mosaïstes.
Mosaïque exécutée en août 2011 au cours d’un stage chantier dirigé par Marie-Laure Besson et Mélaine Lanoë, et réunissant 16 mosaïstes.
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Mosaïque exécutée en août 2012 au cours d’un stage chantier dirigé par Marie-Laure Besson et Mélaine Lanoë, et réunissant 8 mosaïstes.
Mosaïque exécutée en août 2012 au cours d’un stage chantier dirigé par Marie-Laure Besson et Mélaine Lanoë, et réunissant 8 mosaïstes.
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Derrière la maison de la mosaïque se découvre un jardin mosaïque. Ici les tesselles sont remplacées par des carrés de terre plantés de diverses essences.
Un cheminement en calades complète merveilleusement cet espace. Ce sont des galets posés verticalement sur un lit de sable et de chaux.
Derrière la maison de la mosaïque se découvre un jardin mosaïque. Ici les tesselles sont remplacées par des carrés de terre plantés de diverses essences. Un cheminement en calades complète merveilleusement cet espace. Ce sont des galets posés verticalement sur un lit de sable et de chaux.
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Le granito ou terrazzo est un matériau de construction constitué de fragments de pierre naturelle et de marbre colorés agglomérés à du ciment, le tout poli jusqu'à lui donner le brillant d'une pierre naturelle. On peut s'en servir pour rafraîchir les maisons.
Le granito ou terrazzo est un matériau de construction constitué de fragments de pierre naturelle et de marbre colorés agglomérés à du ciment, le tout poli jusqu'à lui donner le brillant d'une pierre naturelle. On peut s'en servir pour rafraîchir les maisons.
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